Au grand dam des fans de RPG, on assiste depuis quelques années à une pénurie de jeux de rôles sur consoles. Le temps béni de la Super NES ou de la Playstation 2 semble bien loin. Alors, quand Square Enix nous sort un nouveau titre sur Xbox 360, difficile de ne pas se réjouir. A moins que…
Intrigue classique, présence de magie : rien d’extrêmement d’original dans le pitch de base de cette production (le héros du jeu voit sa sœur se faire enlever, et cherche à la retrouver…), même si l’ensemble tient la route et est agréable à suivre. D’autant que du côté du gameplay, le jeu sort un petit peu des sentiers battus. Si les combats utilisent le système du tour par tour, ce dernier laisse apparaître une dimension stratégique. Vous dirigerez en effet plusieurs unités de soldats, et devrez mener non pas seulement des combats, mais de véritables batailles. En revanche, si le système est plutôt bien pensé, il demandera un petit temps d’adaptation. C’est un peu compliqué au départ, et on se demande vraiment ce qui est en train de se passer au moment où le premier combat commence. On ne va pas vous mentir : c’est flou au départ, mais avec un peu de patience, ça devient très agréable. Surtout que d’autres petites touches sympas viennent agrémenter le jeu, comme la jauge de moral, qui varie selon les performances de vos troupes, et se ressent sur certaines actions. On retrouve aussi avec plaisir le système de cercles hérité de Blue Dragon, qui permet de choisir les ennemis à attaquer lorsqu’on se déplace.
Quant à la progression des personnages, l’expérience s’acquiert principalement en fonction des armes utilisées, et des actions qu’on fait au fur et à mesure. Un mélange qui offre pas mal de différences avec ce qu’on a l’habitude de voir, et honnêtement, ça fait du bien. En revanche, c’est peut-être aussi pour cette même raison que certains n’accrocheront pas. Surtout que le jeu n’est pas exempt de petits défauts. Par exemple la difficulté, si elle n’a rien d’insurmontable, est bizarrement dosée, et on ne peut pas dire qu’elle soit tout à fait homogène durant la quarantaine d’heures de jeu que propose The Last Remnant. Certaines batailles feront vraiment transpirer les joueurs à grosses gouttes, d’autres passeront comme une lettre à la Poste. Mais qu’on se rassure, la fait de récupérer après un combat, ou de pouvoir sauvegarder quant on veut contrebalanceront les moments où le jeu vous paraîtra trop difficile. Non, le véritable problème se trouve en fait dans l’omniprésence des temps de chargement, certes agrémentés par des didacticiels qui viendront vous tenir compagnie, mais même si l’idée est bonne, ça devient frustrant de relire pour la énième fois un conseil qu’on connait déjà par cœur.
Pour résumer, l’univers est bien construit, le système de combats sort de l’ordinaire, mais on sent très bien qu’il aurait pu être mieux. The Last Remnant est un bon jeu, mais n’apparaît pas forcément comme LA perle rare que certains attendaient enfin. Il risque juste de décevoir ceux qui en attendaient trop.
Le verdict ?
Les +
Les –
Intrigue classique, présence de magie : rien d’extrêmement d’original dans le pitch de base de cette production (le héros du jeu voit sa sœur se faire enlever, et cherche à la retrouver…), même si l’ensemble tient la route et est agréable à suivre. D’autant que du côté du gameplay, le jeu sort un petit peu des sentiers battus. Si les combats utilisent le système du tour par tour, ce dernier laisse apparaître une dimension stratégique. Vous dirigerez en effet plusieurs unités de soldats, et devrez mener non pas seulement des combats, mais de véritables batailles. En revanche, si le système est plutôt bien pensé, il demandera un petit temps d’adaptation. C’est un peu compliqué au départ, et on se demande vraiment ce qui est en train de se passer au moment où le premier combat commence. On ne va pas vous mentir : c’est flou au départ, mais avec un peu de patience, ça devient très agréable. Surtout que d’autres petites touches sympas viennent agrémenter le jeu, comme la jauge de moral, qui varie selon les performances de vos troupes, et se ressent sur certaines actions. On retrouve aussi avec plaisir le système de cercles hérité de Blue Dragon, qui permet de choisir les ennemis à attaquer lorsqu’on se déplace.
Quant à la progression des personnages, l’expérience s’acquiert principalement en fonction des armes utilisées, et des actions qu’on fait au fur et à mesure. Un mélange qui offre pas mal de différences avec ce qu’on a l’habitude de voir, et honnêtement, ça fait du bien. En revanche, c’est peut-être aussi pour cette même raison que certains n’accrocheront pas. Surtout que le jeu n’est pas exempt de petits défauts. Par exemple la difficulté, si elle n’a rien d’insurmontable, est bizarrement dosée, et on ne peut pas dire qu’elle soit tout à fait homogène durant la quarantaine d’heures de jeu que propose The Last Remnant. Certaines batailles feront vraiment transpirer les joueurs à grosses gouttes, d’autres passeront comme une lettre à la Poste. Mais qu’on se rassure, la fait de récupérer après un combat, ou de pouvoir sauvegarder quant on veut contrebalanceront les moments où le jeu vous paraîtra trop difficile. Non, le véritable problème se trouve en fait dans l’omniprésence des temps de chargement, certes agrémentés par des didacticiels qui viendront vous tenir compagnie, mais même si l’idée est bonne, ça devient frustrant de relire pour la énième fois un conseil qu’on connait déjà par cœur.
Pour résumer, l’univers est bien construit, le système de combats sort de l’ordinaire, mais on sent très bien qu’il aurait pu être mieux. The Last Remnant est un bon jeu, mais n’apparaît pas forcément comme LA perle rare que certains attendaient enfin. Il risque juste de décevoir ceux qui en attendaient trop.
Le verdict ?
Les +
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