On vous présente la W2
La Elephone W2 comme nous l’avons dit, n’a pas d’écran. Elle se connecte par BlueTooth avec votre smartphone. Le concept proposé est simple : une montre connectée à bas prix (comparée à d’autres) qui vise à établir un suivi de votre rythme de vie, tout en vous prévenant en cas d’appels ou d’alarmes que vous aurez programmées sur votre smartphone.
La fonction première de cette montre n’est pas forcément de donner l’heure, mais plutôt de vous servir de traqueur-fitness. C’est un assistant qui enregistre vos performances journalières à la marche ou durant votre sommeil. Elle possède néanmoins des aiguilles mécaniques : elle garde après tout l’apparence d’une montre classique. Elle possède d’ailleurs un mouvement à quartz.
La structure interne contient plusieurs senseurs, afin que la montre puisse aussi bien effectuer le suivi de votre sommeil que de servir de podomètre. L’autonomie de sa batterie au lithium est de 3 mois si vous laissez constamment le Bluetooth activé, ou trois ans. Vous pouvez vérifier où en est votre batterie sur l’application dans les informations du menu “Device”.
Si la première version, la W1, vise clairement un public majoritairement féminin au vu du design, on change en tout cas complètement de ton avec la W2. Celle-ci est plus traditionnelle et unisexe. Elle possède un verre saphir et un bracelet en cuir, relativement confortable. Ce dernier d’ailleurs, peut se retirer et se changer facilement.
La montre est aussi waterproof (la mouiller n’est pas grave, mais ne la plongez pas à plus de 30 mètres de profondeur).
La smartwatch W2 coûte 185 euros sur l’Elephone Store. Toutefois, vous devriez la trouver moins chère sur des sites comme Gearbest (59,99 dollars en réduction et 147,85 dollars en temps normal). Il est à noter que parmi ses rivales, la Withing Acitivité coûte 390 euros. Cette dernière possède légèrement plus de fonctionnalités, mais qui ne valent pas forcément les 200 euros (ou plus selon les sites de vente) supplémentaires. La Withing Acitivité Pop toutefois, reste moins chère (149,95 euros) alors qu’elle embarque quasiment les mêmes fonctionnalités que sa sœur de la même marque, même si elle possède une finition inférieure.
[nextpage title=”Caractéristiques”]
– Aiguilles mécaniques (montre quartz)
– Vitre saphir
– BlueTooth 4.0
– Acier inoxydable
– Batterie Lithium, autonomie 3 ans (en stand-by) ou 3 mois (avec BlueTooth activé)
– Waterproof jusqu’à 30m
– Vibreur intégré
– Traqueurs d’activité divers
Prix : 187,01 sur Elephone Store
[nextpage title=”Premier contact”]
L’application peut afficher les informations récoltées par le podomètre, qui vous informe du nombre de pas effectués certes, mais aussi du nombre de kilomètres parcourus et des calories brûlées.
Vous n’avez qu’un mouvement de doigt à faire pour passer à l’écran du suivi de nuit. La montre relève les horaires des différentes phases de sommeil : lourd, léger et vos heures d’éveil.
Un premier défaut devient apparent : on ne peut activer qu’une seule de ces fonctions à la fois. Soit vous laissez votre traqueur des horaires faire son office, soit vous laissez la montre compter vos pas. Dommage, vu que les relevés “heures d’éveil” et “nombre de pas” couvrent les mêmes plages horaires : celle de votre activité.
En naviguant dans les différents menus, on voit des graphiques sur lesquels va se dessiner la courbe de nos pas ou de notre temps de sommeil journalier. Il n’y a qu’à donner ses objectifs (pour moi, c’est du 10 0000 pas par jour et du 8 h de sommeil). Ceux-ci apparaissent alors sur le graphique. C’est clair et efficace.
D’autres petites fonctionnalités sont à noter : la possibilité de prendre des photos à distance grâce à la montre, un vibreur pour signaler les alarmes et les appels et qui prévient lorsque vous restez trop longtemps en “sédentaire” (sans bouger). À vous de déterminer le délai de votre repos, avant que la montre vibre pour vous rappeler que vous avez cessé toute activité.
La caméra à distance peut s’avérer pratique pour ceux qui n’apprécient pas le compte à rebours de la caméra.
Un autre élément plutôt embêtant, est le fait de devoir manuellement passer du podomètre au suivi-sommeil, en appuyant pendant trois secondes sur un bouton de votre montre. Le passage d’un mode à l’autre vous est signifié par une vibration.
D’ailleurs, pour déterminer quel mode est actif, il vous suffit d’appuyer sur un bouton de votre montre : vert, c’est le mode “activité” (podomètre) et bleu, le mode sommeil. Tout ceci marche bien.
[nextpage title=”Vivre avec la W2″]
Le podomètre est activé, et je suis parti pour une journée de travail. À ce niveau, les senseurs font bien leur boulot. Appuyer sur le bouton du bas allume les lumières du cadran : chaque petite lueur correspond à 10 % de votre objectif effectué. Appuyez sur un seul bouton et hop ! Les diodes qui correspondent au pourcentage effectué s’allument. Mon objectif étant de 10 000 pas, une diode s’allume tous les 1000 pas.
Pour le reste de la journée, je ne regarde plus mon appli. Je vaque à mes occupations. Une fois rentré chez moi, je re-synchronise montre et smartphone. Le nombre de pas s’affiche. Aucun problème. Le podomètre est précis et marche bien.
Ensuite la nuit, j’oublie de m’assurer que je suis bien en “mode sommeil”. Au réveil le lendemain forcément, je m’aperçois que le suivi-sommeil n’est pas activé. Maladresse de ma part certes, mais il suffit qu’un éventuel utilisateur la commette pour que dans un suivi précis de son rythme de vie, il perde le fil. J’en demande peut-être trop, mais la montre ne pourrait-elle pas deviner quand je dors ? Bref.
La deuxième nuit, je fais en sorte de ne pas reproduire mon erreur, et c’est là que je me rends compte de sa précision à la minute près, qui est plutôt impressionnante.
Par contre, lorsque je reçois un appel et que mon smartphone est en silencieux, le vibreur est plutôt léger et ne se répète pas. Si vos sens sont déjà sollicités par autre-chose, vous risquez de ne pas le sentir.
La vibration du réveil dure un peu plus longtemps, mais n’est pas spécialement forte non plus. Il est resté inefficace en ce qui me concerne. Ce n’est pas une fonctionnalité à laquelle vous devriez faire confiance, donc.
La routine s’installe
Après quelques jours, je me suis bien habitué à l’utilisation de la smartwatch. Une fois que les petites habitudes de surveillance de ses activités ou repos sont prises, le suivi ne pose plus aucun problème.
Les graphiques du podomètre et du sommeil prennent forme et je commence à avoir une idée précise sur mon rythme de vie. Verdict : j’ai des efforts à faire, moi.
Mes résultats personnels ne sont pas importants, mais ça m’a permis de m’apercevoir de certaines habitudes, bonnes comme mauvaises, que j’applique chaque jour sans m’en rendre compte. En d’autres termes, la W2 me permet de faire le point sur mon rythme de vie et me donne envie de prendre de nouvelles résolutions.
[nextpage title=”Gallerie photo et conclusion”]
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Merci pour cet article. Toujours pas de nouvelle de la EleWatch sous AndroidWear ? Depuis le temps qu’elle est annoncée cette-là, ça devient l’Arlésienne.
Il faut donc changer la pile bouton tous les 3 mois si je comprend bien ?
Pour le coup ça me parait extrêmement faible comme autonomie et contraignant pour ce type de source.
A moins de penser à désactiver la fonction bluetooth … mais ce n’est pas vraiment le but lorsqu’on peut mesurer son activité y compris le sommeil.
@Natt : Par rapport aux divers capteurs du marché, l’objectif du bluetooth est juste la synchronisation.
Perso une synchronisation tous les 3 jours me suffit (si elle garde l’historique des derniers jours bien sur).
Withings garde dans le capteur O2 10 jours d’historique.
La synchro sert juste à balancer des notifications si l’on bouge pas ou si on a accompli les objectifs
wouai c’est pas fou.
ca fait à peine mieux que certains bracelets traqueurs à 30-50€
et si t’es prêt à mettre 187€ la dedans autant ajouter 50€ et prendre la moto360 v2
C’est très classe!