L’équipe historique de Fallout va finalement offrir une suite à Wasteland, le jeu qui aurait dû avoir une suite depuis déjà 25 ans.
L’actif derrière Wasteland 2 n’est pas petit. Les attentes non plus. Pour rappel, le premier épisode, qui ne date pas d’hier, est sorti sur Apple II en 1988. Devant l’impossibilité de fournir un deuxième épisode pour des raisons de droits, l’équipe a ensuite travaillé sur sa suite spirituelle, bien plus connue : Fallout. Or, tous les fans de la série vous le diront : si Fallout et Fallout 2 étaient très bien, Fallout 3 et New Vegas, ça n’était plus comme avant. La relève de l’esprit Wasteland s’est ensuite fait attendre un long moment.
Puis en 2012, un Kickstarter a été mis en place par les créateurs du premier Wasteland. Le succès est retentissant : sur les 900 000 dollars demandés, près de 3 millions seront engrangés. Effroyable attente : le successeur de l’ancêtre de Fallout à intérêt à être bon et bien écrit.
Et bien écrit, Wasteland 2 semble l’être. L’écriture est même au centre du jeu. Du texte, du texte et encore du texte. Évidemment, certains dialogues sont doublés, mais la patte pen and paper du titre est omniprésente. Que ce soit dans les dialogues, dans les descriptions, dans les imputs que l’on peut entrer manuellement en tapant des mots clefs au clavier, tout tourne autour de l’écrit. Les développeurs nous ont d’ailleurs promis que les différentes zones du jeu auront chacun leur écrivain, assurant une ambiance et des scénarii bien particuliers à chaque fois.
Le jeu qui nous est présenté se déroule donc sans surprise dans un monde post-apo nucléaire, comme ses illustres aînés. Notre personnage est un ranger du désert, chef de son escouade, qui essaye de maintenir un semblant d’ordre dans les différentes cités. La première chose qu’on vous demande est la création du protagoniste que l’on va incarner, de son nom au choix de ses aptitudes/caractéristiques en passant par la couleur de sa peau, la taille de son chapeau et même son background. En effet, un champ prévu à la biographie du personnage est présent pour ceux qui veulent se la jouer RP jusqu’au bout. Et si vous êtes comme moi, vous cliquerez sur « randomize » et vous écrivez « LOL PAPOUM » dans la bio. C’est très bien aussi.
Les différentes zones du jeu sont placées sur une grande carte. Se déplacer sur celle-ci vous consommera l’eau de votre groupe. Vous pourrez vous ravitailler dans des oasis placées à différents endroits qu’il vous incombera de trouver par vous-même. D’ailleurs, cette caractéristique d’exploration s’appliquera à tout : zones radioactives, villes, etc. Dans les zones en vue du dessus, le combat ne s’engagera que si vous vous faites repérer par votre ennemi ou que les discussions mènent à l’affrontement. Le terrain se quadrille alors et s’y déplacer demandera des points d’action. Pour le reste, c’est du T-RPG classique avec pourcentage de chances de toucher au but, actions limitées et tours uniques pour chaque unité impliquée.
Wasteland 2 aime bien vous confronter à des choix. Devant plusieurs situations entre protagonistes qui pourraient s’envenimer et en fonction de vos aptitudes, le jeu vous proposera de mettre à profit vos capacités de « smart ass » (malinois) de « bad ass » (brute intimidante) ou de « kiss ass » (faux-cul). Parfois ça marche, parfois non, ça dépend surtout de la personne en face de vous. Mais parfois, plutôt que défourailler à tout va, il sera plus intelligent de chercher à éviter le combat.
Les situations demandent parfois au joueur de se poser la question du rapport risque/récompense des actions qui s’offrent à lui. Les différentes aptitudes de chacun (crochetage, désactivation d’alarme, force brute) a un pourcentage affiché de réussir, mais également d’échouer, voire d’échouer gravement, avec toutes les conséquences que ça apporte. Idem pour la capacité de vos personnages à avoir de la perception et voir les pièges avant d’avoir le nez dedans. Roleplay jusqu’au bout, le jeu vous demande, une fois qu’assez d’expérience à été engrangée au fur et à mesure des combats, de faire votre rapport à votre supérieur par radio. Ce dernier vous donnera alors du gallon et les points d’aptitudes supplémentaires qui vont avec.
Wasteland 2, c’est beaucoup de bla-bla et de pourcentages pour les gens qui aiment le bla-bla et les pourcentages. Le jeu jouera énormément sur la carte de l’ambiance, des choix déchirants (et ce dès le début du jeu), et de l’humour. Mais à l’image des références que seuls les fans de longue date pourront comprendre, est-ce que le jeu ne risque pas aussi d’être un peu exclusif, laissant les nouveaux venus hors du coup ? C’est une question qui mérite d’être posée. Toutefois, quand on regarde le succès du Kickstarter, on peut se dire que cette base de fans est assez grosse et mobilisée pour offrir à Wasteland 2 le petit carton auquel il aspire.
Le jeu est déjà disponible en accès anticipé. Il sortira en août sur PC, Mac et Linux.
L’actif derrière Wasteland 2 n’est pas petit. Les attentes non plus. Pour rappel, le premier épisode, qui ne date pas d’hier, est sorti sur Apple II en 1988. Devant l’impossibilité de fournir un deuxième épisode pour des raisons de droits, l’équipe a ensuite travaillé sur sa suite spirituelle, bien plus connue : Fallout. Or, tous les fans de la série vous le diront : si Fallout et Fallout 2 étaient très bien, Fallout 3 et New Vegas, ça n’était plus comme avant. La relève de l’esprit Wasteland s’est ensuite fait attendre un long moment.
Puis en 2012, un Kickstarter a été mis en place par les créateurs du premier Wasteland. Le succès est retentissant : sur les 900 000 dollars demandés, près de 3 millions seront engrangés. Effroyable attente : le successeur de l’ancêtre de Fallout à intérêt à être bon et bien écrit.
Et bien écrit, Wasteland 2 semble l’être. L’écriture est même au centre du jeu. Du texte, du texte et encore du texte. Évidemment, certains dialogues sont doublés, mais la patte pen and paper du titre est omniprésente. Que ce soit dans les dialogues, dans les descriptions, dans les imputs que l’on peut entrer manuellement en tapant des mots clefs au clavier, tout tourne autour de l’écrit. Les développeurs nous ont d’ailleurs promis que les différentes zones du jeu auront chacun leur écrivain, assurant une ambiance et des scénarii bien particuliers à chaque fois.
Le jeu qui nous est présenté se déroule donc sans surprise dans un monde post-apo nucléaire, comme ses illustres aînés. Notre personnage est un ranger du désert, chef de son escouade, qui essaye de maintenir un semblant d’ordre dans les différentes cités. La première chose qu’on vous demande est la création du protagoniste que l’on va incarner, de son nom au choix de ses aptitudes/caractéristiques en passant par la couleur de sa peau, la taille de son chapeau et même son background. En effet, un champ prévu à la biographie du personnage est présent pour ceux qui veulent se la jouer RP jusqu’au bout. Et si vous êtes comme moi, vous cliquerez sur « randomize » et vous écrivez « LOL PAPOUM » dans la bio. C’est très bien aussi.
Les différentes zones du jeu sont placées sur une grande carte. Se déplacer sur celle-ci vous consommera l’eau de votre groupe. Vous pourrez vous ravitailler dans des oasis placées à différents endroits qu’il vous incombera de trouver par vous-même. D’ailleurs, cette caractéristique d’exploration s’appliquera à tout : zones radioactives, villes, etc. Dans les zones en vue du dessus, le combat ne s’engagera que si vous vous faites repérer par votre ennemi ou que les discussions mènent à l’affrontement. Le terrain se quadrille alors et s’y déplacer demandera des points d’action. Pour le reste, c’est du T-RPG classique avec pourcentage de chances de toucher au but, actions limitées et tours uniques pour chaque unité impliquée.
Wasteland 2 aime bien vous confronter à des choix. Devant plusieurs situations entre protagonistes qui pourraient s’envenimer et en fonction de vos aptitudes, le jeu vous proposera de mettre à profit vos capacités de « smart ass » (malinois) de « bad ass » (brute intimidante) ou de « kiss ass » (faux-cul). Parfois ça marche, parfois non, ça dépend surtout de la personne en face de vous. Mais parfois, plutôt que défourailler à tout va, il sera plus intelligent de chercher à éviter le combat.
Les situations demandent parfois au joueur de se poser la question du rapport risque/récompense des actions qui s’offrent à lui. Les différentes aptitudes de chacun (crochetage, désactivation d’alarme, force brute) a un pourcentage affiché de réussir, mais également d’échouer, voire d’échouer gravement, avec toutes les conséquences que ça apporte. Idem pour la capacité de vos personnages à avoir de la perception et voir les pièges avant d’avoir le nez dedans. Roleplay jusqu’au bout, le jeu vous demande, une fois qu’assez d’expérience à été engrangée au fur et à mesure des combats, de faire votre rapport à votre supérieur par radio. Ce dernier vous donnera alors du gallon et les points d’aptitudes supplémentaires qui vont avec.
Wasteland 2, c’est beaucoup de bla-bla et de pourcentages pour les gens qui aiment le bla-bla et les pourcentages. Le jeu jouera énormément sur la carte de l’ambiance, des choix déchirants (et ce dès le début du jeu), et de l’humour. Mais à l’image des références que seuls les fans de longue date pourront comprendre, est-ce que le jeu ne risque pas aussi d’être un peu exclusif, laissant les nouveaux venus hors du coup ? C’est une question qui mérite d’être posée. Toutefois, quand on regarde le succès du Kickstarter, on peut se dire que cette base de fans est assez grosse et mobilisée pour offrir à Wasteland 2 le petit carton auquel il aspire.
Le jeu est déjà disponible en accès anticipé. Il sortira en août sur PC, Mac et Linux.
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