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Les feux de circulation pourraient avoir une quatrième couleur

L’émergence des véhicules autonomes pourrait ajouter une nouvelle couleur aux feux tricolores.

Après avoir connu des décennies de dictature mécanique, la technologie et l’informatique prennent de plus en plus d’ampleur, jusqu’à possiblement régir l’ensemble du trafic routier d’ici les prochaines années. Dans ce domaine, les véhicules autonomes sont un parfait exemple de ce monde futuriste bientôt à nos portes. Si certaines entreprises comme Tesla testent actuellement la conduite partiellement autonome pour les particuliers, d’autres sociétés s’attèlent à rendre la technologie plus accessible pour les transports en commun. Mais tous pourraient nous ajouter une couleur à nos feux tricolores.

Une autonomie qui se répand rapidement

Quelques projets sont d’ores et déjà en route, comme la navette sur rails prévue pour les JO 2024, ou encore la navette totalement autonome en circulation dans la ville de Vincennes, pour ne citer qu’elles. Cette intégration au quotidien permettrait une réduction du temps de trajet entre 3 et 94% selon les dernières études. Ceci n’est pas dû à une vitesse accrue, mais à une optimisation du trajet, des techniques de conduite et à l’harmonisation des circuits lorsque plusieurs véhicules autonomes sont pris en compte.

Certains ingénieurs se préparent déjà à leur arrivée en masse d’ici les prochaines années, et l’un d’eux suggère une modification d’une de nos principales infrastructures routières. Ali Hajbabaie, ingénieur et professeur à l’Université d’État de Caroline du Nord, est porteur d’une étude proposant d’ajouter une quatrième couleur à nos feux de circulation. Celle-ci serait blanche et serait destinée à signifier la présence de voitures autonomes pour une bonne raison.

Que signifie la couleur blanche ?

Le concept est plutôt simple. Dans une circulation classique, il est possible que dans un avenir proche, une majorité de véhicules autonomes soient détectés. Il pourrait s’agir de navette ou de véhicules personnels. Si cela se produit à l’approche d’une intersection avec des feux tricolores, alors les voitures émettent un signal leur permettant d’identifier que le trafic est majoritairement contrôlé par ces véhicules. Ils allument alors le feu “blanc”.

Le reste des conducteurs peut donc en déduire qu’ils se trouvent principalement entourés de véhicules autonomes et qu’il est préférable de suivre leur comportement pour une conduite plus sûre et plus fluide. Cela ne constituerait en aucun cas une obligation, mais optimiser le trafic peut aussi passer par le mimétisme et la coordination avec les autres usagers.

L’avantage des véhicules autonomes et leur capacité potentielle à former un énorme réseau interconnecté qui communique en permanence. Cela voudrait également dire que la communication se fait avec les infrastructures et indépendamment de la marque des véhicules ou de leur usage.

Nous n’en sommes pas encore à ce stade dans notre évolution routière, et certains défis relèvent de l’utopie en l’état actuel des choses. De nombreux conducteurs émettent encore un certain scepticisme à l’égard des technologies autonomes ou encore boostées à l’IA, c’est donc un véritable challenge sociologique qui attend les scientifiques. Pour le moment, le projet n’en est qu’à l’étape d’étude. Ali Hajbabaie indique que la théorie doit encore être testée et approuvée, et ce malgré des résultats optimistes.

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1 commentaire
  1. Faudrait peut etre deja commencer par adopter le feu orange avant le feu vert, comme le font nombre de nos voisins.

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