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[Gonzo-Test] J’ai fait découvrir Resident Evil HD à Jean-Kévin, 13 ans, et il ne veut plus jamais me revoir

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Cette fois, c’est décidé, fini les tests de jeux de danse, vous avez déjà causé beaucoup trop de dégâts, à vous-même en 2013, et aux autres…

Cette fois, c’est décidé, fini les tests de jeux de danse, vous avez déjà causé beaucoup trop de dégâts, à vous-même en 2013, et aux autres en 2014. Pas question, cependant, d’arrêter toutes expérimentations sur votre entourage. En effet, pour vous souhaiter une bonne année, le Journal du Gamer vous a refilé le test de Resident Evil HD Remaster. Vous savez, le remake du remake.

RER 1

Du haut de votre (grosse) vingtaine d’années, vous avez bien entendu déjà joué à Resident Evil, et plutôt un paquet de fois. Même s’il doit tout au franchouillard Alone in the Dark, qui a posé les bases du survival-horror, Resident Evil est tout de même le mètre étalon du genre. Mais si comme votre petit cousin Jean-Kévin, 13 ans, vous êtes né dans les années 2000, que connaissez-vous de Resident Evil ? “C’est un jeu de tir je crois, mon pote Enzo a le 6. On y a joué cinq minutes, ce n’était pas très bien, on a préféré retourner jouer à Call of”. Aie. La bonne nouvelle, c’est que vous avez trouvé le parfait cobaye pour votre gonzo-test et vous allez avoir du boulot.

Vous vous lancez alors dans une diatribe grandiloquente pour convaincre Jean-Kévin, captivé par son smartphone, de jeter un œil au jeu. Ce jeu, c’est l’horreur absolue. Une ambiance oppressante. Peu de munitions. Un énorme manoir à explorer rempli de zombies en tous genres, d’énigmes à résoudre, de clés à dénicher pour ouvrir des portes, de cartes à récupérer si l’on veut savoir où l’on est, de textes à lire, de détails à remarquer… Des décors en 3D précalculés qui en jettent à mort (ne brisez pas vos souvenirs, ne regardez pas de screens du premier jeu) ainsi qu’un scénario franchement chouette à base de complot pharmaceutique mondial et d’apocalypse zombie. Bon, et aussi une maniabilité rigide et une narration typiquement japonaise donc parfois un peu décousue. Bon, pour la présentation c’est pas gagné, vous vous apercevez que Jean-Kévin soupire sans cesse et fave les tweets de ses youtubeurs préférés. “Eux au moins, ils sont en train de jouer à Call of Duty !” Vous soupirez à votre tour.

RER 2

Resident Evil HD Remaster est une version modernisée du remake GameCube sorti en 2002 et dont Jean-Kévin, qui continue à liker les frags de ses potes et ne prend pas de notes alors qu’il devrait, n’a jamais entendu parler. Ce remake dépoussiérait de A à Z le classique de 96. C’est bien simple, si le contenu, les énigmes, étaient restés quasiment inchangés, graphiquement, le jeu affichait la crème de la crème de l’époque. Ceci dit, il est temps de vous lancer dans l’action et de tuer, tuer, tuer, sans quoi votre cobaye va vous ignorer pour de bon et se lancer dans une partie de Call of Duty Heroes parce que “c’est nul mais au moins c’est Call of Duty”. Force est de constater que 13 ans plus tard, le jeu se défend toujours fort bien. Passage au 16/9e, nouveaux modèles de personnages, décors avec un peu de grain mais pas de quoi piquer les yeux… Jean-Kévin, impressionné par la cinématique d’intro et le hall du manoir, est formel : “Pour moi, c’est beau comme Call of Duty 4. ça pourrait être mieux mais c’est pas mal !

Avant de tendre la manette à Jean-Kévin, qui a voulu jouer Chris et non Jill alors que son aventure est immensément plus simple, vous faites un petit tour par les options, notamment sur le nouveau mode de contrôle “moderne”. Activé par défaut, il faut réenclencher le mode “original” pour se rendre compte à quel point il change tout. Vos héros ne reculent plus, ils vont là où on leur demande et courent par défaut. Jean-Kévin semble dans un premier temps désorienté par les plans fixes mais pas nécessairement par la jouabilité, et c’est en soi déjà un bel exploit. Il se dirige vers la salle à manger et râle au sujet de l’ouverture de porte qui masque un chargement : “C’est comme ça pendant tout le jeu ?”. Vous encaissez le tacle et trépignez d’impatience qu’il tombe sur son premier zombie.

RER 3

Et un peu plus tard, Jean-Kévin tombe sur son premier zombie. Et hurle. “Ils sont pas comme dans Call of Duty, ils font peur eux !” ce qui vous fait esquisser un sourire. Piqué au vif par ce jeu lent et flippant, Jean-Kévin continue. Très vite, le jeu le lâche seul et l’exploration du manoir commence. Pas de curseur d’objectif, ni d’objectif clairement désigné d’ailleurs. Les sauvegardes sont limitées, l’inventaire aussi et l’on erre parfois à la recherche de l’objet ou de l’indice qui va tout débloquer. La seule aide sur laquelle vous pouvez compter est l’indication que vous avez tout fait.

Pas sûr que ce soit du goût de Jean-Kévin qui débarque dans le fameux couloir où des chiens surgissent par les fenêtres. Déjà éprouvé par la musique oppressante, l’ambiance lourde, les bruitages angoissants, Jean-Kévin lâche un cri et la manette. C’est que le chien vient de le mettre à terre et qu’il n’avait pas sauvegardé. “C’est quoi ce jeu où on tue que deux ennemis avec un chargeur ? Et y a même pas de checkpoint en plus !

On appelle ça un jeu vidéo, Jean-Kévin. Un vrai jeu vidéo.

RER 4

Jean-Kévin pourra se procurer Resident Evil HD Remaster sur PC, PS4, Xbox One, PS3 et Xbox 360 pour 20€ à sa majorité car c’est un jeu PEGI 18. Si vous avez aimé Resident Evil “à l’époque”, vous aimerez y rejouer en HD. Si vous n’avez jamais joué à Resident Evil, vous aimerez galérer avec une soluce sur les genoux sur un jeu absolument comme aucun autre.

Cette fois, c’est décidé, fini les tests de jeux de danse, vous avez déjà causé beaucoup trop de dégâts, à vous-même en 2013, et aux autres en 2014. Pas question, cependant, d’arrêter toutes expérimentations sur votre entourage. En effet, pour vous souhaiter une bonne année, le Journal du Gamer vous a refilé le test de Resident Evil HD Remaster. Vous savez, le remake du remake.

RER 1

Du haut de votre (grosse) vingtaine d’années, vous avez bien entendu déjà joué à Resident Evil, et plutôt un paquet de fois. Même s’il doit tout au franchouillard Alone in the Dark, qui a posé les bases du survival-horror, Resident Evil est tout de même le mètre étalon du genre. Mais si comme votre petit cousin Jean-Kévin, 13 ans, vous êtes né dans les années 2000, que connaissez-vous de Resident Evil ? “C’est un jeu de tir je crois, mon pote Enzo a le 6. On y a joué cinq minutes, ce n’était pas très bien, on a préféré retourner jouer à Call of”. Aie. La bonne nouvelle, c’est que vous avez trouvé le parfait cobaye pour votre gonzo-test et vous allez avoir du boulot.

Vous vous lancez alors dans une diatribe grandiloquente pour convaincre Jean-Kévin, captivé par son smartphone, de jeter un œil au jeu. Ce jeu, c’est l’horreur absolue. Une ambiance oppressante. Peu de munitions. Un énorme manoir à explorer rempli de zombies en tous genres, d’énigmes à résoudre, de clés à dénicher pour ouvrir des portes, de cartes à récupérer si l’on veut savoir où l’on est, de textes à lire, de détails à remarquer… Des décors en 3D précalculés qui en jettent à mort (ne brisez pas vos souvenirs, ne regardez pas de screens du premier jeu) ainsi qu’un scénario franchement chouette à base de complot pharmaceutique mondial et d’apocalypse zombie. Bon, et aussi une maniabilité rigide et une narration typiquement japonaise donc parfois un peu décousue. Bon, pour la présentation c’est pas gagné, vous vous apercevez que Jean-Kévin soupire sans cesse et fave les tweets de ses youtubeurs préférés. “Eux au moins, ils sont en train de jouer à Call of Duty !” Vous soupirez à votre tour.

RER 2

Resident Evil HD Remaster est une version modernisée du remake GameCube sorti en 2002 et dont Jean-Kévin, qui continue à liker les frags de ses potes et ne prend pas de notes alors qu’il devrait, n’a jamais entendu parler. Ce remake dépoussiérait de A à Z le classique de 96. C’est bien simple, si le contenu, les énigmes, étaient restés quasiment inchangés, graphiquement, le jeu affichait la crème de la crème de l’époque. Ceci dit, il est temps de vous lancer dans l’action et de tuer, tuer, tuer, sans quoi votre cobaye va vous ignorer pour de bon et se lancer dans une partie de Call of Duty Heroes parce que “c’est nul mais au moins c’est Call of Duty”. Force est de constater que 13 ans plus tard, le jeu se défend toujours fort bien. Passage au 16/9e, nouveaux modèles de personnages, décors avec un peu de grain mais pas de quoi piquer les yeux… Jean-Kévin, impressionné par la cinématique d’intro et le hall du manoir, est formel : “Pour moi, c’est beau comme Call of Duty 4. ça pourrait être mieux mais c’est pas mal !

Avant de tendre la manette à Jean-Kévin, qui a voulu jouer Chris et non Jill alors que son aventure est immensément plus simple, vous faites un petit tour par les options, notamment sur le nouveau mode de contrôle “moderne”. Activé par défaut, il faut réenclencher le mode “original” pour se rendre compte à quel point il change tout. Vos héros ne reculent plus, ils vont là où on leur demande et courent par défaut. Jean-Kévin semble dans un premier temps désorienté par les plans fixes mais pas nécessairement par la jouabilité, et c’est en soi déjà un bel exploit. Il se dirige vers la salle à manger et râle au sujet de l’ouverture de porte qui masque un chargement : “C’est comme ça pendant tout le jeu ?”. Vous encaissez le tacle et trépignez d’impatience qu’il tombe sur son premier zombie.

RER 3

Et un peu plus tard, Jean-Kévin tombe sur son premier zombie. Et hurle. “Ils sont pas comme dans Call of Duty, ils font peur eux !” ce qui vous fait esquisser un sourire. Piqué au vif par ce jeu lent et flippant, Jean-Kévin continue. Très vite, le jeu le lâche seul et l’exploration du manoir commence. Pas de curseur d’objectif, ni d’objectif clairement désigné d’ailleurs. Les sauvegardes sont limitées, l’inventaire aussi et l’on erre parfois à la recherche de l’objet ou de l’indice qui va tout débloquer. La seule aide sur laquelle vous pouvez compter est l’indication que vous avez tout fait.

Pas sûr que ce soit du goût de Jean-Kévin qui débarque dans le fameux couloir où des chiens surgissent par les fenêtres. Déjà éprouvé par la musique oppressante, l’ambiance lourde, les bruitages angoissants, Jean-Kévin lâche un cri et la manette. C’est que le chien vient de le mettre à terre et qu’il n’avait pas sauvegardé. “C’est quoi ce jeu où on tue que deux ennemis avec un chargeur ? Et y a même pas de checkpoint en plus !

On appelle ça un jeu vidéo, Jean-Kévin. Un vrai jeu vidéo.

RER 4

Jean-Kévin pourra se procurer Resident Evil HD Remaster sur PC, PS4, Xbox One, PS3 et Xbox 360 pour 20€ à sa majorité car c’est un jeu PEGI 18. Si vous avez aimé Resident Evil “à l’époque”, vous aimerez y rejouer en HD. Si vous n’avez jamais joué à Resident Evil, vous aimerez galérer avec une soluce sur les genoux sur un jeu absolument comme aucun autre.

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Notre avis

Pour adultes
Note : 8  /  10

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