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[Test] Lone Survivor : The Director’s Cut : Frayeur et tremblements [PS Vita]

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Lone Survivor, c’est l’histoire d’un rédacteur seul, chez lui, dans son lit, la Vita sur ses genoux, et qui flippe. Qui flippe même beaucoup. Si vous…

Lone Survivor, c’est l’histoire d’un rédacteur seul, chez lui, dans son lit, la Vita sur ses genoux, et qui flippe. Qui flippe même beaucoup.

Si vous nous lisez régulièrement, vous savez que le Lone Survivor de Jasper Byrne, dont la version originelle est sortie en mars 2012 sur PC, a débarqué il y a peu sur PS Vita et PS3 dans une version enrichie – et toujours aussi torturée.

LoneSurvivor1Lone Survivor, c’est l’histoire d’un jeune homme qui se réveille dans un rade qui sent la rouille et le sang. Les murs suintent, la musique prend aux tripes, vous comprenez alors assez vite que prendre la poudre d’escampette peut être une des meilleures idées que vous ayez eu depuis longtemps.

Très vite aussi, vous allez noter deux choses. Ou plutôt trois. La première, c’est que le style rétro 2D est parfaitement adapté au petit écran de la Vita. La deuxième, c’est que le Jasper Byrne, il a un sacré talent. Il nous a concocté une ambiance de dingue. Le choix des musiques, la qualité des bruitages, le malaise que dégage notre personnage, etc. Tous ces éléments participent à dresser une tension qui explosera ponctuellement lors de vos rencontres avec les *résidents* du coin. Du grand art ! La troisième est malheureusement moins flatteuse : si comme moi vous êtes faible sur les pattes arrières en matière d’orientation, vous allez avoir, au moins au début, du mal à vous repérer sur la carte, d’autant que les objectifs à atteindre ne sont jamais très clairs. Ce dernier point est sans doute quelque chose de voulu, mais cela conduit aussi, quand on enchaîne deux ou trois allers-retours pour rien, à de ponctuels cris de rage.

img0122_1379697767Mais quand j’y repense, tout est un peu compliqué dans Lone Survivor. On ne prend jamais vraiment de « plaisir », une tension en accouche d’une autre, irrémédiablement. Et puis on est seuls, tout le temps, dans la peau d’un personnage qui crie famine toutes les 3 minutes (à vous de récupérer de la nourriture dans les appartements vides), qui doit dormir toutes les 4, et qui hallucine gaiement toutes les 7.

L’aventure progressant, chacune de vos actions semble prendre du poids. Il faut tout économiser : les munitions sont extrêmement limitées, votre lampe de poche (le jeu joue beaucoup avec les ombres et les lumières) s’épuise en moins de deux, etc. C’est le stress ! Partout, tout le temps. En fait, Lone Survivor a le défaut de ses qualités, il s’adresse à un public de courageux et de patients. La difficulté n’est pas particulièrement élevée, c’est plutôt que ça peut vite devenir laborieux. Je me suis ainsi retrouvé deux ou trois fois à arpenter des couloirs déjà visités cinq fois parce que je n’avais plus de balles pour tuer un mutant qui me barrait le passage. Mais je vais vous dire, avec le recul, j’ai aimé ça.

img0003_1379697765La Vita est en plus une très bonne plateforme pour Lone Survivor, parce que le jeu prend toute sa dimension au calme, dans le noir, dans son lit. Cette édition Director’s Cut se pare en passant d’une traduction française bienvenue. Elle fixe aussi plein de petits éléments (bugs, gestion de la lumière), et promet, à qui termine le périple une première fois, de nouveaux objets, des quêtes, des nouvelles fins, etc.

Lone Survivor sur PS Vita, c’est ouiiii ! Le survival de Jasper Byrne donne parfois envie de se taper la tête contre le mur, mais la plupart du temps, il procure un étrange sentiment qui mêle angoisse et délectation. Un peu comme un bon film d’horreur. En tout cas, c’est avec des jeux comme ça que la console portable de Sony s’en sortira.

Lone Survivor, sur PS Vita, 12,99 euros

Lone Survivor, c’est l’histoire d’un rédacteur seul, chez lui, dans son lit, la Vita sur ses genoux, et qui flippe. Qui flippe même beaucoup.

Si vous nous lisez régulièrement, vous savez que le Lone Survivor de Jasper Byrne, dont la version originelle est sortie en mars 2012 sur PC, a débarqué il y a peu sur PS Vita et PS3 dans une version enrichie – et toujours aussi torturée.

LoneSurvivor1Lone Survivor, c’est l’histoire d’un jeune homme qui se réveille dans un rade qui sent la rouille et le sang. Les murs suintent, la musique prend aux tripes, vous comprenez alors assez vite que prendre la poudre d’escampette peut être une des meilleures idées que vous ayez eu depuis longtemps.

Très vite aussi, vous allez noter deux choses. Ou plutôt trois. La première, c’est que le style rétro 2D est parfaitement adapté au petit écran de la Vita. La deuxième, c’est que le Jasper Byrne, il a un sacré talent. Il nous a concocté une ambiance de dingue. Le choix des musiques, la qualité des bruitages, le malaise que dégage notre personnage, etc. Tous ces éléments participent à dresser une tension qui explosera ponctuellement lors de vos rencontres avec les *résidents* du coin. Du grand art ! La troisième est malheureusement moins flatteuse : si comme moi vous êtes faible sur les pattes arrières en matière d’orientation, vous allez avoir, au moins au début, du mal à vous repérer sur la carte, d’autant que les objectifs à atteindre ne sont jamais très clairs. Ce dernier point est sans doute quelque chose de voulu, mais cela conduit aussi, quand on enchaîne deux ou trois allers-retours pour rien, à de ponctuels cris de rage.

img0122_1379697767Mais quand j’y repense, tout est un peu compliqué dans Lone Survivor. On ne prend jamais vraiment de « plaisir », une tension en accouche d’une autre, irrémédiablement. Et puis on est seuls, tout le temps, dans la peau d’un personnage qui crie famine toutes les 3 minutes (à vous de récupérer de la nourriture dans les appartements vides), qui doit dormir toutes les 4, et qui hallucine gaiement toutes les 7.

L’aventure progressant, chacune de vos actions semble prendre du poids. Il faut tout économiser : les munitions sont extrêmement limitées, votre lampe de poche (le jeu joue beaucoup avec les ombres et les lumières) s’épuise en moins de deux, etc. C’est le stress ! Partout, tout le temps. En fait, Lone Survivor a le défaut de ses qualités, il s’adresse à un public de courageux et de patients. La difficulté n’est pas particulièrement élevée, c’est plutôt que ça peut vite devenir laborieux. Je me suis ainsi retrouvé deux ou trois fois à arpenter des couloirs déjà visités cinq fois parce que je n’avais plus de balles pour tuer un mutant qui me barrait le passage. Mais je vais vous dire, avec le recul, j’ai aimé ça.

img0003_1379697765La Vita est en plus une très bonne plateforme pour Lone Survivor, parce que le jeu prend toute sa dimension au calme, dans le noir, dans son lit. Cette édition Director’s Cut se pare en passant d’une traduction française bienvenue. Elle fixe aussi plein de petits éléments (bugs, gestion de la lumière), et promet, à qui termine le périple une première fois, de nouveaux objets, des quêtes, des nouvelles fins, etc.

Lone Survivor sur PS Vita, c’est ouiiii ! Le survival de Jasper Byrne donne parfois envie de se taper la tête contre le mur, mais la plupart du temps, il procure un étrange sentiment qui mêle angoisse et délectation. Un peu comme un bon film d’horreur. En tout cas, c’est avec des jeux comme ça que la console portable de Sony s’en sortira.

Lone Survivor, sur PS Vita, 12,99 euros

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