Sorti de nulle part, Grow Home est le petit projet maison d’un des studios de la constellation Ubisoft, Reflections Studios.
Frais. C’est réellement le sentiment qui ressort après avoir fini Grow Home. Un petit robot rouge atterrit sur une planète vierge et doit faire pousser une plante gigantesque jusqu’à son vaisseau, en vol stationnaire dans l’espace. La mer est bleue, le ciel aussi, la musique est planante, on est presque en vacances.
Sauf que pour faire grandir cette pousse immense, point d’arrosoir ou d’engrais. Il devra la grimper, puis chevaucher ses bourgeons afin de créer de nouvelles ramifications qui se planteront dans des îles, flottant majestueusement dans les airs. Certaines îles nourriront la plante et provoqueront la pousse du bourgeon principal.
Pour grimper, Reflections a opté pour une maniabilité Octodadesque. Si les jambes se contrôlent toutes seules, chaque bras est assigné à une gâchette. En appuyant dessus, le petit robot s’agrippera fermement à la surface atteignable la plus proche. On se retrouve ainsi à alterner les deux gâchettes en poussant le stick vers l’avant quand on veut grimper à une paroi verticale. Les chutes seront évidemment légion et le petit robot n’y survivra pas s’il s’écrase trop lourdement sur le sol, s’il se fait broyer par un objet lourd ou s’il reste trop longtemps dans l’eau.
Le petit robot est cependant très lent. Il sera donc conseillé de se servir de ce que la nature lui offre pour lui faciliter les déplacements. Les feuilles sur la pousse permettent de rebondir à grande vitesse et de prendre rapidement de la hauteur. Quant aux pâquerettes, il est possible de les cueillir pour s’en servir plus tard comme parachutes temporaires. Beaucoup d’autres interactions avec les plantes sont possibles, des feuilles deltaplanes, aux branches catapultes sans oublier les champignons rebondisseurs.
La progression est heureusement balisée par des petites bases rouges qui, une fois activées, servent de point de téléportation permanent au petit robot. La chute n’est donc pas irrémédiablement un retour à la case départ, car il sera toujours possible de se téléporter à la dernière base rencontrée.
L’aventure proposée n’est pas d’une folle longueur. Si vous êtes aussi rapide que moi, il vous suffira de 3 heures pour rallier votre vaisseau. Pour gonfler cette petite durée de vie, les développeurs ont placé un peu partout des petits cristaux à collectionner. Ces derniers vous faciliteront la vie et débloqueront au fur et à mesure des capacités supplémentaires, comme un meilleur contrôle de la caméra ou un petit jet pack pour mieux ajuster ses sauts. Une fois le jeu terminé, on vous proposera également une autre petite mission que je ne vous détaille pas, mais qui devrait bien vous occuper encore quelques heures.
On préfère Ubisoft comme ça. On le préfère quand il veut bien donner un peu d’espace de créativité aux nombreux développeurs qu’il a sous son giron. Le système de jeu de Grow Home est plaisant, rafraîchissant et parfaitement adapté au format qu’il vise : celui de petit jeu sympathique. Si vous restez sceptiques, sachez que son tout petit prix excuse facilement sa petite durée de vie. De plus, sa direction artistique colorée et caractéristique mérite que vous craquiez pour lui au moins dans le cadre d’une promotion quelconque. Pour les autres, laissez-vous porter dès maintenant par la grâce de ce magnifique petit titre sans prétention.
Grow Home est disponible sur Steam pour 8 euros.
Frais. C’est réellement le sentiment qui ressort après avoir fini Grow Home. Un petit robot rouge atterrit sur une planète vierge et doit faire pousser une plante gigantesque jusqu’à son vaisseau, en vol stationnaire dans l’espace. La mer est bleue, le ciel aussi, la musique est planante, on est presque en vacances.
Sauf que pour faire grandir cette pousse immense, point d’arrosoir ou d’engrais. Il devra la grimper, puis chevaucher ses bourgeons afin de créer de nouvelles ramifications qui se planteront dans des îles, flottant majestueusement dans les airs. Certaines îles nourriront la plante et provoqueront la pousse du bourgeon principal.
Pour grimper, Reflections a opté pour une maniabilité Octodadesque. Si les jambes se contrôlent toutes seules, chaque bras est assigné à une gâchette. En appuyant dessus, le petit robot s’agrippera fermement à la surface atteignable la plus proche. On se retrouve ainsi à alterner les deux gâchettes en poussant le stick vers l’avant quand on veut grimper à une paroi verticale. Les chutes seront évidemment légion et le petit robot n’y survivra pas s’il s’écrase trop lourdement sur le sol, s’il se fait broyer par un objet lourd ou s’il reste trop longtemps dans l’eau.
Le petit robot est cependant très lent. Il sera donc conseillé de se servir de ce que la nature lui offre pour lui faciliter les déplacements. Les feuilles sur la pousse permettent de rebondir à grande vitesse et de prendre rapidement de la hauteur. Quant aux pâquerettes, il est possible de les cueillir pour s’en servir plus tard comme parachutes temporaires. Beaucoup d’autres interactions avec les plantes sont possibles, des feuilles deltaplanes, aux branches catapultes sans oublier les champignons rebondisseurs.
La progression est heureusement balisée par des petites bases rouges qui, une fois activées, servent de point de téléportation permanent au petit robot. La chute n’est donc pas irrémédiablement un retour à la case départ, car il sera toujours possible de se téléporter à la dernière base rencontrée.
L’aventure proposée n’est pas d’une folle longueur. Si vous êtes aussi rapide que moi, il vous suffira de 3 heures pour rallier votre vaisseau. Pour gonfler cette petite durée de vie, les développeurs ont placé un peu partout des petits cristaux à collectionner. Ces derniers vous faciliteront la vie et débloqueront au fur et à mesure des capacités supplémentaires, comme un meilleur contrôle de la caméra ou un petit jet pack pour mieux ajuster ses sauts. Une fois le jeu terminé, on vous proposera également une autre petite mission que je ne vous détaille pas, mais qui devrait bien vous occuper encore quelques heures.
On préfère Ubisoft comme ça. On le préfère quand il veut bien donner un peu d’espace de créativité aux nombreux développeurs qu’il a sous son giron. Le système de jeu de Grow Home est plaisant, rafraîchissant et parfaitement adapté au format qu’il vise : celui de petit jeu sympathique. Si vous restez sceptiques, sachez que son tout petit prix excuse facilement sa petite durée de vie. De plus, sa direction artistique colorée et caractéristique mérite que vous craquiez pour lui au moins dans le cadre d’une promotion quelconque. Pour les autres, laissez-vous porter dès maintenant par la grâce de ce magnifique petit titre sans prétention.
Grow Home est disponible sur Steam pour 8 euros.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.