La licence Hokuto No Ken a beau afficher un âge plutôt avancé, il n’en reste pas moins qu’elle demeure toujours aussi vendeuse. La preuve : Tecmo Koei s’est décidé à la mettre à profit sur consoles de salon, dans une sorte de Dynasty Warriors-like qui tire sans s’en cacher une seule seconde sur la corde du fan service. Sans doute un peu trop d’ailleurs…
Les premières impressions en terme de jeu vidéo sont bien souvent les bonnes. Lors de notre première entrevue avec le soft lors de l’E3 2010, nous avions été à la fois charmés par le fait de contrôler le personnage capable de balancer 100 coups de latte à la seconde, et déçus par les mécanismes de jeu qui semblaient alors déjà datés. Malheureusement, la version finale du soft ne semble pas avoir franchement évoluée vis à vis de la pré-version en question. Ainsi, le soft, développé par une équipe interne de chez Tecmo Koei (OMEGA Force devait être occupé…) traîne un nombre plutôt impressionnant de casseroles, qui iront même de quoi refroidir les fans les plus fidèles. Sans toutes vous les citer, on relèvera tout de même une réalisation graphique banale, un frame-rate souvent poussif, une caméra capricieuse, un gamplay basique et souvent imprécis, et j’en passe. Pour vous donner une idée, dites vous que les combats sont cette fois bien plus mous que ceux proposés au sein d’un Dynasty Warriors (qui pourtant n’est déjà pas réputé pour ce point précis), et qu’il est plutôt pénible de devoir “retenir” ses coups pour en placer le nombre exact sur les ennemis, et ce afin d’éviter que Ken ne se mette à balancer un “atatatatata” automatique le rendant vulnérable, et vous faisant dans le même temps perdre à chaque fois 5 bonnes secondes. C’est d’autant plus pénible que le squelette des différents niveaux ne semble jamais vraiment changer, puisque vous serez amenés la plupart du temps à vous rendre d’un point A, infesté d’ennemis ne demandant qu’à mordre la poussière, à un point B, là encore habité par des gros chauves à crêtes dont le but est de se manger des traces de doigts dans le torse jusqu’à explosion. Ambiance. Pourtant, certains affrontements soutenus sont vraiment agréables à mener, dans le sens où les développeurs ont pensé à intégrer la plupart des attaques de la montagne de muscles (que vous devrez débloquer au fur et à mesure de votre progression, via un damier de compétences). De la même façon, le fait qu’il soit possible de jouer à 2 en écran splitté, et de camper des personnages annexes, est vraiment plaisant, tout comme l’idée d’avoir inclus des doublages Japonais. Mais une fois tous les arguments pesés dans la balance, il en ressort malheureusement que la pauvreté des mécanismes de jeu couplée à la répétitivité des missions écrasent les bonnes intentions dont le soft est parsemé. Rageant…
Le verdict ?
Les +
L’esprit de la licence respecté à la lettre
Certains combats, jouissifs !
La présence du doublage Japonais
Les –
Gameplay trop peu précis
Loin de briller graphiquement parlant
Trop répétitif
Les premières impressions en terme de jeu vidéo sont bien souvent les bonnes. Lors de notre première entrevue avec le soft lors de l’E3 2010, nous avions été à la fois charmés par le fait de contrôler le personnage capable de balancer 100 coups de latte à la seconde, et déçus par les mécanismes de jeu qui semblaient alors déjà datés. Malheureusement, la version finale du soft ne semble pas avoir franchement évoluée vis à vis de la pré-version en question. Ainsi, le soft, développé par une équipe interne de chez Tecmo Koei (OMEGA Force devait être occupé…) traîne un nombre plutôt impressionnant de casseroles, qui iront même de quoi refroidir les fans les plus fidèles. Sans toutes vous les citer, on relèvera tout de même une réalisation graphique banale, un frame-rate souvent poussif, une caméra capricieuse, un gamplay basique et souvent imprécis, et j’en passe. Pour vous donner une idée, dites vous que les combats sont cette fois bien plus mous que ceux proposés au sein d’un Dynasty Warriors (qui pourtant n’est déjà pas réputé pour ce point précis), et qu’il est plutôt pénible de devoir “retenir” ses coups pour en placer le nombre exact sur les ennemis, et ce afin d’éviter que Ken ne se mette à balancer un “atatatatata” automatique le rendant vulnérable, et vous faisant dans le même temps perdre à chaque fois 5 bonnes secondes. C’est d’autant plus pénible que le squelette des différents niveaux ne semble jamais vraiment changer, puisque vous serez amenés la plupart du temps à vous rendre d’un point A, infesté d’ennemis ne demandant qu’à mordre la poussière, à un point B, là encore habité par des gros chauves à crêtes dont le but est de se manger des traces de doigts dans le torse jusqu’à explosion. Ambiance. Pourtant, certains affrontements soutenus sont vraiment agréables à mener, dans le sens où les développeurs ont pensé à intégrer la plupart des attaques de la montagne de muscles (que vous devrez débloquer au fur et à mesure de votre progression, via un damier de compétences). De la même façon, le fait qu’il soit possible de jouer à 2 en écran splitté, et de camper des personnages annexes, est vraiment plaisant, tout comme l’idée d’avoir inclus des doublages Japonais. Mais une fois tous les arguments pesés dans la balance, il en ressort malheureusement que la pauvreté des mécanismes de jeu couplée à la répétitivité des missions écrasent les bonnes intentions dont le soft est parsemé. Rageant…
Le verdict ?
Les +
L’esprit de la licence respecté à la lettre
Certains combats, jouissifs !
La présence du doublage Japonais
Les –
Gameplay trop peu précis
Loin de briller graphiquement parlant
Trop répétitif
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