Le jeu démarre sur votre embauche au sein de Nook Immobilier. Cette agence s’occupe de construire et décorer les maisons de leurs clients. Chaque jour, vous êtes libre de vos activités, vous pouvez soit démarcher un client dans la rue (ou avec une carte amiibo, on y reviendra plus tard) ou bien aller voir Marie (l’adjointe au maire d’Animal Crossing : New Leaf) afin qu’elle vous confie un projet immobilier municipal, comme l’école ou l’hôpital de la ville par exemple.
Quel que soit votre choix, vous devrez respecter un thème qui peut varier de « carte blanche » à « je veux vivre dans un coffre à jouets ». Parfois, les clients apporteront certaines de leurs affaires et vous devrez les intégrer à la décoration générale. Meubles, papier peint, jardin, forme et couleur de la maison, ambiance sonore, les choix de personnalisations ne manquent pas et se débloquent au fur et à mesure des clients et des jours.
Le jeu n’a aucun algorithme de vérification. Une cliente m’a par exemple demandé une maison remplie de champignons. J’ai ainsi posé au centre d’une grande pièce vide la chaise et la table qu’elle m’a données et j’ai validé la maison au bout de 10 secondes. La cliente était aussi ravie que celle avec qui j’avais passé une heure à élaborer une décoration recherchée. Ainsi, les thèmes, loin d’être coercitifs, sont plus des aides à l’inspiration qu’une vraie difficulté.
Quant à l’ergonomie globale du titre, elle est plutôt agréable et placer des meubles n’aura jamais été aussi simple. Le glisser-déposer fonctionne très bien et un plan quadrillé en vue du dessus permet de garder un œil sur l’espace disponible de la pièce. Les meubles sont rangés dans des onglets en haut de l’écran tactile et sont parfois rangés de manière curieuse. Après de nombreuses heures de jeu, il arrivera encore au joueur de chercher pendant plusieurs minutes un objet étrangement rangé. Il est donc conseillé de bien se souvenir du nom des objets afin de les rechercher via un petit moteur de recherche intégré bien pratique.
[nextpage title=”Un relent mercantile”]
La substantifique moelle du jeu vient donc de l’aspect partage du titre. Toutefois, cet aspect saura se faire attendre et j’ai bien failli passer à côté. En effet, vous n’en verrez la couleur qu’au bout d’un certain nombre de commandes réalisées. En ce qui me concerne, le titre m’a permis d’y accéder qu’au bout de dix heures de jeu. Dix longues heures durant lesquelles je n’ai rien fait d’autre que de créer des maisons, créer des maisons et encore créer des maisons. Tout simplement, parce qu’il n’y a rien d’autre à faire à l’exception, peut-être, de visiter les maisons que l’on a faites. Bref, si vous ne prenez pas un intense plaisir à cette activité, Animal Crossing: Happy Home Designer n’est certainement pas pour vous.
Le jeu est compatible avec des cartes amiibos représentant certains personnages (dont quelques emblématiques) d’Animal Crossing. Vous pourrez ainsi construire une maison pour Kéké Laglisse ou l’Amiral, mais seulement si vous avez la bonne carte amiibo. Elles seront vendues en booster de 3 cartes au hasard dont le prix reste à déterminer. Une fois que vous aurez terminé la maison d’un personnage, vous pourrez également enregistrer la maison sur la carte afin de la faire visiter à un ami, simplement en lui prêtant ladite carte. Ajoutez à cela du placement de produit, certes bien implémenté, mais qui enlève encore au capital sympathie d’un titre qui demande déjà au joueur de sortir souvent son porte-monnaie.
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