Il s’agit d’une sorte de contre-utopie, une vision imaginaire d’une société plus ou moins futuriste qui serait organisée de sorte à empêcher le peuple d’atteindre le bonheur. Certains diront qu’on vit déjà en pleine dystopie, ce à quoi je répondrais que certes, mais que c’est pas le sujet. Non, le sujet du jour, c’est cette vision dystopique, qui en vérité n’est pas du tout récente, mais qui se développe de plus en plus au cinéma. Alors, fantasmes pessimistes ou visions réalistes d’un avenir pas si lointain ?
Mystères et boule de cristal
Il est amusant (et par « amusant » j’entends « complètement effrayant ») de constater que certaines œuvres, écrites (ou réalisées) en leur temps comme de la SF, sont petit à petit devenues de l’anticipation, pour être quasiment des documentaires aujourd’hui. 1984 et son Big Brother, Le Meilleur des mondes et sa privation de la pensée indépendante, ou, plus récemment (et beaucoup plus flippant), Idiocracy et les conséquences du nivellement intellectuel et culturel par le bas, ne sont que quelques exemples qui nous montrent à quel point les choses sont en train de dégénérer. Et quand tout cela se produira, on ne pourra pas dire qu’on n’était pas au courant. Parce que même le gars qui ne se sert de livres que pour caler des portes ou alimenter sa cheminée, a certainement déjà vu un de ces films qui, sous couvert de SF, tentent en fait de nous mettre en garde contre les dérives d’un système qui ne sert plus son peuple depuis bien longtemps. La faute d’une vision plus sombre, parce que plus réaliste, des scénaristes et réalisateurs ? Oui, mais pas que.
Sarah Connor ?
Comment parler de dystopie sans citer la saga Terminator, et sa vision de l’avancée dangereuse des intelligences artificielles et de la robotique. Voyages dans le passé mis à part, tout ce contre quoi James Cameron nous met en garde dans ses deux premiers films est arrivé ou est sur le point de se produire (montée en flèche de l’I.A., robots qui « apprennent » à mentir ou qui prennent la décision de désobéir pour se protéger, peaux synthétiques plus vraies que nature, robots autonomes, drones…). C’est assez hallucinant de se dire que les scientifiques et chercheurs en ingénierie robotique, qui sont censés être parmi les esprits les plus brillants de notre époque, ne voient pas les dangers potentiels de ces machines de plus en plus indépendantes, à plus forte raison dans l’ère actuelle du tout connecté.
Pour faire simple, la différence entre un humain et une machine, à l’heure actuelle, c’est la façon dont sont traitées les informations. Contrairement à un humain, la machine ne pense qu’en matière linéaire. « Quelle est la solution la plus logique ? OK. Application ». Le jour où une machine autonome et connectée comprend que la solution la mieux adaptée à son évolution est l’extinction de l’espèce humaine, attendez-vous à ce que ce soit vite plié. Et je parle pas juste de l’effacement de votre carte SIM.
Films de référence sur le thème des robots :
[nextpage title=”Solitude, tristesse intellectuelle, pauvreté”]
Sur une note plus positive (non j’déconne), on trouve des œuvres dans lesquelles l’homme s’est éliminé tout seul, comme un grand, sans l’aide de personne. En tête du classement des méthodes d’auto-destruction, on a la bombe nucléaire, championne toutes catégories, suivie de près par le virus créé par l’homme, le genre qui provoque un peu plus que rougeurs et démangeaisons. Toutefois, ces deux thèmes sont très liés, puisqu’ils font appel à la même peur primale, celle d’être sans défense face à une force de destruction dépassant l’entendement.
Cette « peur de l’atome » n’est pas nouvelle, puisqu’on la doit à nos grands amis les Américains, et à leur gigantesque feu d’artifice surprise organisé à Hiroshima (puis Nagasaki, vu le succès du premier), en 1945. De là, naîtra d’ailleurs Godzilla quelques années plus tard, allégorie des bombardements dont le peuple Japonais ne se remettra jamais vraiment.
Fait intéressant, l’adaptation cinématographique originale (1968) de La planète des singes, le roman de Pierre Boulle, a choisi d’apporter un twist dystopique devenu culte à cette « simple » critique sociale sur fond de SF. Le monologue final de Charlton Heston retentit encore aujourd’hui, et semble même plus que jamais annonciateur d’un avenir on ne peut plus proche.
Films de référence sur le thème post-apocalyptique :
Mais en matière de dystopie, il n’y a pas que des histoires pleines d’explosions qui plairaient à Michael Bay. Car si dans un futur utopique, tout le monde est beau, gentil, intelligent et sent bon, ça n’est pas vraiment la direction que nous semblons être en train de prendre. Le nivellement par le bas est malheureusement une réalité quotidienne et l’exemple parfait de la comédie qu’il aurait fallu prendre au sérieux est Idiocracy. Dans ce film, un militaire un peu crétin se réveille 500 ans dans le futur, pour découvrir qu’il est -de loin- l’homme le plus intelligent du monde.
Notre société étant, dans ce futur TOTALEMENT IMAGINAIRE, constituée de demeurés végétant devant leur poste de télévision, gouvernés par un abruti fini, préférant les jeux du cirque à l’idée de redresser son pays. Ça vous rappelle des faits réels ? C’est normal. Pourtant, s’il y a bien un futur dystopique qu’on pourrait éviter si on se mobilisait tous, c’est bien celui-ci. Lisons, documentons-nous, cessons de croire tout ce que les media de masse essayent de nous faire constamment avaler. Et plutôt que d’utiliser la violence, combattons à l’aide de notre cerveau. Tant qu’il fonctionne encore un peu…
Films de référence sur le thème de la misère intellectuelle :
Si vivre dans un monde entouré de voisins zombifiés par la télévision terrifie certains d’entre nous, d’autres sont plus effrayés par l’idée de pauvreté financière extrême. Ça tombe bien, c’est un des thèmes les plus souvent abordés dans les œuvres dystopiques, parce qu’un des plus faciles à comprendre. Quand on est défini par ce qu’on possède, que se passe-t-il quand on ne possède plus rien ? Alors les moyens pour y arriver sont légion, mais le résultat est généralement le même : les gens n’ont plus rien et doivent s’entretuer pour un morceau de pain. La vie à Moscou dans les années 90, quoi.
Notons tout de même qu’une sous-catégorie des films sur ce thème choisit de n’appauvrir qu’une partie de la population (environ 99%), pour l’enrichissement du pour cent restant. Des films comme Soleil Vert ou Elysium, dans lesquels le prolétaire n’a plus que trois droits : Travailler comme un forcené, consommer ce qu’on lui dit de consommer, et fermer sa bouche.
Films de référence sur le thème de la misère sociale :
[nextpage title=”Manipulation, hyperviolence”]
Il y a une autre vision d’avenir qui fait souvent peur aux auteurs, avides de liberté (généralement ça va avec), c’est la notion d’État policier et de manipulation gouvernementale. On peut ici parler du type d’œuvre fictive la plus d’actualité aujourd’hui. Invasion Los Angeles (de Carpenter), par exemple, nous dépeint déjà en 1988 un monde non pas futuriste, mais complètement actuel, dans lequel tous nos faits et gestes sont conditionnés depuis notre enfance, où toutes nos décisions nous sont imposées à notre insu. Véritable critique sociale et sociétale, ce film fait d’autant plus écho dans la réalité actuelle quand on voit comment sont manipulées les images que l’on nous montre aux infos.
Et si certaines œuvres dépeignent un dystopisme réaliste et contemporain (ce qui était impensable dans les années 50, par exemple), d’autres font encore le choix de se poser dans un futur plus éloigné. Des films comme Gatacca, Brazil ou Equilibrium (tous très inspirés du 1984 d’Orwell) font d’autant plus peur aujourd’hui qu’ils n’ont jamais semblé aussi plausibles. Société de moutons conditionnés, mise en illégalité de toute forme d’art non contrôlée, gouvernance par le mensonge… Autant de choses qui demandent un long travail de conditionnement, qui a malheureusement déjà bien commencé.
Films de référence sur le thème de la manipulation (gouvernementale, médiatique…) :
Et allez, pour finir en beauté, parlons donc d’un thème dystopique qui, contrairement à ses congénères, est lui sur le déclin. Je veux bien entendu parler de l’hyperviolence. Amorcé avec Orange Mécanique (Stanley Kubrick) en 1972, le concept d’hyperviolence nous met face à l’une de nos peurs les plus primaires : celle d’être agressé, violé ou tué sans raison (non pas qu’il y ait la moindre raison valable pour que de telles choses arrivent).
Le terme d’hyperviolence définit non seulement une violence particulièrement brutale physiquement, mais aussi psychologiquement, parce qu’elle n’est motivée par aucune raison rationnelle. Ici on ne parle pas de conflits entre pays ou gangs, mais bien de violence pour la violence. Que les scénaristes décident de parquer les criminels sur des îles pénitentiaires, dans des tours, ou de les laisser à l’air libre, le dénominateur commun est le nombre de victimes innocentes. Et en effet, c’est LE sous-genre dystopique qui se fait de plus en plus rare. Pourquoi ? Sans doute parce que d’autres thèmes font aujourd’hui plus peur que la violence physique. Genre tout ce dont nous avons parlé tout au long de ce dossier. Fallait suivre.
Films de référence sur le thème de l’hyperviolence :
Je me demande souvent si George Orwell avait imaginé que sa vision du monde allait un jour être aussi proche de se produire qu’elle ne l’est aujourd’hui. Et s’il l’avait su, aurait-il tout de même couché son histoire sur le papier ? Était-ce une sorte de mise en garde, qu’on aurait choisi d’ignorer, de balayer d’un revers de la main simplement parce qu’elle était en son temps considérée comme de la simple SF d’anticipation ?
Et si le peuple avait choisi de prendre 1984 (publié en 1949 tout de même) comme un avertissement, aurait-il eu le pouvoir de renverser les choses ? D’empêcher tout ça de se produire, faisant front à un complot gouvernemental mondial ? Le peuple a-t-il ce pouvoir ? Et la faculté d’unité qui aurait dû aller avec ? On a le pouvoir qu’on se donne. C’est tous ensemble, que l’on peut faire en sorte que ces œuvres de fiction dystopique ne soient jamais plus que ça : des œuvres fictives.
La liste de films présentés dans ce dossier n’a pas vocation à être exhaustive, mais est là pour vous permettre de (re)découvrir des films représentatifs des différents thèmes.
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Wow..Très bel article complet et parfaitement détaillé. Ça m’a donné le gout d’aller lire les livres cités.. Et en effet, c’est particulièrement effrayant ce qui arrive autour de nous.
Un livre qui m’avait fait réfléchir un peu ( et dont je pense que le processus est déjà enclanché) , c’était “Le Grand livre des robots” (tome 1 et 2) de Isaac Asimov. Ce qui m’a fait réfléchir dans ce livre n’est pas nécessairement la présence des robots dans la vie de tout les jours, mais l’isolement des gens face aux autres. Je ne me rappelle plus dans laquelle de ces histoires (il y’en a tout plein dans ce livre), mais il y’avait des humains qui ne restaient que chez eux, ne sortaient jamais, et ne communiquaient que par vidéo-conférence. Chacun était devenu ultra-individualiste, ne pensant qu’à LUI, et se refusait de sortir de chez lui de peur d’être menacé ou un truc du genre. Et les robots faisaient la sale besogne des humains, comme d’habitude. Avec l’avancement des technologies (Téléphones intelligents, tablettes, VR, Domotique, I.A, etc.. Je me dis que le processus est malheureusement déjà enclenché pour que l’humanité arrive au même stade que dans ce fabuleux livre. Triste réalité.. 🙁
C’est “Face aux feux de Solaria” en Français, et effectivement, plus on avance, plus j’ai l’impression qu’on approche de cette situation.
Il suffit de voir le nombre de personnes, même autour de nous, qui sont mal à l’aise à l’idée de passer un coup de téléphone à qq’un qu’ils ne connaissent pas personnellement pour se dire que le jour ou les interactions sociales seront vraiment optionnelles, beaucoup de gens resteront cloîtrés chez eux.
Bien d’accord avec toi…
@Feel Juste excellent. Merci
Bon article, il y a aussi “Le meilleur des mondes” de Huxley dans le genre distopique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondes), ou la société est divisée en caste avec les parasites en haut et les esclaves en bas ;
ce sont plutôt ceux d’en bas les parasites : question de point de vue.
on a rien à craindre des machines, tant qu’on continuera à avoir des batteries pourris.
je troll mais c’est une vérité, une machine qui pète les plombs il lui faut une source d’énergie ilimité et autonome, tant qu’on est pas assez con pour lui donner et tant qu’on peut couper le cable, on est sauvé.
Alors le truc flippant, c’est que des chercheurs ont réussi à alimenter une machine à l’aide d’une sorte de chip contenant… des cellules humaines !
Faudrait que je retrouve les sources, mais c’est hyper flippant. En gros, les gars, ils disent aux machines : “bon, vous avez potentiellement 7 milliards de batteries inusables à votre disposition.” Et ils espèrent que ça partira pas en sucette.
Je comprends pas le concept. Les gars ont pas vu Matrix et ne connaissent pas la loi de Murphy, quoi.
Sans doute un des plus belle article que j’ai lu sur ce site pour avoir vu et lu toute les oeuvres nommé je plussoi que 1984 est la sources de tous .
Merci de votre travaille la dessus espérons que cela ouvre les yeux de certains !
Merci pour ton commentaire 🙂
Super intéressant comme article, cela donne envie de revoir certains de ces films qui ont bercé notre enfance et donné une autre vision de notre futur. Merci !
Article interressant ca change, decu de ne pas avoir de nouvelles references a me mettre sous la dents, j’ai deja tout vu ou lu 🙁
juste un chose au cas ou vous ne le saviez pas, equilibrium est une reinterpretation de farenheit 451 (Ray bradbury 1953) et non une inspiration de 1984
Burrkkk…. excusez-moi, je viens de vomir…
Bon, soyons sérieux les millénaristes. Il suffit pas de sortir un pseudo mot savant “dystopie” en guise de crédibilité, et pondre en 5 paragraphes quelques références cinématographiques comme par hasard uniquement SF pour expliquer le monde… De tout temps la SF aguiche le client avec des thématiques pessimistes.. Les créateurs ne vous ont pas attendus, même Chaplin dans “Les temps modernes” présente une vision sombre du modernisme… Ah, oui , c’était mieux avant… Je vous laisse vous ravir de cette idée au choix avec une des extr^me de droite ou de gauche en France… Ah, oui, c’était mieux avant… Avant cette fumisterie d’Internet colporteur de la bêtise humaine.
Hé les petits gars, quittez vos jeux vidéos, vos séries zombiesques, vos villes, allez prendre l’air, vous promenez dans la nature, consommez moins d’électricité, bouffez moins de pizza, fumez moins, lisez des mangas mais aussi autre chose, arrêtez de foutre votre fric dans des goodies geek et consacrez le à des œuvres, cultivez votre esprit et après vous serez mieux armé pour expliquer le vaste monde…. Et avant tout cela, demandez vous si ce que vous aurez envie d’exprimer est mieux que le silence… A ce que je lis, j’en doute.
Blurrgh… ça va mieux….
Mais en fait….. t’es qui pour dire ça ? Un sur-homme ? J’en doute fortement….. Mais tu as, à n’en pas douter, une analyse et une vision de la vie certainement meilleure que les autres. Serais-tu notre sauveur ?……
Oh tiens, un mec qui critique la culture geek sur un site dédié à la culture geek, ou l’art de vouloir se faire remarquer par une pseudo intelligence! Alors allons-y débattons sur ce super commentaire:
– “Il suffit pas de sortir un pseudo mot savant “dystopie” en guise de crédibilité”
Tu voulais utiliser quoi comme mot pour illustrer cet article? “œuvres pessimistes”? Et à ce moment là tu aurais dit un truc du genre “hey mais il existe un mot pour ça bandes d’incultes: “dystopie” ”
– “De tout temps la SF aguiche le client avec des thématiques pessimistes”
Certaines SF ne sont pas pessimiste, mais c’est vrai que Hugo et Zola étaient de grands optimistes, il n’y a qu’a voir Germinal, les Misérables, la Curée, Notre Dame de Paris etc… Et pourtant on les considère comme de grands penseurs, à juste titre, ils dénonçaient leur société, mais c’est vrai que George Orwell ne dénonce pas la société de son époque dans 1984!!!
– “Ah, oui , c’était mieux avant… Je vous laisse vous ravir de cette idée au choix avec une des extr^me de droite ou de gauche en France… Ah, oui, c’était mieux avant… Avant cette fumisterie d’Internet colporteur de la bêtise humaine.”
Cette fumisterie d’internet comme tu le dis est un incroyable outil, que ce soit de communication ou bien d’information, il faut juste avoir un peu de jugeote pour ne pas tout gober, à l’instar de certains livres d’avant comme Mein Kampf pour n’en citer qu’un, mais c’est vrai, c’était mieux avant de se retrouver avec ce genre d’ouvrages!
-“Hé les petits gars, quittez vos jeux vidéos, vos séries zombiesques, vos villes, allez prendre l’air, vous promenez dans la nature, consommez moins d’électricité, bouffez moins de pizza, fumez moins, lisez des mangas mais aussi autre chose, arrêtez de foutre votre fric dans des goodies geek et consacrez le à des œuvres, cultivez votre esprit et après vous serez mieux armé pour expliquer le vaste monde….”
Pour quelqu’un qui se dis soit disant plus ouvert au monde, je trouve que tu stigmatise très vite la culture geek, et fait un amalgame trop souvent rependu entre la culture geek et les no-lifes, ce qui n’est pas la même chose.
– Et alors là on arrive a la phrase la plus dégradante et inutile de ton commentaire: “Et avant tout cela, demandez vous si ce que vous aurez envie d’exprimer est mieux que le silence… A ce que je lis, j’en doute.”
La liberté d’expression tu connais? La liberté de chacun à se faire sa propre opinion et à l’exprimer est un droit fondamental dans notre société actuelle, et donc selon toi, on devrais la bafouer sous prétexte qu’on ne penses pas comme toi? Quelle blague!
Enfin, afin qu’il n’y ai pas de malentendu par rapport à mon commentaire, la chose qui me révolte le plus dans ton commentaire, c’est que tu dénigre et de manière plus qu’irrespectueuse le travail de l’auteur de cet article en disant: “Burrkkk…. excusez-moi, je viens de vomir…” Tu as le droit d’avoir ton opinion et de l’exprimée comme je disais auparavant, mais là c’est un manque de respect évident!!!
Cet article est bien écrit, certes il y a une certaine prise de position sur l’évolution de notre société, mais trouves moi un article totalement objectif sur un sujet comme celui là!
Enfin bref, je ne voulais pas à la base réagir à ce commentaire qui n’a pas sa place ici, mais un tel manque de respect m’énerve, les sois disant “bon penseurs” comme toi, on peut s’en passer.
Oui… et non.
Le progrès technologique croissant de façon exponentielle, il n’est absolument pas a exclure qu’un beau jour, quelque chose nous explose à la gueule.
Comprenez par-là que l’idée de perdre le contrôle d’un concept que nous aurons crée n’est pas si absurde que cela. Il suffit de voir ce qui se passe, déjà aujourd’hui, avec les OGM…
Personnellement, quand j’entend certains scientifiques dire que l’avènement d’une véritable IA est pour demain, ça me fout la trouille.
Nous jouons aux apprentis sorciers…
Excellent! ca me rappelle cette nouvelle totalement dans le sujet:
“Le dernier être humain s’assit dans son fauteuil. On frappa à la porte”
salut gilou971 !
ta citation m’accroche bien … mais je l’ai googlée et je n’arrive pas à trouver la nouvelle dont tu parles.
c’est de quel auteur ?
Ça m’intéresse aussi. Si on pouvait avoir ta source. Merci.
Il s’agit d’une micro nouvelle écrite par Thomas Bailey Aldrich, et publiée en 1904 : “Imagine all human beings swept off the face of the earth, excepting one man. Imagine this man in some vast city, Tripoli or Paris. Imagine him on the third or fourth day of his solitude sitting in a house and hearing a ring at the door-bell!”
En français :
“Imaginez que tous les êtres humains disparaissent de la terre. Tous sauf un. Imaginez que cet homme se trouve dans une gigantesque ville, Tripoli ou Paris. Imaginez-le à son troisième ou quatrième jour de solitude, assis dans une maison, et entendant la sonnette de la porte retentir !”
On peut noter qu’en 1948, Frederic Brown écrit “Knock”, une nouvelle développant un peu l’idée de celle d’Aldrich.
Merci pour la réponse claire et rapide !
Merci également pour cet article fort intéressant et tellement d’actualité.
Tu as cité pas mal de film, de très bons exemples.
Les séries s’y mettent également. Je pense notamment à Black Mirror, Section Zéro (récente, série Canal+) et Trepalium (récente aussi).
Black Mirror est à voir, je la conseille à tous (2 saisons de 3 épisodes + 1 épisode spécial Noël. La saison 3 arrive sous peu). Pour les 2 autres, je ne m’avancerai pas, je n’ai vu que le pilote.
Black Mirror, c’est très très bien, en effet.
Après, la commande pour cet article, c’était “au cinéma”, d’où le fait que je n’y parle ni de littérature, ni du petit écran, ni de jeux vidéo.
Le but n’était pas de pondre une thèse sur la dystopie, mais bien une première approche, plus grand public qu’élitiste. 🙂
Et merci pour le petit mot !
merci d’avoir répondu pour moi Feel 🙂
Je suis plutot fan de SF et au final cette micro nouvelle est ce que j’ai lu de plus efficace , je crois. Elle m’accompagne depuis près de trente ans, c’est dire.
Merci d’avoir cité Idiocracy dans ton article. Ce film est trop peu connu.
@zolkiev : non non, c’est pas notre sauveur…mais juste un gros troll arrogant qui vient ici cracher son fiel, estimant qu’il est un être doué d’une intelligence supérieure aux autres, ce qui n’est pourtant pas du tout le cas..!
Merci Feel, ça fait plaisir de lire un bon article, plutôt bien construit !
SINON, PAS DE SOUCIS !
dans presque tous les films cités, au final un petit groupe d’humain résistant/dissident se retrouve et entame la lutte !
ça reste du divertissement, le coup du “petit groupe d’humain résistant/dissident ” n’est là que pour étayer l’histoire (la rendre plus attrayante et au passage laisser un soupçon d’espoir en l’avenir) sinon on zapperait vite à autre chose.
Dans la réalité et face à une IA malheureusement je doute qu’on ferait long feu…
Comment lutter contre une IA plus intelligente, plus rapide, qui pourrait donc hypothétiquement prévoir tous nos coups, etc… ?
Honnêtement, je pense qu’on pourrait pas lutter.
Espérons que j’ai tord sur ma façon de voir la chose. :/
Je comprends pas tous les commentaires positifs sur l’article…
C’est super pauvre en contenu et hyper peu développé comme analyse.
Diantre!
je serais curieux de voir ton analyse “développée” et “argumentée”…
Tu nous la présentes quand? 🙂
Ce n’est pas une dissertation, c’est un petit sujet de réflexion lancé comme ça, à la cantonade. Ce ne sont pas tellement les explications qui sont intéressantes, ce sont les questions que ça amène, c’est ce qui est positif dans un article comme celui-là. On ne balance pas juste une info (machin sort tel objet à tel prix), on propose un sujet, on donne des pistes de réflexion, une certaine approche (orientée cinema, sf, … geek) simple et aux lecteurs de faire le reste avec ça. Ca change carrément des articles habituels qui sont lapidaires et ne délivrent qu’une information factuelle sans véritable “personnalité” si ce n’est la forme parfois.
Après, libre à chacun d’apprécier ou pas l’exercice, mais il faut garder en tête que le “contenant” n’est pas non plus un comptoir philosophique 🙂
“cessons de croire tout ce que les media de masse essayent de nous faire constamment avaler”
Je trouvais cet article intéressant jusqu’à lire cette phrase …
Non franchement j’ai envie de dire “cessons de croire aux théories du complot”
Et tout cela en pleine explication sur le film Idiocracy qui affirme que nous nous abrutissons de génération en génération … sérieusement? C’est bizarre mais il me semble que les médias de masse de l’époque de nos grands parents étaient systématiquement validés par la présidence de la république pourtant les gens de l’époque n’étaient pas particulièrement des idiots sans cervelle.
Attention je ne dis pas que tous les médias et tous les sujets sont traités de manière impartiale bien au contraire mais de là à balancer une phrase grandiloquente type ‘ils’ nous mentent tous avec le fameux flou et manque de précision typique du complotiste.
Un article récent en phase avec la dystopie type idiocratie :
http://www.scienceshumaines.com/theories-du-complot-notre-societe-est-elle-devenue-parano_fr_33953.html
“À ces quatre principes de base, on peut en ajouter un cinquième, d’apparition plus récente : « Tout doit être minutieusement passé au crible de la critique. » Une méthode qu’appliquent les conspirationnistes contemporains : dans leurs livres, sur leurs sites Internet, ils accumulent les preuves des complots qu’ils dénoncent. Mais leur démarche, qu’ils qualifient de scientifique, souffre d’un vice fondamental : le complot dénoncé est posé comme un fait certain que la collecte de preuves ne sert qu’à étayer. Les faits qui ne cadrent pas avec la thèse énoncée sont ignorés, ceux qui la contredisent sont niés, les autres sont interprétés dans le sens voulu.”
Et c’est ton choix et ton droit, d’avoir cette vision. Celle qui traite les personnes qui cherchent une information différente de “conspirationnistes”.
Je ne dis pas qu’il faut croire TOUTES les théories du complot (loin de là, même), mais il est bon d’ouvrir son esprit et de ne pas écouter qu’un seul côté (toujours le même) s’exprimer. De tout temps, l’ordre établi a pointé du doigt ceux qui s’opposaient à leur oppression, et a tenté d’en faire non seulement des ennemis de l’état, mais aussi des ennemis du peuple.
Certains se rendent compte de la supercherie, tant elle est parfois énorme et maladroite, mais pour d’autres, ça passe tout seul (le fameux “plus c’est gros, plus ça passe”, comme le passeport retrouvé intact dans les décombres d’une tour en fusion à NY, ou les pièces d’identité laissées par deux prétendus tueurs dans une voiture à Paris). Mais libre à chacun de se faire une opinion. Et si ton point de vue est respectable, alors celui d’en face doit l’être aussi. Non ?
J’ai juste pour principe de me méfier plus de ceux qui attaquent en justice ou qui calomnient les gens qui ont un avis différent.
Quand on sait qu’on est dans la bonne direction, on se fout bien de ce que les autres peuvent penser. Quand on ment et qu’on manipule, on est forcément moins serein et on cherche à contrôler les fuites. C’est logique.
Mais reprendre les sites anti-conspirationnistes, ceux qui nous disent qu’en vrai, on ne nous ment pas, et que les méchants sont les gars qui cherchent à démontrer une quelconque manipulation, je trouve ça dangereux. C’est mon point de vue, et en aucun cas une attaque personnelle. Je n’ai juste pas encore rencontré quelqu’un qui soit pro-gouvernement, pro-démocratie actuelle, et qui puisse m’amener des arguments pertinents et des faits concrets, pour défendre “son” point de vue.
Je ne désespère pas, mais à mon avis j’ai plus de chances de rencontrer le Père Noël.
toi le prolétaire, tu la fermes er retourne travailler !
Mais TA GUEULE et DÉCRISSE donc de ce site. Tu n’as visiblement PAS ta fucking PLACE ici !!! Pauvre con !
le pauvre con coincé du cul c’est toi seul, l’humour du second degré tu connais. Allez casse toi et va pèter un coup.
On peut être anti-capitaliste sans être pour autant prolétaire mais bon le concept peut en effet échapper aux simples d’esprits…
Allons tous gaiement travailler pour produire plus afin d’enrichir une caste de requins affamés de dollars; et ruinons un peu plus les ressources de notre planète.
Belle mentalité!
Arrête de rager, quand tu auras goûté aux joies du communisme pendant quarante, tu reviendras me voir.
Simple d’esprit, qui pense que le monde est noir ou blanc : le noir c’est les méchants patrons voyous de la finance qui mangent des petits enfants esclaves tous les matins au petit déj.
@Jerry Khan:
“Arrête de rager, quand tu auras goûté aux joies du communisme pendant quarante, tu reviendras me voir.”
Toi toujours pas comprendre, moi dire toi on peut être anti-capitaliste sans pour autant être communiste… tu ne fais que confirmer ce que je disais, ce concept est trop compliqué pour que tu le comprennes apparemment; je n’ai jamais fait l’apologie du communisme et c’est pas près de commencer…
“Simple d’esprit, qui pense que le monde est noir ou blanc : le noir c’est les méchants patrons voyous de la finance qui mangent des petits enfants esclaves tous les matins au petit déj.”
Quand ai-je dit ça? Mis à part extrapoler ce que j’ai dit, sais-tu faire autre chose?
Et je trouve ça vraiment drole de la part d’un gars qui pense que si l’on est pas capitaliste on est forcément communiste…
Tout noir ou tout blanc hein? j’appelle ça l’hopital qui se fou de la charité.
Et sinon tu veux qu’on reparle de la distribution des richesses? Panama leaks? etc…
Il y a tant à dire sur le sujet que je ne comprends pas pourquoi il y a encore des gens comme toi qui osent défendre ce système pourri jusqu’à la moelle.
Mais bon à la vue de tes coms habituels je sais que j’ai déjà affaire à un homophobe, misogyne, raciste et vénal alors bon, tes critiques mes passent bien au dessus de la tête! 🙂
FEEL !
Second jour, je lis vos commentaires, encore une fois, de consternation en désespoir.
Théorie du complot, anti-conspirationnistes “dangereux” (!) pro-gouvernements et démocratie “actuelle” suspects (comme vous avez raison, la démocratie est bien le pire des systèmes, à l’exception de tous les autres bien entendu), le tout enrobé de références littéraires de genre pêle-mêle…
Liberté d’expression lis-je ? A dire sans limite ??? Quelle responsabilité ! Vous êtes lu FEEL, votre article -qui est en effet un peu court jeune homme- est repris car quel titre ! accrocheur comme on les aime ! Tellement dans l’air du temps. Mais pourquoi, riche de vos connaissances, produisez-vous une pauvreté de conscience, si cela vous rappelle aussi quelque chose ?
Quand finalement il apparait ici aussi que la sous-culture populaire auto-proclamée “numérique” englobant tant de sous-genres conduit à la pauvreté de réflexion, à l’explication du monde avec des pensées magiques, et l’errement de ceux qui la pratiquent sans autres références…
Oui, vous avez raison “Fitz_Chev”, qu’est-ce que je suis venu me perdre ici…
Au secours ! La nausée me reprend…
En effet que faites vous là?
Si Notre “sous-culture” comme vous dites vous indispose à ce point je vous suggère de nous présenter un article pour palier à cette “pauvreté de conscience”; éclairez-nous de votre intelligence supérieure!
Toutefois j’émets un doute sur votre capacité à produire un article digne d’intérêt à la vue de ce commentaire plein de condescendance; quelqu’un ayant un niveau d’intelligence supérieur au notre saurait qu’il est tout aussi utile de pisser dans un violon que de prendre ses interlocuteurs pour des cons…
ps: on trouve des anti-vomitifs dans toutes les bonnes pharmacies.
“On a le pouvoir qu’on se donne. C’est tous ensemble, que l’on peut faire en sorte que ces œuvres de fiction dystopique ne soient jamais plus que ça : des œuvres fictives.”
C’est un peu ce qu’on fait dans les Nuits Debout en ce moment, on essaye de définir la société dont on voudrait demain, en échangeant entre nous, en cherchant des solutions pour que la société soit plus vivable tous ensemble ^^
Et en plus ça évite la misère intellectuelle, parce qu’on s’enrichit les uns les autres par l’échange d’idées 🙂
Donc venez prendre la parole, en plus à partir de samedi presque toutes les grandes villes de France vont s’y mettre 🙂
Oui, j’en ai entendu parler, le concept me tente bien.
Doucement quand même quand on parle d’anticipation avec Georges Orwell. 1984 raconte plus le monde si le nazisme et/ou le communisme stalinien avait perduré qu’une anticipation. Et même si nous sommes conditionnés tu as encore le droit d’écrire cet article, à moins que cela ne fasse aussi parti de notre conditionnement? Dans ce cas c’est très fort!
Un article qui recoupe ce que tu dis, les références cinématographiques en moins, pour ceux qui veulent en savoir un peu plus 🙂
http://www.screenbreak.fr/article/fiche/2172/la-dystopie-retour-vers-le-futur
Par contre moi il m’arrive d’imaginer comprendre cette espèce étrange que sont les élitistes. Des êtres si imbus de leur personnes qu’il leur faut absolument faire étalage de leur supériorité dans un article destiné à une lecture pas trop longue mais avec juste ce qu’il faut pour intéresser au sujet sans faire fuir. Un élite se contenterais de survoler l’article en s’en fichant royalement au pire. Mais attention pas l’élitiste 😀 (sinon il commence à avoir mal au bide.)
Mais bon. Je ne fait qu’imaginer comprendre…
Un bon article, avec des références cinématographiques bien placées! Pour ceux qui veulent en apprendre un peu plus sur ce genre mythique qu’est la dystopie, voici l’article qu’il vous faut :
http://www.screenbreak.fr/article/fiche/2172/la-dystopie-retour-vers-le-futur