Si le labrador est le meilleur ami de l’homme, alors LUFTRAUSERS est sans aucun doute le meilleur ami de la pause-déjeuner. Le shooter aérien de Vlambeer a de l’adrénaline à revendre par camion-citerne.
La première chose que m’a appris LUFTRAUSERS, c’est que je prononce très mal les langues étrangères. La deuxième, c’est que je ne suis pas épileptique. La troisième, c’est que les hommes de Vlambeer, ici édités par Devolver (Hotline Miami), ont un sacré talent.
LUFTRAUSERS est un shooter aérien, on l’a dit, mais c’est surtout un pur jeu d’arcade dans l’esprit, extrêmement simple à comprendre (une interface épurée au possible, de la 2D) et extrêmement simple à prendre en main (on dirige son avion avec le stick, on tire avec le bouton A).
Comme dans tout shooter aérien, il s’agit de détruire tous ceux qui s’en prennent à votre peau : avions par dizaines, bateaux, sous-marins, etc., de plus en plus nombreux, de plus en plus agressifs, de plus en plus puissants. L’espace aérien est délimité verticalement par la mer et la troposphère alors qu’horizontalement, on peut se déplacer à droite ou à gauche sans limites.
En plus d’apprendre à maitriser correctement les déplacements de votre avion, vous devrez savoir gérer une donnée fondamentale : votre avion peut indéfiniment se réparer, et automatiquement, à condition que vous stoppiez les mitrailleuses pendant quelque temps. Un bon joueur passera donc sans cesse entre phases offensives (pour marquer des points, se débarrasser des ennemis les plus coriaces) et moments centrés sur la fuite, histoire de recouvrir sa santé pour repartir tout neuf au charbon.
Les leviers qui poussent à enchainer les runs sont éculés mais bien pensés : l’envie de scorer, de débloquer les succès, ainsi que de nouvelles technologies, en réussissant diverses missions (couler X navires de guerre, détruire X jets, etc.). Il sera possible de faire évoluer les 3 parties de son avion : l’arme (tirs multiples, missiles téléguidés, etc.), le corps (lié à la résistance) et le moteur (lié à la maniabilité).
Un mot sur la réalisation pour conclure. Visuellement, disons que c’est arty bobo, on aime ou on n’aime pas ; nous, on aime. D’autant plus qu’en dépit du gros barouf qui règne à l’écran après trois minutes de jeu, l’action reste toujours très lisible. Ah, et dernier détail mais non des moindres, l’OST est juste excellente.
Sous ses airs de jeu Flash prêt-à-jouer prêt-à-jeter, LUFTRAUSERS est bien plus technique et addictif que ne le laissent devenir ses graphismes minimalistes. La durée de vie peut facilement avoisiner les 10 heures de jeu si vous ambitionnez de réussir toutes les missions et débloquer les succès. Un shooter à l’ancienne, nerveux comme on les aime. On recommande.
LUFTRAUSERS, testé sur PC, également disponible sur PS3 et PS Vita. Prix conseillé autour de neuf euros.
La première chose que m’a appris LUFTRAUSERS, c’est que je prononce très mal les langues étrangères. La deuxième, c’est que je ne suis pas épileptique. La troisième, c’est que les hommes de Vlambeer, ici édités par Devolver (Hotline Miami), ont un sacré talent.
LUFTRAUSERS est un shooter aérien, on l’a dit, mais c’est surtout un pur jeu d’arcade dans l’esprit, extrêmement simple à comprendre (une interface épurée au possible, de la 2D) et extrêmement simple à prendre en main (on dirige son avion avec le stick, on tire avec le bouton A).
Comme dans tout shooter aérien, il s’agit de détruire tous ceux qui s’en prennent à votre peau : avions par dizaines, bateaux, sous-marins, etc., de plus en plus nombreux, de plus en plus agressifs, de plus en plus puissants. L’espace aérien est délimité verticalement par la mer et la troposphère alors qu’horizontalement, on peut se déplacer à droite ou à gauche sans limites.
En plus d’apprendre à maitriser correctement les déplacements de votre avion, vous devrez savoir gérer une donnée fondamentale : votre avion peut indéfiniment se réparer, et automatiquement, à condition que vous stoppiez les mitrailleuses pendant quelque temps. Un bon joueur passera donc sans cesse entre phases offensives (pour marquer des points, se débarrasser des ennemis les plus coriaces) et moments centrés sur la fuite, histoire de recouvrir sa santé pour repartir tout neuf au charbon.
Les leviers qui poussent à enchainer les runs sont éculés mais bien pensés : l’envie de scorer, de débloquer les succès, ainsi que de nouvelles technologies, en réussissant diverses missions (couler X navires de guerre, détruire X jets, etc.). Il sera possible de faire évoluer les 3 parties de son avion : l’arme (tirs multiples, missiles téléguidés, etc.), le corps (lié à la résistance) et le moteur (lié à la maniabilité).
Un mot sur la réalisation pour conclure. Visuellement, disons que c’est arty bobo, on aime ou on n’aime pas ; nous, on aime. D’autant plus qu’en dépit du gros barouf qui règne à l’écran après trois minutes de jeu, l’action reste toujours très lisible. Ah, et dernier détail mais non des moindres, l’OST est juste excellente.
Sous ses airs de jeu Flash prêt-à-jouer prêt-à-jeter, LUFTRAUSERS est bien plus technique et addictif que ne le laissent devenir ses graphismes minimalistes. La durée de vie peut facilement avoisiner les 10 heures de jeu si vous ambitionnez de réussir toutes les missions et débloquer les succès. Un shooter à l’ancienne, nerveux comme on les aime. On recommande.
LUFTRAUSERS, testé sur PC, également disponible sur PS3 et PS Vita. Prix conseillé autour de neuf euros.
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