Il est arrivé, tel un raid aérien en pleine guerre ou plutôt, telle une gourde d’eau fraîche en plein désert, car si la nouvelle génération de consoles est gâtée question jeux de caisses, côté simulation, c’est plutôt le désert.
Notre test a été effectué sur Xbox One, car tant qu’à faire, autant pouvoir comparer ce fameux Project CARS à la référence sur console : Forza 5.
[nextpage title=”Plus complet que Forza 5″]
[nextpage title=”Auto-approuvé par Evelyne Dhéliat”]
Le jeu regorge de ces petits détails qui ont une influence directe sur le gameplay. Cela va des catégories représentées (et des vraies règles appliquées) à la gestion des dégâts, des consommables (essence et pneus) ou encore de l’I.A . (en mode PRO) qui réagit de façon réaliste. La physique des voitures est assez proche de la réalité même si l’inertie est un peu légère, ce qui impacte sur les transferts de masse. On découvre alors sur console les blocages de roues, les vrais, ceux qui sont parfois utiles pour placer la voiture. On apprécie l’impact des irrégularités de la route sur la conduite ou encore les plaisirs du freinage non linéaire. Mais les détails sont également caractéristiques des véhicules donnant à chacun une identité et un gameplay uniques : KERS, Launch Control, et même… néant pour les plus anciens bolides (Lotus 72D Cosworth). Ainsi, chaque catégorie de véhicule nécessitera un apprentissage qui lui est propre. On en arriverait presque à aimer la boîte manuelle si l’ergonomie de la manette de la Xbox One le permettait : il est impossible de rétrograder tout en contrôlant son freinage, même pour les doigts les plus souples.
[nextpage title=”Pour grand public très averti”]
Une orientation que l’on retrouve dans tous les aspects du jeu. D’ailleurs vous décidez de tout dans le jeu. C’est à vous d’activer les essuie-glaces, d’allumer les phares, de choisir les stratégies de stand, de gérer votre consommation d’essence et l’usure des pneus. Idem pour le HUD : vous pouvez afficher une tonne d’infos (plan du circuit, temps au tour, etc.) comme ne rien afficher du tout, créant une sensation d’immersion totale (surtout en vue intérieure). Un vrai régal.
Evidemment, vous pouvez vous affranchir de toute cette difficulté, mais dans ce cas, autant se tourner vers Forza 5 qui offre une plus belle réalisation et une animation sans faille.
[nextpage title=”Moi, un peu moche et bruyant”]
C’est le plus gros point faible du jeu : sa réalisation, ou plutôt le portage qui en a été fait. Si les voitures sont parfaitement modélisées, le décor est parfois limite et on a même droit à du clipping sur les circuits riches en détails (comme celui de la Côte d’Azur). L’animation a aussi quelques ralentissements. Dans l’absolu, tout cela n’a rien de gênant, mais agace un peu quand on voit ce que Turn 10 a réussi à faire avec Forza 5. Heureusement, le son est à la hauteur. Le bruit des moteurs, bon à s’en péter les tympans s’accompagne des vibrations du pad, accentuant encore plus l’immersion.
Project CARS à gauche, Forza 5 à droite.
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