[nextpage title=”L’anticipation”]
Bienvenue dans le plus grand magasin du monde, où le statut de client est un privilège qui se mérite ! Tout est à vendre et tout peut s’acheter, pour peu que vous disposiez de la somme demandée sur votre compte en banque. La journée des différents personnages mis en scène au sein de ce temple dédié au dieu de la consommation se révèle aussi loufoque qu’inquiétante…
James Lovegrove nous offre un regard glaçant sur les dérives du consumérisme en poussant le concept de la grande surface à son paroxysme. Le sujet n’est peut-être pas très original mais le rythme fluide, l’humour incisif et la description du macrocosme qu’est la grande surface composent un tableau très réussi qui fait fortement penser à J.G Ballard.
La zone du dehors – Alain Damasio
En 2084, la vie des habitants de Cerclon est régie par leur système démocratique. Chaque année, les individus sont en effet évalués par leurs pairs et obtiennent un classement qui leur indique leur statut pour l’année à venir. Un état de fait que n’accepte pas La Volte, mouvement protestataire qui tente tant bien que mal de changer les mentalités. L’inefficacité de leurs actions les poussera à aller toujours plus loin dans leur lutte contre le système. À la fois hommage et contre pied au classique d’Orwell, le roman d’Alain Damasio narre la lutte d’un groupe contre le système, de sa radicalisation à l’après-révolution. Un livre qui divise beaucoup en raison de ses prises de position, de son écriture riche (certains passages sont d’une intensité rarement atteinte à l’écrit) et de sa philosophie, mais qui ne vous laissera pas indifférent.
Les héros meurent aussi – Matthew Stover
Au sein d’une société de castes qui se sert du divertissement comme soupape de sécurité, Hari Michaelson bénéficie d’un statut à part : il est Caine, l’assassin légendaire dont les aventures sur le monde parallèle d’Autremonde sont suivies par le monde entier. Forcé de repartir pour une nouvelle aventure suite à la disparition de son ex-femme, il lui faudra affronter les puissants de deux mondes pour avoir une chance de s’en sortir. Si le pitch ne promet qu’un roman bas du front de plus, Matthew Stover livre en réalité un roman d’action de haute volée doublé d’une réflexion sur la violence et le divertissement. L’efficacité du roman, qui alterne les séquences haletantes sur Autremonde et la vision glaçante d’une société pas si éloignée de la nôtre sur Terre, vous fera enchaîner les chapitres les uns après les autres. Si l’histoire se suffit à elle-même, le livre est le premier volume d’une tétralogie dont seul le premier tome a été traduit en français.
Demain les chiens – Clifford D. Simak
Les chiens sont l’espèce dominante sur Terre. Pourtant, certains récits parlent d’une époque où la planète était dirigée par l’Homme, espèce mystérieuse dont l’existence est aujourd’hui légende. Ce recueil rassemble les huit contes que les chiens se racontent au coin du feu, quand la nuit devient sombre, à l’heure où l’Histoire et le mythe se confondent…
Considéré comme un classique par les amateurs de SF, le roman de Simak n’est pourtant pas très connu du grand public. Un fait bien difficile à expliquer tant l’ouvrage déborde de qualités : tour à tour poétique, mélancolique, humoristique… les différentes nouvelles s’imbriquent en un tout cohérent dont la beauté n’a rien à envier aux Chroniques Martiennes de Bradbury. Si vous ne devez lire qu’un livre de cette sélection, c’est celui-là.
Malevil – Robert Merle
Suite à une catastrophe ayant ravagée la Terre, quelques paysans s’organisent pour préserver la civilisation au sein du château de Malevil, dont la cave leur a permis d’échapper à la mort. L’absence de femmes, les ressources limitées et la difficulté de la survie font de cette décision un défi quotidien qui mettra à rude épreuve l’humanité des quelques survivants.
Près de trente ans après Ravage (de Barjavel), Robert Merle signait l’autre roman post-apocalyptique français (qui, lui, n’a pas pris une ride). Raconté sous la forme du journal du personnage principal, la vie de ces quelques paysans décidés à survivre à l’anéantissement de la race humaine en conservant un système sociétal se montre d’autant plus passionnante qu’elle demeure crédible tout au long du roman.
La Nef des Fous – Richard Paul Russo
Dans un vaisseau aux dimensions de planète entière, l’humanité erre au milieu de l’espace à la recherche d’un monde habitable, depuis des centaines d’années. Personne ne se souvient pourquoi le genre humain a quitté la Terre, mais les bonnes habitudes ne sont pas perdues. Des castes se sont formées dans la carcasse mécanique, dont les religieux et les « aristocrates » qui dirigent les opérations. A la faveur d’un soulèvement de la population, Bartolomeo Aguilera, handicapé équipé d’un exosquelette va être entraîné dans une mission de reconnaissance qui n’a rien d’anodine. Partant d’un postulat rappelant la bande dessinée Le Transperceneige, La Nef des Fous ne s’arrête pas à la description, passionnante, de la transposition des luttes sociétales humaines. Le roman de Russo plonge rapidement dans la crainte des ombres, de l’inconnu, qui cache autant d’espoir que de désillusions cruelles. Écrit avec un immense talent, ce livre agite les souvenirs angoissant d’Alien, les rêves fous de Star Trek, et la radicalité d’une SF crade et sans néon. Prix Philip K.Dick en 2001.
L’Image de Pierre – Dino Buzzati
Un scientifique de renom, Ermmanno Ismani, est envoyé avec sa femme, Elisa, dans un laboratoire secret au sein de la mystérieuse zone 36. Il se murmure qu’un panel exceptionnel de chercheurs travaille sur une arme atomique qui pourrait changer le monde. Les mystères se raccordent, les parties s’assemblent au fur et à mesure des rencontres pour former une réalité dont le pouvoir est supérieur a tout ce qui a été inventé jusqu’à présent. Basé essentiellement sur son rebondissement central, L’Image de Pierre est difficile à résumer. Sous le style d’une rare élégance de Buzzati réside une réflexion brillante sur l’auto-détermination et les limites de l’aveuglement volontaire face à un projet autant technique que profondément ancré dans les valeurs humaines. Un parallèle parfait avec le Désert des Tartares dans lequel, là aussi, la solitude est source de bien des erreurs.
Le Syndrome du Scaphandrier – Serge Brussolo
L’écrivain français signe avec Le Syndrome du Scaphandrier une histoire tout à fait étonnante qui embrasse le point de vue d’un “rêveur”. Artistes d’un nouvelle époque, les rêveurs ont la capacité de plonger dans leur sommeil pour en rapporter des trésors, matérialisés dans la vie réelle sous forme d’ectoplasmes, ensuite vendus à la population plus ou moins chers selon leur taille et leur forme. Réflexion sur la vie de l’artiste, Le Syndrome du Scaphandrier est également un récit d’une poésie et d’une sensibilité rares.
[nextpage title=”Aventure et action”]
L’Humanité a parcouru la galaxie et colonisé de nombreux mondes, aux formes de vie et aux philosophies diverses. Maintenir la paix dans ces conditions s’avère impossible, et la guerre fait souvent rage entre les différentes factions existantes. Rien qui n’empêche cependant les recherches sur les Laymils, ancienne civilisation mystérieusement disparue il y a des milliers d’années et dont il ne reste que des ruines. Découvrir le secret de leur extinction deviendra une priorité quand l’humanité sera confrontée à un danger qui menace de causer sa perte.
Impossible de résumer une intrigue de près de 4000 pages en quelques mots, le bref résumé ci-dessus ne fait donc que présenter les prémices d’une intrigue tentaculaire qui met en scène des dizaines de personnages au sein d’un mélange entre Space opera et Hard SF. Une histoire et un univers riche, remplis de concepts scientifiques, de réflexion et de moments de bravoure, où l’effort de départ nécessaire est récompensé au fur et à mesure du récit. Réservez votre été ! (si vous désirez découvrir l’auteur en douceur, on vous conseille Dragon déchu, « petit » roman de moins de 700 pages).
Les Guerriers du Silence – Pierre Bordage
Trilogie phare mais moins connue que d’autres de ces œuvres, Les Guerriers du Silence de Pierre Bordage est un voyage initiatique d’une multitude de personnages dans un monde space opera diablement bien construit. Tout en mesure, Bordage dépeint un combat mystique et violent entre deux forces, mais un combat qui ne se déroule que dans le cerveau de ses participants. Un grand cycle qui questionne sur le contrôle des masses, et de la pensée, des régimes totalitaires.
La voix du couteau – Patrick Ness
À bientôt 13 ans, Todd Hewitt sera le dernier à atteindre l’âge d’homme, toutes les femmes de Nouveau Monde ayant succombé au virus du Bruit depuis la guerre contre les Spackles. Le Bruit, cette maladie qui permet à tous d’entendre en permanence ce que pensent les autres, qui remplit votre tête, qui ne s’arrête jamais. Jusqu’au jour où Todd découvre un endroit où le bruit se tait. Après Quelques minutes après minuit, Patrick Ness signe un nouveau chef d’œuvre qui s’adresse à un public bien plus large que les seuls adolescents. Le meilleur moyen d’apprécier le roman reste d’y plonger tête la première, l’auteur utilisant parfaitement la narration à la première personne pour faire vivre son personnage grâce à une écriture qui épouse les contours de sa pensée et nous implique comme rarement dans l’aventure. Flamboyant premier tome d’une excellente trilogie, La voix du couteau est un uppercut porté aux romans Young Adult sans âme ni originalité qui se multiplient sur les étals des magasins.
Avance rapide – Michael Marshall Smith
Stark pourrait passer pour le cliché du détective privé, si ce n’est qu’il s’habille avec goût et qu’il apprécie la compagnie des chats. Sans compter un léger, un tout petit détail : il possède un don unique, si particulier qu’il n’en parle à personne sous peine d’être pris pour un fou. Un don qui lui sera bien utile quand l’enquête de routine qu’on lui a confié se révèle bien plus compliqué que prévu. Se déroulant dans une ville futuriste fantasque dont chaque quartier permet à l’auteur de faire preuve d’une imagination débridée, Avance rapide est un roman policier qui prend peu à peu une tournure intime en distillant les informations sur le passé de son héros. L’humour omniprésent et le foisonnement d’idées s’additionnent pour nous faire passer un très bon moment qui ne donne qu’une envie : se ruer sur les autres écrits de Michael Marshall (notamment L’homme qui dessinait des chats, très bon recueil de nouvelles).
Cycle de Tschaï – Jack Vance
Ecrit dans les années 60, le Cycle de Tschaï est un planet opera qui fait directement écho aux récits pulp, comme Flash Gordon. Aventure qui se dévore sans temps mort, le cycle suit Adam Reith, astronaute écrasé sur une planète étrange avec sa propre culture, ses peuples et surtout ses conflits. Un must-have injustement méconnu.
[nextpage title=”Les inclassables”]
Manchester. La ville pluvieuse est emplie de drogués à la recherche des sensations extrêmes du Vurt, un psychotrope en forme d’une plume dont la couleur détermine le trip et sa dangerosité. Car le Vurt est une autre dimension, où les règles sont bien différentes de celles de la réalité. Scribble, lui, recherche le trip ultime, LA plume légendaire capable de lui offrir un voyage à nul autre pareil. Pour son premier roman, Jeff Noon frappe fort. Mix entre Alice au pays des merveilles et Trainspotting saupoudré d’acide onirique, le texte déploie au fil des pages un imaginaire étrange qui donne l’impression d’évoluer dans un véritable trip. On y perd pied, on se laisse entraîner par le rythme du texte et on le referme en se disant qu’il ne ressemble à rien de ce qu’on a déjà lu. Accroc, on revient alors régulièrement chercher sa dose dans les ouvrages de l’auteur (Pollen, NymphoRmation et autres Needle in the groove).
Desolation road – Ian McDonald
Le docteur Alimantado s’installe sur Mars, dans un coin perdu qu’il nomme Desolation Road. Il y sera peu à peu rejoint par une galerie de personnages tous plus étranges les uns que les autres, qui donneront naissance à une véritable ville qui attirera encore davantage de déjantés. Ian McDonald est aujourd’hui un auteur reconnu dont on présente plus les succès (Le fleuve des dieux, Roi du matin, reine du jour, etc.). Son premier roman, discrètement sorti en 1989 chez Robert Laffont, est pourtant un petit bijou qui raconte, chapitre après chapitre, la croissance d’une ville sur le sol martien. On pense une fois encore aux Chroniques martiennes, et pourtant l’écrivain se détache rapidement du modèle pour tracer sa propre route, à mi-chemin entre le recueil de nouvelles et le roman, qui lui permet de tenter beaucoup de choses au sein d’un ensemble qui demeure cohérent.
Des milliards de tapis de cheveux – Andreas Eschbach
Sur une petite planète isolée, le commerce des tapis de cheveux est une tradition qui influence l’ensemble de la société. Tissés en l’honneur de l’empereur depuis des générations, ils sont ensuite expédiés dans l’espace pour aller décorer son palais. Lorsque des rumeurs sur la mort de l’empereur commencent à se répandre, c’est l’ensemble du système qui risque d’être chamboulé. Encore un recueil de nouvelles organisées de manière à former une histoire globale, l’originalité résidant cette fois dans le point de vue employé. On commence en effet par suivre un tisseur isolé, puis un marchand se rendant en ville, puis un instituteur de la ville, jusqu’à remonter à l’origine de la tradition des tapis de cheveux. La SF se mêle au conte pour donner un ouvrage d’une beauté mélancolique qui dénonce de nombreux travers de la nature humaine.
Le moineau de Dieu – Mary Doria Russell
L’homme a découvert la vie extra-terrestre sur Rakhat, une planète située à quelques années-lumière de la Terre, et y a envoyé une équipe en 2019 afin de prendre contact. À son retour, le père Emilio Sandoz est mutique et refuse de se défendre des horreurs dont on l’accuse. Qu’a donc vécu le seul survivant de l’expédition ? Le nom de Mary Doria Russell ne vous dit probablement rien. Elle signe pourtant ici une des grandes pages de l’histoire de la SF grâce à ses personnages vivants, son intrigue impeccablement rythmée (qui alterne entre flash-back et confrontations de Sandoz avec ses supérieurs) et surtout la place laissée à l’émotion du lecteur. Tous les clichés qui pourraient alourdir le propos sont évités avec une habileté impressionnante pour un premier roman, le résultat final étant exempt de toute scorie. La crainte ressentie en apprenant l’existence d’une suite (Children of God, jamais traduite) à ce qui demeure un ouvrage autonome est infondée : tout aussi bien écrite, elle soulève de nouvelles questions tout en remettant son prédécesseur en perspective de manière si naturelle qu’on en oublierait presque qu’elle n’a pas été pensée en amont.
Cristallisation Secrète – Yôko Ogawa
Sur une île indéfinie, à une époque floue, les habitants se réveillent un matin avec une étrange sensation. Des objets, des éléments de la faune, de la flore, ont disparu. Peu importe les efforts pour s’en souvenir, les mots se sont volatilisés en même temps que ce qu’ils définissent. L’héroïne a pourtant conservé certaines babioles appartenant à sa mère, comme traces d’un passé. Mais il faut se méfier, car la nouvelle Police du Souvenir enferme quiconque essaye de se rappeler.
Sublime histoire dystopique, Cristallisation Secrète peut être vue comme une variation plus ou moins fantastique de 1984. La question de la disparition est perçue comme un renoncement à ce qui définit la possibilité d’imaginer, de définir le monde et de se l’approprier. C’est en un sens l’ultime privation de liberté. L’effacement de soi est le premier symptôme d’une dictature, et Ogawa y mêle une tension étouffante autant qu’une beauté éclairée.
Darwinia – Robert-Charles Wilson
Une belle nuit de mars 1912, une partie de l’Europe disparaît soudainement, emportant avec elle ses habitants. Quelques heures plus tard, le territoire arraché est remplacé par une nouvelle terre à la faune et à la flore inconnue. Ce qui est désormais appelé Le Miracle est suffisamment étrange pour qu’un groupe d’aventuriers aillent explorer cette Terra Incognita pour en étudier les formes de vie. Mais ce bouleversement a une raison qui ne se limite pas aux plantes et aux animaux.
Structuré en deux axes, le récit de Robert-Charles Wilson est assez irrégulier dans son second. Une partie ampoulée et pleine d’un mysticisme intéressant mais assez fourre-tout, alors qu’une bonne part du roman se focalise sur l’expédition en elle-même et la plongée au cœur d’un biotope fascinant. Imaginatif, florissant, passionnant dans sa réécriture de l’Histoire avec un Londres réduit à une vieille ville-frontière de western, Darwinia vaut la découverte malgré une portion finale décevante. Tout de même prix Aurora et et Hugo en 1999.
Silo – Hugh Howey
Dans un futur post-apo indeterminé, l’humanité s’est réfugiée sous terre, dans un immense silo de presque 200 étages. Des écrans diffusent constamment les alentours du silo, des paysages morts et gris qui rassurent les habitants quant à leur condition d’habitants souterrains. Ceux qui demandent à sortir voient leur vœu exaucé. Mais avant de partir et de mourir des radiations, ils ont une dernière mission : nettoyer les caméras. Tout cela est-il vrai ? Les écrans retranscrivent réellement la réalité ? Silo est avant tout un livre d’ambiance qui plonge le lecteur dans un univers fermé, oppressant, mais diablement riche. Howey joue parfaitement avec sa plume et son histoire pour tenir le lecteur en haleine jusqu’à la dernière ligne. Un petit bijou encore méconnu.
Cristal qui songe – Théodore Sturgeon
Comme dans Les plus qu’humains, Théodore Sturgeon traite dans Cristal qui songe de la différence (et des difformités) dans une aventure qui marque notamment par la singularité de ses personnages. Maltraité par son père adoptif, le petit Horty Bluett décampe du cocon familial et trouve refuge dans un cirque itinérant. Là, il rencontrera des nains, des monstres en tous genre, mais également un ancien médecin appelé le Cannibale qui étudie de mystérieux cristaux vivants…
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La série du “livre sans nom” par Anonyme est aussi une petite perle 😉
Si on parle de celui qui ressemble à du Tarantino, je ne suis pas sur du côté SF.
Il est dommage que la série des robots de Isaac Azimov ne fasse pas partie de ce classement… Vraiment dommage ! Il y a aussi, dans les perles “des fleurs pour Algernon” … Pour ne citer qu’eux !
Pour asimov, le top concerne les oeuvres pas très connues justement… Sinon il serait blindé de références faciles à trouver comme asimov, mais aussi dune, hyperion ou fondation…
Oui, Fondation, c’est très très bien aussi. Mais les robots de par la profondeur des l’analyse des lois de la robotique et de leur mise en situation, m’a laissé un impérissable souvenir… Ma jeunesse sans internet et des livres de SF qui parlaient de futur avec des fiches perforées… 🙂
Shari des guerriers du silence!! bonne pub!!
Stephen baxter – Les univers Multiples XD
Il y a aussi Spin de Robert Charles Wilson qui mériterait d’être connu.
Je plussoie, spin est excellent !
Spin est excellent. Les suites complètent l’univers bien que la magie opère bien mieux sur le premier tome.
Je ne connais pas la zone du dehors.
Mais il me semble qu’être évalué par ses pairs me semble être la meilleure façon qui soit pour savoir qui mérite quoi.
En tout cas, c’est le coeur de l’algorithme google. C’est aussi ce que propose les linkedin et autres site socio-professionnels. Je vais lire ce bouquin pour comprendre en quoi c’est pire que notre système d’exploitation des femmes, des immigrés, des jeunes… etc…
Merci pour cette référence.
Je te recommande grandement cette lecture et c’est là dessus que se porte l’ensemble de la réflexion de l’oeuvre.
Sans apporter de réponses, le livre soulève beaucoup de questions sur la notion de démocratie et de contrôle, de castes etc…
Selon moi, même si tu n’aimes pas le livre, il peut t’amener à une réflexion intéressante et riche.
Si tu apprécies, l’auteur a aussi sorti un autre roman : la horde du contrevent, très bien écrit lui aussi 🙂
Vraiment super comme dossier : de quoi équiper sa bibliothèque pour l’été qui arrive ! Au top !
Merci !
J’ajouterais Planète à gogos, écrit en 1953 par Frederik Pohl et Cyril M. Kornbluth : dans le genre anticipation, à la fois drôle et effrayant : il s’agit d’un monde envahi par la publicité, qui modèle la vie des individus. Excellent, mais surtout intéressant étant donné la place qu’ont pris la pub et la consommation dans la société actuelle !
C’est aussi le livre qui m’est venu tout de suite en tête. Sa suite “les gogos contre-attaquent” est également géniale. Les deux livres sont disponibles en une seule édition poche.
“La nuit des temps” de Barjavel mérite aussi le détour.
C’est un grand classique SF, il est déjà très connu 🙂
La saga “Honor Harrington” est assez peu connu en France également (Pourtant excellente) : Un Space Opera de grande qualité
Oui en effet, un cycle de 13 tomes pour le moment, vraiment bien, l’auteur a construit une base technologique solide est très détaillé, qui évolue au court de l’histoire est qui va fortement influencer les stratégies de combat spatial…. Bref un régal !
“Les Chevaliers d’Émeraude” 12 Tomes d’heroic fantasy !
J’ai beaucoup apprécié cette saga.
Oui enfin là c’est un classement SF…
A découvrir aussi RADIX de Alfred Angelo ATTANASIO
Roman-univers, roman culte, démesuré et baroque, Ou se mêlent extraterrestre, quête initiatique, action…
La liste vient de vos connaissances personnelles ou d’une autre source ?
+1 pour Barjavel et aussi “En remorquant Jehovah” (et les deux autres) de James Morrow
http://audiable.com/boutique/cat_litterature-etrangere/en-remorquant-jehovah/
Nos connaissances uniquement, tout a été lu (et apprécié) dans cette liste (et on a pas regardé ailleurs !).
Je vous recommande fortement :”Autoroute sauvage” de Gilles Thomas, ressorti sous le nom de :”Terre sauvage” par Julia Verlanger. Et toujours du même auteur : “La légende des niveaux fermés”.
Pour ce qui n’ont pas vu le film tout pourris qui en a été tiré je vous recommande vivement : ” La stratégie Ender” d’Orson Scott Card”.
Bonne lecture !
J’adore Julia Verlanger!!!
Idem pour “La stratégie Ender”, qui est un bouquin absolument génial !
“Des milliards de tapis de cheveux” et “Crystal qui songe” sont en effet des chef-d’oeuvre.
De Damasio, auteur rare, on peut citer aussi “la horde du contrevent”.
L’ombre du Shrander reste ma pépite la moins connue de ma bibliothèque.
Si vous souhaitez piocher quelques idées de lectures de “l’imaginaire”, ça ce passe ici :).
http://www.senscritique.com/liste/Livres_mon_TOP_de_l_Imaginaire/186149
On trouverait d’autres références complémentaires dans celles citées dans cet article qui montre la valeur de la SF comme “Littérature pour temps incertains” : https://methodos.revues.org/4178
Merci pour cet article qui va me faire découvrir quelques oeuvres.
Sinon , le cycle de Tshaï existe aussi en BD.
“LES DERNIERS HOMMES” de Pierre Bordage, une incroyable petite série!
“L’ ombre du bourreau” de Gene WOLF
“Le dernier homme sur la Terre était assis tout seul dans une pièce. Il y eut un coup à la porte.” Nouvelle de Fredric BROWN (extrait de “Une étoile m’a dit” un bouquin qui a changé ma vision de la vie)
Très bons choix, sans me vanter je les ais lus presque tous lus.
Je vous conseille Mission Terre de Ron Hubbard. L’auteur peut être décrié (il est le fondateur de la scientologie…) mais ses bouquins datent d’avant cette époque et franchement je me suis bien marré en lisant ça ! Les mésaventures du mec le plus pourri de l’univers face au beau gosse naïf à qui tout réussi. C’est plein d’humour, des gadgets, des voyages interstellaires, c’est vraiment prenant ! Il est dans mon top 10
Et un autre auteur : Iain M. Banks pour le cycle de la Culture, c’est décalé et j’aime beaucoup son style. C’est une société futuriste, anarchiste, sans argent et gérée par des IA qui ont un vrai statut d’existence. On peut choisir la forme que l’on souhaite, la liberté est vraiment totale ! Ça fait rêver.
Il y a d’autres perles mais ça devient long
Jo
Très bons choix, sans me vanter je les ais lus presque tous.
Je vous conseille Mission Terre de Ron Hubbard. L’auteur peut être décrié (il est le fondateur de la scientologie…) mais ses bouquins datent d’avant cette époque et franchement je me suis bien marré en lisant ça ! Les mésaventures du mec le plus pourri de l’univers face au beau gosse naïf à qui tout réussi. C’est plein d’humour, des gadgets, des voyages interstellaires, c’est vraiment prenant ! Il est dans mon top 5
Et un autre auteur : Iain M. Banks pour le cycle de la culture, c’est décalé et j’aime beaucoup son style. Une société futuriste anarchiste sans argent et gérée par des IA.
Il y a d’autres perles mais ça devient long.
Jo
Oui enfin ça se perd en longueur quand même, avec de plus en plus de relents idéologiques au fil des tomes…
Très bons choix, je les ais lus presque tous
Je vous conseille Mission Terre de Ron Hubbard. L’auteur peut être décrié (il est le fondateur de la scientologie…) mais ses bouquins datent d’avant cette époque et franchement je me suis bien marré en lisant ça ! Les mésaventures du mec le plus pourri de l’univers face au beau gosse naïf à qui tout réussi. C’est plein d’humour, des gadgets, des voyages interstellaires, c’est vraiment prenant ! Il est dans mon top 5
Et un autre auteur : Iain M. Banks pour le cycle de la culture, c’est décalé et j’aime beaucoup son style
Je vous conseille ce titre, issu du monde du jeu vidéo, et qui est un ovni parmi les grands de la science-fiction :
“Rien ne nous survivra (le pire est avenir)” de Maïa Mazaurette
https://www.amazon.fr/Rien-nous-survivra-pire-avenir/dp/2354080514
Trés bon dossier, merci beaucoup !
De mon côté je vous conseille Jasper Fforde et sa série des Thursday Next, un bijou d’inventivité où les livres prennent vie.
Je rajoute ma petite contribution avec “Le troupeau aveugle” de John Brunner. Roman d’anticipation de 1972 ou l’auteur imagine le monde 30 ans plus tard: pollution, microbes résistants aux médicaments, surexploitation des ressources naturelles… Un tableau sur une année extrêmement pessimiste à son époque qui par moments se rapproche dangereusement de notre société actuelle. Et une fin de roman presque tragique mais inéluctable.
Très bon dossier, un grand merci. Pour ceux ne l’ayant pas lu, le cycle d’Ender est très bon.
super dossier !, “des fleurs pour Algernon” est incontournable (également passé en téléfilm). La SF est extrement vaste, en vrac : van vogt et la faune de l’espace, le mode des A…, les chroniques de durdane de jack vance, dune, blade runner… de franck herbert, 2001… de arthur c. clarck, les robots, fondations… d’asimov. Un jour comme ce qui s’est passé sur marvel qui était considéré comme de la sous-bd quand j’étais ado, cela sera révélé au grand public, et là cela va faire très mal à tous les détracteurs…
Le Cycle des Inhibiteurs, d’Alastair Reynolds. Je vous préviens c’est velu !
Sans oublier “Le passage” de Justin Cronin qui mélange histoire de vampires et monde post apocalyptique très prenant.
Les guerriers du Silence et Pierre Bordage font parti de mes coups de cœur !
Je recommande !
B
je vous conseille le livre “Je suis une légende”, qui est bien meilleur que le film avec Will Smith. (je n’ai pas vu le film “Le survivant” avec Charlton Heston)
Dans le livre, le titre prend vraiment tout son sens…
Article très sympa 🙂 Merci
Les armuriers d’Isher et le Cycle du Ā de Van Vogt sont deux livres bien sympathiques aussi.
demain les chiens! bravo! oui un bouquin envoutant et méconnu…
dans la même veine il y a “les plus qu’humains” de theodore sturgeon
Très bon conseil du cycle des inhibiteurs plus bas…
Je conseille aussi Un feu sur l’abîme de Vernor Vinge pour son côté de la gestion des différent types d’intelligence.
Starplex de Sawyer pour son côté optimiste et une histoire top et qui se lit toute seule.
L’homme dans le labyrinthe de Silverberg, juste parce que ! Meilleur livre que j’ai lu sur le thème.
Jusqu’au coeur du Soleil de D.Brin et La Captive du temps perdu de Vernor Vinge pour le côté enquête SF ^^
La Paix Eternelle de Haldeman, un des très rares livres où on se demande encore où est l’antagoniste (La Guerre éternelle est pas mal aussi)
Pour moi des livres un peu moins connus mais excellents !
De Damasio, il y a aussi la horde du contrevent qui est génial.
martiens go home de Frederic Brown (preté 4 fois, racheté 4 fois) et les nouvelles de Frederic Brown en général.
le cycle des “Base Venus” d’Arthur c. Clarke et P. Preuss (ce que je suis en train de relire)
Azazel d’Isaac Asimov (bourré d’humour) (un démon qui se foire à chaque fois, pas sf, mais écrit par un maitre de l’anticipation)
le cycle de “la cité des robots” avalisé par Isaac Asimov, mais non écrit par lui.
Excellent dossier sur le sujet de la SF (au sens large) , je vais lire en quantité durant ces vacances. Merci beaucoup !
Article que je garde au chaud en favoris. Carbone modifié de Richard Morgan dans le genre blade runner