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[Test] Battlefield Hardline : Nickel, la police !

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À peine un an et demi après le lancement hasardeux de Battlefield 4, la série revient avec Hardline. Un épisode d’un genre nouveau, difficilement comparable à…

À peine un an et demi après le lancement hasardeux de Battlefield 4, la série revient avec Hardline. Un épisode d’un genre nouveau, difficilement comparable à ses prédécesseurs.

Battlefield-Hardline-Real-Gameplay.mp4_snapshot_03.12_2014.05.28_13.03.29

L’annonce de l’arrivée de Battlefield Hardline avait de quoi étonner. À peine remis du fiasco lié au lancement de Battlefield 4, les joueurs étaient confrontés à un nouveau titre, abandonnant totalement l’aspect militaire de la série. Il n’a pas fallu longtemps pour que les plus suspicieux y voient une version « reskinée » de l’épisode précédent. Mais après de longues heures passées sur le solo et le multi, force est de constater que ce n’est pas le cas.

Anecdotiques auparavant, les campagnes de Battlefield sont de plus en plus mises en avant par ses producteurs. Hardline ne déroge pas à la règle, et livre pour la première fois un solo notable, qui ne sert pas juste d’entrainement contre des bots avant d’aller jouer en ligne. Mis en scène à la manière d’une série télé policière sur Netflix, le titre nous place dans les boots du sergent Mendoza, un brave cubain naturalisé qui a la patte ferme avec les brigands. Il est accompagné d’une équipe de choc, incarnée par des acteurs déjà aperçus dans des séries comme The Shield ou NCIS. Si le jeu n’évite pas de nombreux poncifs (tous les policiers sont corrompus), on apprécie l’humour un peu bourrin, comparable à des films comme Bad Boys.

battlefield-hardline-nick

Les graphismes ne sont pas mauvais, mais ne transcendent pas le genre. Un peu dommage, d’autant que la série nous avait habitué à des claques visuelles monumentales. La version PC s’en sort évidemment mieux, notamment en termes d’aliasing. Le solo se rattrape néanmoins en proposant un gameplay favorisant une approche furtive ou bourrine. En montrant votre badge d’officier, la plupart des ennemis lâcheront leurs armes, ce qui vous laissera quelques secondes pour les coffrer. Ce système vous rapporte des points, qui débloquent de nouvelles armes exclusives, ce qui encourage à jouer le good cop.

Cette feature, bien qu’excessivement efficace (on peut immobiliser jusqu’à 3 ennemis avec un badge…) évite de trop jouer le Rambo avant les derniers chapitres du jeu. Toujours dans cette optique, le titre vous demande de chercher des indices contre des récompenses. Grâce à un smartphone digne de l’Inspecteur Gadget, vous pouvez résoudre des enquêtes en relation avec la vôtre. Ce n’est pas passionnant dans les faits, mais cela permet d’épaissir un peu plus le scénario de cette campagne dotée d’une honnête durée de vie (8 à 10 h).

Battlefield-Hardline-12-minute-singleplayer-footage

« Ouais mais t’façon, le solo, c’est pour les noobs. BF, c’est du multi » peut-on déjà entendre au loin. Ça tombe bien, puisqu’Hardline propose une vision un peu différente de ce dernier, décliné en sept modes bien distincts. Certains, comme Conquête, sont connus de la série tandis que d’autres s’inspirent de grands jeux (Sauvetage est un ersatz légèrement modifié de Counter Strike).

L’ambiance digne d’un film de Michael Mann a le mérite d’être innovante même si elle ne plaira pas à tout le monde. Mais la problématique inhérente à chaque Battlefield reste la même : Faire qu’un titre conçu pour se jouer en équipe soit également amusant pour des milliers de joueurs seuls. La disparition des gros véhicules blindés et des avions refocalise l’intérêt des combats sur l’infanterie. Les joutes sont nerveuses, et les maps, hélas peu nombreuses (neuf seulement) alternent espaces dégagés et exigus.

battlefield-hardline-gameplay-beta

Les voitures, dont la conduite convainc plus que celle des motos permettent de rejoindre rapidement un coin de la carte et poussent souvent les joueurs à partir en groupe. Idéal pour la prise éclair d’un point stratégique. L’ajout du grappin et de la tyrolienne (déjà présent dans l’add-on BF2 : Special Forces !) est très appréciable et permet d’insuffler une certaine verticalité dans le gameplay au sol, tout en favorisant l’entraide.

Une des principales nouveautés réside dans le fameux « Poursuite Infernale », qui s’apparente à un mode conquête en mouvement, puisqu’il faut capturer des véhicules (et non des lieux) en roulant à toute vitesse pour marquer des points. Il cristallise à lui seul les arguments des futurs amateurs et pourfendeurs du jeu. Ses courses-poursuites proposent un fun immédiat, et des vrais moments épiques, mais n’ont plus grand-chose à voir avec la série. Sacrilège de plus, le mode permet d’engranger énormément d’expérience, ce qui déplaira aux puristes. Vous l’aurez compris : si vous ne vous prenez pas trop au sérieux, vous pourriez bien vous amuser avec ce Hardline.

tgs_hotwire_glades_drivers_1080p_face_touchup

Hardline perd en stratégie ce qu’il gagne en dynamisme. S’il ne peut pas être vraiment considéré comme un Battlefield canonique, il propose une campagne plutôt solide ainsi qu’un multi axé sur le fun immediat. Quelques ajouts permettent de dynamiser les déplacements et l’entente entre les joueurs, et font oublier le manque de véhicules lourdement blindés. Les joueurs qui n’attendent pas un épisode classique profiteront d’un défouloir plutôt innovant.

À peine un an et demi après le lancement hasardeux de Battlefield 4, la série revient avec Hardline. Un épisode d’un genre nouveau, difficilement comparable à ses prédécesseurs.

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L’annonce de l’arrivée de Battlefield Hardline avait de quoi étonner. À peine remis du fiasco lié au lancement de Battlefield 4, les joueurs étaient confrontés à un nouveau titre, abandonnant totalement l’aspect militaire de la série. Il n’a pas fallu longtemps pour que les plus suspicieux y voient une version « reskinée » de l’épisode précédent. Mais après de longues heures passées sur le solo et le multi, force est de constater que ce n’est pas le cas.

Anecdotiques auparavant, les campagnes de Battlefield sont de plus en plus mises en avant par ses producteurs. Hardline ne déroge pas à la règle, et livre pour la première fois un solo notable, qui ne sert pas juste d’entrainement contre des bots avant d’aller jouer en ligne. Mis en scène à la manière d’une série télé policière sur Netflix, le titre nous place dans les boots du sergent Mendoza, un brave cubain naturalisé qui a la patte ferme avec les brigands. Il est accompagné d’une équipe de choc, incarnée par des acteurs déjà aperçus dans des séries comme The Shield ou NCIS. Si le jeu n’évite pas de nombreux poncifs (tous les policiers sont corrompus), on apprécie l’humour un peu bourrin, comparable à des films comme Bad Boys.

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Les graphismes ne sont pas mauvais, mais ne transcendent pas le genre. Un peu dommage, d’autant que la série nous avait habitué à des claques visuelles monumentales. La version PC s’en sort évidemment mieux, notamment en termes d’aliasing. Le solo se rattrape néanmoins en proposant un gameplay favorisant une approche furtive ou bourrine. En montrant votre badge d’officier, la plupart des ennemis lâcheront leurs armes, ce qui vous laissera quelques secondes pour les coffrer. Ce système vous rapporte des points, qui débloquent de nouvelles armes exclusives, ce qui encourage à jouer le good cop.

Cette feature, bien qu’excessivement efficace (on peut immobiliser jusqu’à 3 ennemis avec un badge…) évite de trop jouer le Rambo avant les derniers chapitres du jeu. Toujours dans cette optique, le titre vous demande de chercher des indices contre des récompenses. Grâce à un smartphone digne de l’Inspecteur Gadget, vous pouvez résoudre des enquêtes en relation avec la vôtre. Ce n’est pas passionnant dans les faits, mais cela permet d’épaissir un peu plus le scénario de cette campagne dotée d’une honnête durée de vie (8 à 10 h).

Battlefield-Hardline-12-minute-singleplayer-footage

« Ouais mais t’façon, le solo, c’est pour les noobs. BF, c’est du multi » peut-on déjà entendre au loin. Ça tombe bien, puisqu’Hardline propose une vision un peu différente de ce dernier, décliné en sept modes bien distincts. Certains, comme Conquête, sont connus de la série tandis que d’autres s’inspirent de grands jeux (Sauvetage est un ersatz légèrement modifié de Counter Strike).

L’ambiance digne d’un film de Michael Mann a le mérite d’être innovante même si elle ne plaira pas à tout le monde. Mais la problématique inhérente à chaque Battlefield reste la même : Faire qu’un titre conçu pour se jouer en équipe soit également amusant pour des milliers de joueurs seuls. La disparition des gros véhicules blindés et des avions refocalise l’intérêt des combats sur l’infanterie. Les joutes sont nerveuses, et les maps, hélas peu nombreuses (neuf seulement) alternent espaces dégagés et exigus.

battlefield-hardline-gameplay-beta

Les voitures, dont la conduite convainc plus que celle des motos permettent de rejoindre rapidement un coin de la carte et poussent souvent les joueurs à partir en groupe. Idéal pour la prise éclair d’un point stratégique. L’ajout du grappin et de la tyrolienne (déjà présent dans l’add-on BF2 : Special Forces !) est très appréciable et permet d’insuffler une certaine verticalité dans le gameplay au sol, tout en favorisant l’entraide.

Une des principales nouveautés réside dans le fameux « Poursuite Infernale », qui s’apparente à un mode conquête en mouvement, puisqu’il faut capturer des véhicules (et non des lieux) en roulant à toute vitesse pour marquer des points. Il cristallise à lui seul les arguments des futurs amateurs et pourfendeurs du jeu. Ses courses-poursuites proposent un fun immédiat, et des vrais moments épiques, mais n’ont plus grand-chose à voir avec la série. Sacrilège de plus, le mode permet d’engranger énormément d’expérience, ce qui déplaira aux puristes. Vous l’aurez compris : si vous ne vous prenez pas trop au sérieux, vous pourriez bien vous amuser avec ce Hardline.

tgs_hotwire_glades_drivers_1080p_face_touchup

Hardline perd en stratégie ce qu’il gagne en dynamisme. S’il ne peut pas être vraiment considéré comme un Battlefield canonique, il propose une campagne plutôt solide ainsi qu’un multi axé sur le fun immediat. Quelques ajouts permettent de dynamiser les déplacements et l’entente entre les joueurs, et font oublier le manque de véhicules lourdement blindés. Les joueurs qui n’attendent pas un épisode classique profiteront d’un défouloir plutôt innovant.

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