N’allons pas jouer les étonnés, depuis son premier Forza Motosport, Turn 10 ne s’est jamais vraiment planté et il n’y avait donc aucune raison pour que le septième opus fasse exception à la règle. Ou plutôt si, il y en avait une de raison. En effet, de manière assez surprenante, Microsoft avait profité de l’E3 2017 pour mettre l’accent sur l’aspect esthétique de son jeu. Bien sûr, l’arrivée prochaine de la Xbox One X et le passage au « tout-4K » (à prononcer en faisant attention aux mauvais jeux de mots) était une excellente occasion de parler graphismes, mais le fait est qu’en dehors des superlatifs liés à la beauté du jeu, on était un peu restés sur notre faim.
Heureusement, Turn 10 a ensuite changé de stratégie et la campagne marketing a davantage tourné autour des améliorations liées à l’expérience de jeu. Le studio a commencé à parler du nouveau mode carrière. Sur le principe, on reste dans les pas de Forza Motorsport 6, mais avec une certaine influence de Forza Horizon 3 : il est possible de changer beaucoup plus souvent de style de conduite grâce aux différentes compétitions proposées. L’idée est aussi de permettre au joueur de s’identifier encore un peu plus à son avatar avec de nombreux choix cosmétiques (combinaisons, gants…) et un système d’expérience là encore inspiré de Forza Horizon 3 et qui vient offrir un choix de trois récompenses à chaque niveau.
Ces options de personnalisation du Driveatar ne sont pas désagréables, mais ce n’est pas ça qui fait un bon jeu de caisses. Sur ce plan là, Forza Motorsport 7 n’innove pratiquement pas en reprenant la majorité des fonctionnalités de son prédécesseur. L’excellent gameplay de Forza Motorsport 6 est donc toujours de mise, ce qui n’est évidemment pas pour nous déplaire. On retrouve un système intelligent qui pousse le joueur à évoluer petit à petit en désactivant progressivement les différentes aides de jeu. Les puristes de la simulation prendront un malin plaisir à critiquer ces assistances qui sont pourtant le gage d’une grande accessibilité : le néophyte évolue avec son jeu et gagne tranquillement en assurance.
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Vous vous doutiez qu’après notre évocation du « tout-4K », il fallait un aparté technique. En effet, non content d’être le plus beau des Forza Motorsport, ce septième opus n’est rien de moins que le plus beau jeu de caisses du moment. La modélisation des bagnoles, le dessin des circuits ou les multiples effets graphiques sont autant de claques que l’on prend en 3840×2160… pourvu que votre PC ait les reins solides. La version Xbox One X devrait être du même niveau et conserver, elle aussi, l’exemplarité de l’animation. En toutes circonstances, nous avons effectivement pu compter sur du 60 ips. Allez, pour le principe et montrer à Turn 10 qu’il y a toujours moyen de progresser : sur Forza 8, boostez le son des camions et virez-moi ces doublages français qui font insulte à votre travail.
Forza Motorsport 7, disponible dès le 3 octobre sur Xbox One et PC
Les visuels qui illustrent ce test sont des visuels éditeur.
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