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[Test] Remember Me : Le jeu du grand écart

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Remember Me aura divisé la critique comme rarement auparavant, avec des notes très disparates dans les médias, suggérant qu’au delà de son curriculum purement technique, le…

Remember Me aura divisé la critique comme rarement auparavant, avec des notes très disparates dans les médias, suggérant qu’au delà de son curriculum purement technique, le jeu des français de DONTNOD est aussi affaire de sensibilité et d’immersion…. Analyse.

RM_PressTour_nologo_19

Un univers immersif

Si nous vous avions déjà révélé un top 5 des jeux se déroulant à Paris, il faut bien admettre que Remember Me offre une vision assez incroyable de notre capitale. Même les moins sensibles à la SF devraient apprécier le travail effectué par l’équipe de DONTNOD. L’avenir présenté ne donne clairement pas envie, mais le savant mélange de vestiges haussmanniens mêlé au design futuriste des gratte-ciels fait incontestablement mouche. C’est un point véritablement essentiel du soft, et de l’appréciation qui en découle. Comme toute œuvre picturale, il touchera plus ou moins la sensibilité du spectateur, mais pour une fois, le terme n’est pas galvaudé, Remember Me a fait l’objet d’une véritable direction artistique. Nous, on a été conquis.

RM_PressTour2013__01

Un scénario plaisant

L’histoire nous transporte dans un Néo-Paris dévasté, où les souvenirs sont devenus une denrée commercialisable. Ce business est géré par une société géante, nommé Memorize, censée nous apporter des jours meilleurs. Des agents dits “erroristes” tentent de mettre fin à ce système, en provoquant des actes bien souvent immoraux. Nilin, l’héroïne était l’une d’entre eux avant que ses souvenirs ne lui soient dérobés… Même si le jeu est sorti, on en dira pas plus sur les tenants et les aboutissants du périple. Sachez juste que si les protagonistes – Nilin en tête – sont parfois un peu caricaturaux, le mystère sur les origines de leurs actions nous pousse à aller plus loin. Une fois lancé, il est même assez difficile de lâcher le pad.

Si certains poncifs ne sont pas évités, le jeu interroge sur la légitimité d’une action militante. La bonne cause justifie-t-elle l’utilisation de la violence ? La question n’est certes pas traitée de manière philosophique, mais a le mérite d’exister. La bonne surprise vient aussi des « Memory Remix ». Ces moments, malheureusement trop rares dans le jeu, permettent de pénétrer dans la mémoire d’un personnage afin de modifier ses souvenirs. L’ensemble est dirigiste mais transcende le simple procédé cinématographique.

RM_PressTour_nologo_21

Un manque de liberté

Mais vous vous en doutez, Remember Me n’est pas exempt de reproches. Et ses plus belles qualités soulignent bien souvent ses plus gros défauts. La première déception réside dans l’écart entre la grandiloquence des décors, et la liberté permise par le titre. Ici, pas de petits chemins de traverse ou de magasins visitables ! On se sent à l’étroit dans des paysages censés être gigantesques. Un comble !
Une seule voie s’offre généralement à nous et les quelques objets cachés çà et là sont indiqués par des écrans holographiques. En résulte une linéarité assez frustrante, puisque les seuls moments où Nilin occupe un espace plus important sont réservés aux combats.

Ces affrontements, plutôt dynamiques, font penser à ceux de la série Batman, où l’esquive est primordiale. L’équipe de DONTNOD a mis en place une featurette nommée “Combo Lab”, qui permet de personnaliser ses combos en attribuant des atouts (bonus de santé, de puissance…) à chaque enchaînement. Sympathique, mais pas vraiment marquant. 

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Un gameplay assisté

Ces combats, dans l’ensemble agréables, permettent de ponctuer les très nombreuses phases de plateformes du jeu. Ici encore, bien que Nilin soit très agile, on aurait aimé plus de difficulté. On ne se perd jamais puisque les endroits à escalader sont indiqués. Ces moments très scriptés font d’ailleurs penser à Uncharted.

Les « Memory Remix » souffrent du même défaut. Rembobiner les moments importants de la vie de quelqu’un afin de pervertir sa vision du présent se révèle vraiment jouissif. Hélas, ces phases sont trop assistées, et donc assez faciles à compléter. Ici encore, l’idée donnait envie de plus de liberté. On rêverait de pouvoir effectuer ces voyages mémoriels avec tous les PNJ rencontrés. Choisir entre aider ou nuire à autrui apporterait une dimension encore plus intéressante à l’histoire de Nilin.

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Remember Me n’est peut-être pas un grand jeu, mais on éprouve un réel plaisir à le parcourir. Hélas, l’audace d’une direction artistique flamboyante se heurte souvent à un gameplay archaïque. L’équipe de DONTNOD a fait un choix, celui de raconter une histoire, au détriment d’un système de jeu qui aurait gagné à être plus ambitieux. L’amusement dépendra de la sensibilité de chacun, mais il serait en tout cas vraiment dommage de ne pas tenter l’expérience, Remember Me propose un des univers les mieux construits et les plus intéressants qu’il nous ait été donné de voir ces temps-ci.

Remember Me, disponible sur PC, Xbox 360 et PS3 (test réalisé sur Xbox 360)

Remember Me aura divisé la critique comme rarement auparavant, avec des notes très disparates dans les médias, suggérant qu’au delà de son curriculum purement technique, le jeu des français de DONTNOD est aussi affaire de sensibilité et d’immersion…. Analyse.

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Un univers immersif

Si nous vous avions déjà révélé un top 5 des jeux se déroulant à Paris, il faut bien admettre que Remember Me offre une vision assez incroyable de notre capitale. Même les moins sensibles à la SF devraient apprécier le travail effectué par l’équipe de DONTNOD. L’avenir présenté ne donne clairement pas envie, mais le savant mélange de vestiges haussmanniens mêlé au design futuriste des gratte-ciels fait incontestablement mouche. C’est un point véritablement essentiel du soft, et de l’appréciation qui en découle. Comme toute œuvre picturale, il touchera plus ou moins la sensibilité du spectateur, mais pour une fois, le terme n’est pas galvaudé, Remember Me a fait l’objet d’une véritable direction artistique. Nous, on a été conquis.

RM_PressTour2013__01

Un scénario plaisant

L’histoire nous transporte dans un Néo-Paris dévasté, où les souvenirs sont devenus une denrée commercialisable. Ce business est géré par une société géante, nommé Memorize, censée nous apporter des jours meilleurs. Des agents dits “erroristes” tentent de mettre fin à ce système, en provoquant des actes bien souvent immoraux. Nilin, l’héroïne était l’une d’entre eux avant que ses souvenirs ne lui soient dérobés… Même si le jeu est sorti, on en dira pas plus sur les tenants et les aboutissants du périple. Sachez juste que si les protagonistes – Nilin en tête – sont parfois un peu caricaturaux, le mystère sur les origines de leurs actions nous pousse à aller plus loin. Une fois lancé, il est même assez difficile de lâcher le pad.

Si certains poncifs ne sont pas évités, le jeu interroge sur la légitimité d’une action militante. La bonne cause justifie-t-elle l’utilisation de la violence ? La question n’est certes pas traitée de manière philosophique, mais a le mérite d’exister. La bonne surprise vient aussi des « Memory Remix ». Ces moments, malheureusement trop rares dans le jeu, permettent de pénétrer dans la mémoire d’un personnage afin de modifier ses souvenirs. L’ensemble est dirigiste mais transcende le simple procédé cinématographique.

RM_PressTour_nologo_21

Un manque de liberté

Mais vous vous en doutez, Remember Me n’est pas exempt de reproches. Et ses plus belles qualités soulignent bien souvent ses plus gros défauts. La première déception réside dans l’écart entre la grandiloquence des décors, et la liberté permise par le titre. Ici, pas de petits chemins de traverse ou de magasins visitables ! On se sent à l’étroit dans des paysages censés être gigantesques. Un comble !
Une seule voie s’offre généralement à nous et les quelques objets cachés çà et là sont indiqués par des écrans holographiques. En résulte une linéarité assez frustrante, puisque les seuls moments où Nilin occupe un espace plus important sont réservés aux combats.

Ces affrontements, plutôt dynamiques, font penser à ceux de la série Batman, où l’esquive est primordiale. L’équipe de DONTNOD a mis en place une featurette nommée “Combo Lab”, qui permet de personnaliser ses combos en attribuant des atouts (bonus de santé, de puissance…) à chaque enchaînement. Sympathique, mais pas vraiment marquant. 

RM_TGS_screenshot02

Un gameplay assisté

Ces combats, dans l’ensemble agréables, permettent de ponctuer les très nombreuses phases de plateformes du jeu. Ici encore, bien que Nilin soit très agile, on aurait aimé plus de difficulté. On ne se perd jamais puisque les endroits à escalader sont indiqués. Ces moments très scriptés font d’ailleurs penser à Uncharted.

Les « Memory Remix » souffrent du même défaut. Rembobiner les moments importants de la vie de quelqu’un afin de pervertir sa vision du présent se révèle vraiment jouissif. Hélas, ces phases sont trop assistées, et donc assez faciles à compléter. Ici encore, l’idée donnait envie de plus de liberté. On rêverait de pouvoir effectuer ces voyages mémoriels avec tous les PNJ rencontrés. Choisir entre aider ou nuire à autrui apporterait une dimension encore plus intéressante à l’histoire de Nilin.

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Remember Me n’est peut-être pas un grand jeu, mais on éprouve un réel plaisir à le parcourir. Hélas, l’audace d’une direction artistique flamboyante se heurte souvent à un gameplay archaïque. L’équipe de DONTNOD a fait un choix, celui de raconter une histoire, au détriment d’un système de jeu qui aurait gagné à être plus ambitieux. L’amusement dépendra de la sensibilité de chacun, mais il serait en tout cas vraiment dommage de ne pas tenter l’expérience, Remember Me propose un des univers les mieux construits et les plus intéressants qu’il nous ait été donné de voir ces temps-ci.

Remember Me, disponible sur PC, Xbox 360 et PS3 (test réalisé sur Xbox 360)

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Notre avis

Sensible
Note : 7  /  10

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