Ça a commencé avec le très décevant Animal Crossing : Happy Home Designer qui reprenait les assets et le moteur d’Animal Crossing : New Leaf, infiniment plus riche. On a ensuite eu le sympathique, mais recyclé Zelda : Tri Force Heroes, qui reprend une partie du bestiaire et le moteur de l’excellent A link Between Worlds.
Dans deux jours sortira également Animal Crossing : Amiibo Festival qui, si je ne l’ai pas testé personnellement, se fait assassiner par la presse, le trouvant d’une vacuité impressionnante. Pour la petite histoire, le jeu aurait dû être un free-to-play, mais demandant des amiibos pour fonctionner. Vous le trouverez demain, en magasin, au prix fort. Le même jour sortira Mario Tennis : Ultra Smash et le constat est strictement le même. Le jeu a été fait vite, chichement, parce qu’il fallait sortir le jeu avant Noël. Cette clef de lecture est extrêmement importante pour comprendre pourquoi Mario Tennis : Ultra Smash est une véritable déception.
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En vous plaçant dans le cercle et en appuyant sur le bouton correspondant, vous effectuerez une « frappe chance » qui ajoutera un effet déstabilisant chez l’adversaire. Ainsi, la frappe chance liftée (cercle rouge) fera reculer l’adversaire qui la renverra, la frappe chance coupée (cercle bleu) fera tournoyer le receveur ce qui l’immobilisera un instant, le lob (cercle jaune) ira particulièrement haut et loin, l’amorti (cercle gris) verra son rebond extrêmement réduit et le smash (violet) ira d’autant plus vite. Un dernier cercle, d’un violet scintillant, permettra de déclencher le fameux Ultra Smash, un coup extrêmement difficile à contrer pour quiconque y est confronté.
Mais il y a aussi les Mega Match. Ils sont similaires aux matchs classiques à ceci près que les Toads au bord du terrain distribuent régulièrement des Mega Champis aux joueurs. Ils permettent de devenir géant, ce qui élargit naturellement la couverture de terrain et la puissance des frappes sur une période limitée. Évidemment, celui sous l’effet d’un champignon possédera un énorme avantage sur son adversaire, mais la régularité de leur distribution fait que si un joueur passe un mauvais quart d’heure, l’autre en passera un peu de temps après.
Toutefois, le joueur resté petit n’est pas totalement dépourvu. S’il parvient à placer une frappe directement sur l’immense joueur (ce qui peut arriver plus facilement étant donné sa taille démesurée), il arrêtera instantanément les effets de son champignon et reprendra immédiatement sa taille normale. Un aspect stratégique intéressant qui, à mon sens, n’enlève pas le côté profondément déséquilibré et peu intéressant de cette règle.
[nextpage title=”Ultra rachitique”]
Enfin, si le jeu propose quelques revêtements dont certains sont plutôt amusants (comme ce terrain qui fait forcément rebondir la balle vers l’extérieur du cours), il n’y aura par contre qu’un seul et unique stade. Pour le dépaysement dans le royaume champignon, on repassera. Niveaux personnages disponibles, c’est passable, avec 15 figures connues du monde de Nintendo dont 4 à débloquer. Ils possèdent chacun leurs particularités en termes de vitesse, de puissance, de précision, etc. Il est également possible de débloquer une version « étoile » de chaque personnage, ce qui, je suppose, améliore ses performances sur le terrain, même si je vous l’avoue volontiers, je n’ai rien ressenti d’incroyable en pratique.
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