On retrouve également cette maniabilité aux petits oignons qui offre un équilibre idéal entre la conduite permissive d’un jeu arcade et la finesse d’une simulation. Le moteur physique est parfait et on s’amuse à jouer des freinages tardifs, des récupérations limites et des survirages à n’en plus finir. Accessible sans être délirant, le gameplay de Forza Horizon 3 est probablement ce qu’il se fait de mieux dans l’univers arcade, surtout lorsqu’on désactive toutes les aides. Une témérité qui ne se solde pas par une difficulté trop élevée, mais par des sensations plus prononcées. Bref, on s’éclate (encore) plus.
[nextpage title=”Ce qui change par rapport à Horizon 2″]
Une carte repensée
Horizon 2 offrait une map composée de différentes régions du monde. Dans le troisième épisode, tout se passe en Australie. Mais rassurez-vous, les décors sont très variés, tant au niveau visuel que du gameplay. On fonce à tombeau ouvert de la plage aux forêts sauvages, en passant par la métropole illuminée de mille lumières quand vient la nuit. Horizon 3 est encore plus resplendissant que le 2 et seuls les très légers ralentissements vous rappelleront que vous êtes sur une Xbox One et non dans un rêve.
L’hôtel des ventes
On peut désormais revendre ses bolides dans Horizon 3. Plus qu’un simple “vide-garage”, l’hôtel des ventes se rapproche de Fifa Ultimate Team (ou d’eBay) puisqu’il est possible de définir un prix de départ, une durée, etc. On peut évidemment vendre des voitures modifiées et se faire dans la foulée une petite marge. Le résultat est intéressant, puisqu’on accède alors à un mini jeu de gestion sur lequel certains passeront probablement des heures.
Un VRAI mode online
C’était le gros défaut d’Horizon 2. FH3 corrige le coche de fort belle manière, puisque les modes sont nombreux, invitant à se balader en groupe à 350 km/h ou à s’affronter comme des charognards dans des courses. On apprécie l’usage intelligent des Drivatars et l’affrontement entre groupes rivaux. Enfin, se faire le solo en coop est une excellente idée.
Love me I’m Famous
Grosse nouveauté, le système de FANS permet de débloquer de nouveaux environnements de courses et même plus. Si on garde également le concept de points d’XP pour la progression, c’est bien notre popularité qui nous fera progresser. On peut ainsi façonner soi-même son championnat. Petit plus : les Défis Collector deviennent personnalisables avec la possibilité de diffuser sa création aux autres joueurs de la planète.
Beaucoup de contenu avant les DLC
S’appuyant sur les bolides modélisés depuis Forza 5, Horizon 3 compte pas moins de 350 véhicules aux caractéristiques propres. Ajoutez une quantité gigantesque de défis, courses, challenges et un mode online ultra varié et vous obtenez de quoi vous amuser pour les deux prochaines années.
Un petit HIC ?
Parfait ? Presque. Pour savourer FH3, il sera préférable de disposer d’un excellent PC (si vous jouez sur PC), d’un ensemble baquet + volant et d’une excellente connexion internet. Cela ne veut pas dire que vous n’apprécierez pas de jouer au pad sur une Xbox One avec une connexion Free d’un abonnement pas cher chopé à une vente privée. Mais la quintessence du jeu se révèle sur une grosse config’. Voilà, c’est le seul reproche que l’on peut faire. Autre petit bémol : la communauté. Si celle-ci est plutôt fair play, on doit tout de même se taper le Kevin de base qui se plaît à défoncer les autres concurrents dans une course de vitesse. Mais c’est sans doute propre au jeu en ligne, non ?
Forza Horizon 3, disponible le 27 septembre, sur Xbox One et PC (Windows 10)
PS : les visuels qui illustrent ce test sont des visuels éditeurs
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