Allez, venez. Je suis sûr que vous mourrez d’envie de savoir si j’ai descendu Killer is Dead à cause du mode gigolo.
De manière générale, j’aime bien Suda 51. J’aime bien son esthétique, j’aime bien ses trips pshycho-graphiques sanglants et la symbolique qu’il y a dans ses jeux. J’aime aussi ses boss fight épiques qui demandent patience et persévérance. J’aime bien la maniabilité de ses jeux, parfois raides, mais qui demandent souvent d’être maîtrisés pour en sortir le meilleur.
Pourtant, Suda 51, c’est le grand mal-aimé du jeu vidéo. Objectivement, il n’a pas à rougir de sa ludothèque, mais franchement, il n’est pas bankable pour un sou. Il ne fait pas vendre et à mon humble avis ce n’est pas avec Killer is Dead que ça va s’arranger. Parce qu’à part les initiés qui achèteront le jeu d’occasion au quart du prix dans 6 mois, justement parce qu’ils sont initiés, personne n’ira se risquer dans ce jeu qui n’attire pas. Alors que le jeu, bien qu’il ne soit pas exempt de défauts, est très sympa. En fait pour résumer, si vous aimez les jeux de Suda 51, vous aimerez ce Killer is Dead. Si vous n’aimez pas, vous n’aimerez pas. C’est aussi simple que ça.
On commence avec les qualités du jeu. La première qui saute aux yeux est la direction artistique. C’est du gros cel shading, des ombres immenses, des textures simples… Bref, c’est une réalisation Suda 51. Si vous avez aimé les graphismes de Killer7 et de No More Heroes, vous allez aimer. Sinon, vous n’aimerez pas à coup sûr. Les musiques sont très bien, notamment les petites touches jazzy que l’on entend lors des temps de chargements. Elles mettent dans l’ambiance un peu enfumée du jeu, qui nous présente Mondo, ce héros tellement ténébreux, tellement viril, tellement typé James Bond. D’ailleurs son nom vient de là. “Bond” se prononce Bondo en japonais.
Niveau gameplay, on a le droit à du Bayonetta en beaucoup plus rigide et en légèrement plus exigeant. Un bouton pour frapper au sabre, un autre pour parer/esquiver, un bouton pour mettre un coup de poing et percer les gardes ennemies. Les joueurs de jeux de combats diront que c’est du “janken », du pierre-feuille-ciseau, et c’est vrai que c’est un peu le cas. Vous avez trois cas de figure possibles. Si l’ennemi attaque, vous devez esquiver puis contre-attaquer. Si l’ennemi pare, vous devez percer la garde au poing pour punir ensuite (voire faire usage du drill contre les boucliers). Si l’ennemi ne fait rien, vous devrez démarrer un combo. Le système de combat est ainsi plutôt équilibré. Assez facile à aborder au départ, il se complexifie par la suite et montre une véritable profondeur.
Malheureusement, on n’en profite pas tant que ça. Le jeu est un peu court et le bout du mode histoire se découvre au bout de 7 à 8 heures de jeu. On pourra toujours s’amuser un petit peu sur les quelques missions supplémentaires, faire du scoring, ou tenter les modes de difficultés plus élevés, mais ça reste maigre. Et d’ailleurs, maintenant que je vous ai parlé du mode histoire, alors parlons-en, de l’histoire. Elle n’est pas aussi intéressante que dans Killer7, ou aussi drôle que dans No More Heroes. Elle est juste incompréhensible, ou trop obscure pour que l’on puisse y comprendre quelque chose après la première partie. On comprend bien qu’il y a une symbolique autour des astres, mais c’est un peu tout. Je laisserai les joueurs en juger et donner leurs propres supputations sur le scénario.
Et puis, il y a le mode gigolo. Dites-vous que le jeu aurait eu 1 ou 2 points de plus dans la grande majorité des tests de la presse s’il n’y avait pas eu ce mode gigolo. En attendant, je reste sur ce que j’ai dit dans mon article sur mes impressions. Il s’agit de 5% du jeu, c’est bas du front et on s’en fiche. Si vous voulez les défauts qui importent vraiment de Killer is Dead, retenez que le jeu est un trop court et que l’histoire est décevante.
Vous savez déjà si vous aimez Killer is Dead, et vous savez déjà si vous n’aimez pas. Ce n’est pas le meilleur Suda 51, mais ce n’est pas un mauvais jeu non plus. Vous passerez un bon moment si vous aimez les bons beat em all et si vous aimez les jeux Suda 51. Et oubliez ce mode gigolo, c’est juste de la fichue provoc.
Le jeu sortira le 30 août 2013 sur Xbox 360 et PS3 pour 60 € environ.
De manière générale, j’aime bien Suda 51. J’aime bien son esthétique, j’aime bien ses trips pshycho-graphiques sanglants et la symbolique qu’il y a dans ses jeux. J’aime aussi ses boss fight épiques qui demandent patience et persévérance. J’aime bien la maniabilité de ses jeux, parfois raides, mais qui demandent souvent d’être maîtrisés pour en sortir le meilleur.
Pourtant, Suda 51, c’est le grand mal-aimé du jeu vidéo. Objectivement, il n’a pas à rougir de sa ludothèque, mais franchement, il n’est pas bankable pour un sou. Il ne fait pas vendre et à mon humble avis ce n’est pas avec Killer is Dead que ça va s’arranger. Parce qu’à part les initiés qui achèteront le jeu d’occasion au quart du prix dans 6 mois, justement parce qu’ils sont initiés, personne n’ira se risquer dans ce jeu qui n’attire pas. Alors que le jeu, bien qu’il ne soit pas exempt de défauts, est très sympa. En fait pour résumer, si vous aimez les jeux de Suda 51, vous aimerez ce Killer is Dead. Si vous n’aimez pas, vous n’aimerez pas. C’est aussi simple que ça.
On commence avec les qualités du jeu. La première qui saute aux yeux est la direction artistique. C’est du gros cel shading, des ombres immenses, des textures simples… Bref, c’est une réalisation Suda 51. Si vous avez aimé les graphismes de Killer7 et de No More Heroes, vous allez aimer. Sinon, vous n’aimerez pas à coup sûr. Les musiques sont très bien, notamment les petites touches jazzy que l’on entend lors des temps de chargements. Elles mettent dans l’ambiance un peu enfumée du jeu, qui nous présente Mondo, ce héros tellement ténébreux, tellement viril, tellement typé James Bond. D’ailleurs son nom vient de là. “Bond” se prononce Bondo en japonais.
Niveau gameplay, on a le droit à du Bayonetta en beaucoup plus rigide et en légèrement plus exigeant. Un bouton pour frapper au sabre, un autre pour parer/esquiver, un bouton pour mettre un coup de poing et percer les gardes ennemies. Les joueurs de jeux de combats diront que c’est du “janken », du pierre-feuille-ciseau, et c’est vrai que c’est un peu le cas. Vous avez trois cas de figure possibles. Si l’ennemi attaque, vous devez esquiver puis contre-attaquer. Si l’ennemi pare, vous devez percer la garde au poing pour punir ensuite (voire faire usage du drill contre les boucliers). Si l’ennemi ne fait rien, vous devrez démarrer un combo. Le système de combat est ainsi plutôt équilibré. Assez facile à aborder au départ, il se complexifie par la suite et montre une véritable profondeur.
Malheureusement, on n’en profite pas tant que ça. Le jeu est un peu court et le bout du mode histoire se découvre au bout de 7 à 8 heures de jeu. On pourra toujours s’amuser un petit peu sur les quelques missions supplémentaires, faire du scoring, ou tenter les modes de difficultés plus élevés, mais ça reste maigre. Et d’ailleurs, maintenant que je vous ai parlé du mode histoire, alors parlons-en, de l’histoire. Elle n’est pas aussi intéressante que dans Killer7, ou aussi drôle que dans No More Heroes. Elle est juste incompréhensible, ou trop obscure pour que l’on puisse y comprendre quelque chose après la première partie. On comprend bien qu’il y a une symbolique autour des astres, mais c’est un peu tout. Je laisserai les joueurs en juger et donner leurs propres supputations sur le scénario.
Et puis, il y a le mode gigolo. Dites-vous que le jeu aurait eu 1 ou 2 points de plus dans la grande majorité des tests de la presse s’il n’y avait pas eu ce mode gigolo. En attendant, je reste sur ce que j’ai dit dans mon article sur mes impressions. Il s’agit de 5% du jeu, c’est bas du front et on s’en fiche. Si vous voulez les défauts qui importent vraiment de Killer is Dead, retenez que le jeu est un trop court et que l’histoire est décevante.
Vous savez déjà si vous aimez Killer is Dead, et vous savez déjà si vous n’aimez pas. Ce n’est pas le meilleur Suda 51, mais ce n’est pas un mauvais jeu non plus. Vous passerez un bon moment si vous aimez les bons beat em all et si vous aimez les jeux Suda 51. Et oubliez ce mode gigolo, c’est juste de la fichue provoc.
Le jeu sortira le 30 août 2013 sur Xbox 360 et PS3 pour 60 € environ.
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