Accueillis par Pete Murray, nous avons eu droit à une présentation du jeu où le monsieur communication de Firaxis a insisté sur les nouvelles orientations du studio. Il a ainsi été question de mettre l’accent sur la carte du monde, élément central de ce nouvel opus. Quelques précautions d’usage plus tard (“c’est une pré-alpha”, “vous allez rencontrer des bugs”), nous pouvions nous installer devant le PC et prendre, pour 60 petits tours de jeu, le contrôle des Chinois. Au premier coup d’œil, c’est la nouvelle esthétique cartoon que nous remarquons. Firaxis voulait un rendu moins réaliste et le résultat nous a plu, exception faite du dessin des différents leaders, trop proche de Civilization Revolution pour les connaisseurs.
Le véritable changement est cependant plus profond et il nous faut quelques tours de jeu pour nous en rendre compte. En effet, la ville est gérée différemment. Si elle prend toujours place sur un unique hexagone, seuls quelques bâtiments (grenier…) seront construits à l’intérieur. Les autres se bâtissent sur les hexagones environnants via des districts. Ainsi, le district campus permet d’accroître notre production de sciences et plus tard de bâtir une bibliothèque (niveau 2) puis une université (niveau 3). Au total, douze districts différents sont prévus et leur implantation ne doit rien au hasard. En effet, il existe des bonus liés à l’environnement (montagne, jungle), mais plus important, il faut penser à se défendre.
Dans Civilization V, une ville disposait de “points de vie”, il était possible de caler une unité en garnison et la cité elle-même pouvait tirer sur les ennemis proches. Tout cela est encore vrai avec Civilization VI, mais les hexagones sur lesquels prennent place les districts ne se défendent pas. Ils doivent être protégés par la ville ou nos propres unités. Il convient donc d’étendre ses cités de manière intelligente en pensant aussi bien aux bonus escomptés qu’aux risques encourus. En effet, un ennemi peut venir piller vos districts : non seulement vous perdrez de précieuses ressources, mais votre bourreau se verra accorder des bonus qui pourront aller jusqu’à une technologie gratuite dans le cas d’un district scientifique.
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Courte, notre session a tout de même permis de voire que les merveilles occupent aussi un hexagone entier, en dehors de la ville. Plus important, certaines conditions doivent être remplies pour construire ces merveilles. De manière assez logique, le Grand Phare ne peut se faire que sur une case côtière, mais Stonehenge requiert d’être adjacente à une sources de pierres. Côté combats, le jeu est proche de son prédécesseur, mais Firaxis a imaginé au moins deux nouveautés. Les escortes lient une unité militaire et une civile afin de les déplacer simultanément. Plus tardifs dans la partie, les corps d’armée ressemblent à ce qui se faisait sur Civilization Revolution : on groupe deux ou trois unités de même type pour obtenir une formation plus puissante.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur cet aperçu et surtout beaucoup à creuser d’autant que Firaxis en garde sous le coude. Le studio a prévu de refaire parler de lui très bientôt et gageons qu’entre l’E3 et la Gamescom nous aurons de plus amples informations sur la religion par exemple ou bien le système de civiques. Celles-ci remplacent les doctrines au travers d’un “arbre” qui fonctionne un peu comme la recherche scientifique. Enfin, Firaxis a confirmé la présence du tourisme, de l’espionnage et de nouvelles options de diplomatie qui permettront notamment d’en apprendre plus sur les objectifs – secrets et renouvellés à chaque partie – des leaders adverses. Sortie prévue exclusivement sur PC le 21 octobre 2016.
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