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[Impressions] Mad Max

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Ils ont de la chance chez Warner Bros. Ils ont de la chance, car c’est un véritable engouement autour de Mad Max: Fury Road qui s’est…

Ils ont de la chance chez Warner Bros. Ils ont de la chance, car c’est un véritable engouement autour de Mad Max: Fury Road qui s’est produit le mois dernier, avec un accueil plus que chaleureux du public et de la critique. Cela a permis à l’univers de revenir sur le devant de la scène. À l’instar des jeux Arkham qui ont vécu en parallèle de la trilogie Batman de Christopher Nolan, Mad Max est parti pour bénéficier de la même dynamique, avec une double interprétation d’un même univers sombre. Et si les Batman de Rocksteady étaient tous dans l’ensemble d’excellents jeux, le Mad Max d’Avalanche Studios (Just Cause), est parti pour être également une expérience réussie.

Attention, je risque d’en choquer un ou deux, mais dans Mad Max, on incarne Max. Toujours gainé dans sa tenue en cuir, cheveux bruns et barbe de 10 jours, il parcourt le désert dans son bolide, le Magnum Opus, accompagné de Chum, son mécano barré, qui l’aidera dans ses joutes motorisées. Dans son désert, Max veut trois choses : trouver de quoi survivre (de l’eau et de la nourriture), trouver de l’essence et améliorer le Magnum Opus.

Ce dernier point passera nécessairement par un menu classique d’amélioration. Pour chaque upgrade, ce menu vous demandera des pièces mécaniques génériques (ce qui peut représenter la monnaie du jeu), des pièces bien spécifiques qu’il faudra récupérer sur des cibles bien particulières et, même, certaines conditions, comme posséder un niveau d’hostilité suffisamment bas. Ce niveau d’hostilité représente la volonté qu’auront les ennemis à en découdre avec vous. Pour le faire baisser, il faudra le plus souvent trouver les sources de cette hostilité et s’en débarrasser définitivement.

La plupart des éléments sont indiqués sur une carte du désert. De manière tout ce qu’il y a de plus classique, en validant un point sur la carte, un itinéraire est tracé et vous n’avez plus qu’à le suivre pour vous y rendre. De la même façon, si vous décidez de traquer un convoi, l’itinéraire pour le rejoindre laissera place au circuit du convoi afin de pouvoir le traquer durant toute la confrontation.

[nextpage title=”Je suis venu pour LA BAGARRE”]

Les joutes en voitures seront, je pense, les phases de jeux sur lesquelles Avalanche s’est le plus focalisé. Tout est grosso modo possible pour abattre les véhicules adverses. Foncer dedans en utilisant une charge de nitro, tirer dessus avec des charges explosives ou au fusil à pompe, harponner pour les désosser pièce par pièce, le choix des armes est plutôt vaste. Avec une arme à feu équipée, une simple pression sur une gâchette ralentira le temps et vous permettra de bien viser pour tirer sans avoir à trop vous soucier de la route. C’est plutôt jouissif, on ressent bien chaque impact et le fait de participer à ces grandes batailles à toute berzingue à vraiment quelque chose de grisant.

Mon seul souci avec tout ça, c’est que, malgré tout, on se mange des obstacles, car il est très compliqué de regarder la route, bien conduire et de se concentrer sur les combats. Je pense que la possibilité d’enclencher un pilote automatique pour se concentrer davantage sur l’affrontement, puis de décider de reprendre le volant à tout moment pour éviter une charge adverse ou foncer sur une cible délestée de son armature aurait pu être une solution tout à fait viable. Après, peut-être qu’il s’agit d’un coup à prendre et qu’au bout de plusieurs heures de jeu, un chauffard comme moi pourra tout à fait se la jouer Charlize Theron, à conduire et à mettre des coups de lattes en même temps, sans se manger le moindre caillou.

Passons rapidement sur les combats à pied qui sont aussi classiques qu’efficaces. Encerclé par les ennemis, Max aura trois choix : frapper, contrer et esquiver. À l’instar d’un Batman, les ennemis sur le point d’attaquer auront un gyrophare sur la tête, représenté par le bouton alloué au contre, et il suffira d’appuyer dessus à temps pour que Max punisse le malandrin d’une prise bien sèche. Placer ses coups et ne pas se faire toucher permet également de passer dans une sorte de mode « berserk » qui rend les coups encore plus brutaux et les exécutions au sol encore plus violentes.

Après la bataille, Max récupère sa vie en buvant de l’eau de sa gourde qu’il conviendra de remplir régulièrement au moindre point d’eau disponible. Il est également possible de le faire en mangeant ce qu’il peut trouver çà et là : de la nourriture pour chien, des asticots et autres mets gastronomiques post apocalyptiques. Notez que les camps que Max visite et vide de ses habitants sont souvent bien gardés. Les stratégies consistant à observer de loin et en hauteur, voire celles consistant à dérouiller certains gardes au fusil sniper avant de lancer l’assaut, peuvent épargner de nombreuses galères au joueur.

Les phases de combats en voitures seront vraiment les phases au cœur de ce Mad Max. Elles peuvent tout aussi bien porter le titre si elles sont réussies que le faire passer pour un beat’em all en open world quelconque si elles se révèlent médiocres. Le ralentissement salvateur qui accompagne la visée à l’arme à feu démontre qu’il n’est pas possible de tirer et de conduire simultanément de manière satisfaisante. J’espère que des modifications sont encore possibles, car avec une sortie prévue pour le 3 septembre prochain, Avalanche n’aura pas le temps de réinventer la poudre. Pour ce qui est du reste, Mad Max s’annonce comme étant un jeu très solide, à l’univers aride et rafraîchissant. Pourvu simplement qu’il ne se révèle pas répétitif. Mais ça, seul le test du jeu nous le dira.

Prévu sur Xbox One, PS4 et PC.

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