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[Impressions] Dawn of War III après 3 heures de multi : on a distribué des bons et des mauvais points [PC]

Après avoir brièvement pu poser les mains sur la campagne solo en novembre dernier, nous avons à nouveau testé Dawn of War III le temps d’une…

Après avoir brièvement pu poser les mains sur la campagne solo en novembre dernier, nous avons à nouveau testé Dawn of War III le temps d’une après-midi d’escarmouches en 2 contre 2. Voici ce que nous avons pensé du multi du RTS de Relic et de Sega.

Un demi-point : les factions

Dawn of War III comptera 3 factions à sa sortie – les Orks, les Space Marines et les Eldars – alors que Dawn of War premier du nom en comptait 4 (ces trois-là plus le Chaos) tout comme Dawn of War II (ces trois-là plus les Tyranides). On ne peut donc qu’être numériquement déçu même si 1) de nouvelles factions devraient débarquer avec des DLC, et 2) les trois factions présentes à la sortie sont asymétriques et proposent une expérience stratégique unique.

Pendant nos 3 heures de tests, on a fait le choix de ne jouer que les Space Marines pour sonder un peu plus leurs possibilités plutôt que de balbutier en testant chaque faction. Ce qu’on doit déjà dire, c’est que le joueur de Space Marines (sur les précédents épisodes) ne sera en aucun cas déboussolé. On retrouve les unités pédestres classiques des Space Marines (marines d’assaut, tactiques, snipers) ainsi qu’une large palette de véhicules (de reconnaissance aux artilleurs en passant par les très costauds Dreadnought). Les Space Marines présentent un gameplay très équilibré et selon les héros uniques choisis en début de partie, pourront adopter un visage agressif ou au contraire plus défensif.

Les Orks et les Eldars demanderont plus de temps pour être maîtrisés. Le développement des premiers sera intimement lié au combat puisque les unités Orks pourront être améliorées avec les débris de métal recyclés sur le champ de bataille. Plus qu’un détail, cela oriente toute leur stratégie, qui sera résolument tournée vers la capture et l’agression. Pour les Eldars, la microgestion sera de rigueur pour utiliser au mieux leurs unités puissantes mais plus fragiles. Mais ces orientations ne sont absolument pas gravées dans le marbre. En fonction des héros choisis, mais aussi des renforts qui pourront être appelés en pleine partie, chaque joueur pourra plus ou moins imposer son profil stratégique à chaque faction.

Un bon point : les héros élites

À la sortie du jeu, chaque faction disposera de 5 héros élites. De nouveaux héros devraient débarquer ensuite. Comme les héros des précédents volets, ces unités uniques disposent de statistiques de bases extrêmement solides (puissance, résistance, dégâts, etc.) mais aussi diverses compétences à activer sur le champ de bataille. Avant chaque partie, au moment où vous choisirez votre camp, vous aurez à sélectionner 3 de ces 5 héros. Ceux-là pourront être invoqués en un exemplaire à proximité de vos bases en dépensant des « points d’élite », qui sont la troisième ressource à récolter sur la carte. Les points d’élite se récupéreront – lentement – en contrôlant certains spots. Comme chez les unités lambda, certains des héros coûteront plus chers que d’autres, à vous donc, de bien composer votre équipée en fonction de votre stratégie. En multi et après chaque partie, les héros élites prendront également des niveaux d’expérience, ce qui leur permettra de débloquer de nouvelles compétences ainsi que des éléments cosmétiques.

Au niveau des sensations, ce qu’on peut en dire après cette après-midi de jeu, c’est qu’ils sont indispensables. Ils forment la pierre angulaire d’une armée, qui pourra et devra s’appuyer sur ses unités-là pour prendre des positions stratégiques sur la carte, faire le siège de la base ennemi, attaquer les héros adverses ou défendre les siens. C’est bien simple, de par leur résistance et leur puissance, ils mettent à mal la plupart des escouades pédestres opposées, même quand elles sont 3 ou 4.

Chez les Space Marines, notons la présence de Gabriel Angelos que les amateurs de la licence connaissent déjà. Il est extrêmement résistant, bâti pour le combat au corps à corps et peut être invoqué tôt dans la partie puisqu’il ne coute que 4 points d’élite. Nous avons également testé le chevalier impérial Solaria, de très haute taille et d’une puissance incomparable (coucou la pluie de roquettes), mais aussi trois Terminator très costaud, ou encore Jonah Orion, le Chief Librarian que vous avez également croisé plus tôt la série, spécialiste de la magie. À noter que si une de ces unités venait à mourir, elle pourra être reproduite après une période de cooldown et en dépendant à nouveau son coût en points d’élite.

Un mauvais point : le rythme général

Les équipes en charge de Dawn of War III ont insisté sur le fait que ce troisième opus reprenait le meilleur du premier et du second numéro. Doit-on s’en réjouir ? Pas tant que ça, selon nous. La gestion des unités par escouade, les points à capturer sur la carte pour se développer, la présence de héros aux multiples compétences… autant d’éléments qui, à la sortie des premiers volets, ont modernisé le jeu de stratégie en temps réel de son époque. Du peu que l’on a joué, c’est plutôt le classicisme qui a semblé caractériser Dawn of War III, dans lequel – en multi du moins – le joueur de la première heure se sentira immédiatement en terrain connu. Sans doute un peu trop.

Les champs de bataille ont beau être animés, avec des combattants qui sautent, des pod qui s’écrasent au sol dans un bruit assourdissant et de beaux effets visuels, on reste sur une impression de lourdeur. L’inertie des unités quand elles sont mises en défaut (même si c’est voulu) est quelque chose à laquelle on était plus habitué. Rajoutez à ça des troupes qui se déplacent à une extrême lenteur et des héros qui se soignent à la vitesse d’un escargot pour obtenir des parties éreintantes pour les nerfs.

Maintenant, précisons qu’on ne parle que du multi, et qu’on a essayé qu’en 2 contre 2. Notre ressenti correspond donc à cette situation et seulement celle-ci. On attendra de voir ce que nous réserve le 1 contre 1 sur des cartes plus serrées, ainsi que la campagne solo. Éléments de réponse le 27 avril 2017, date de la sortie de Dawn of War III sur PC.

>> [Ambitions, eSport…] On a posé 4 questions au Game Director de Dawn of War III

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