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[Campagno-Test] Legacy of the Void clôt-il la trilogie StarCraft II en beauté ?

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Cinq ans et trois mois… Tout ce temps passé à attendre l’épilogue de ce qui est certainement LA plus grande saga de space opera vidéoludique. Et…

Cinq ans et trois mois… Tout ce temps passé à attendre l’épilogue de ce qui est certainement LA plus grande saga de space opera vidéoludique. Et une question, désormais : est-ce que ça valait le coup ?

Dans le prologue de ce dernier chapitre, on retrouve donc directement celui qui fait le lien et qui connaît le fin mot de l’histoire depuis le début, le Protoss Zeratul. Il nous avait prévenus dès le départ, la prophétie parlait d’hybrides Zerg/Protoss et elle pointait Kerrigan comme la seule capable de sauver la vie dans le secteur Koprulu. Et même si cette dernière a fini par se débarrasser de son pire ennemi, Arcturus Mengsk, non sans l’aide de son amoureux transi, Jim Raynor, elle a également montré ce qu’allait être Legacy of the Void à la fin d’Heart of the Swarm : une course contre Amon, le Xel’Naga rebelle à l’origine des hybrides et qui est de fait le véritable grand méchant de StarCraft II.

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Pour comprendre tout ça, il faut revenir au premier StarCraft, qui essayait, à l’époque, de nous expliquer que les Zergs et les Protoss avaient été créés par les Xel’Naga. Ce que les campagnes de StarCraft II nous précisent, c’est que les Xel’Naga sont dans un cycle infini où deux races sont créées, l’une basée sur l’esprit, l’autre sur la forme. Et que de ces deux races doivent ressortir les futurs créateurs qui les remplaceront pour perpétrer le cycle. Amon lui, n’entend pas les choses de cette façon, et souhaite prendre forme physique et rendre la vie dure aux êtres qui ne sont pas comme lui. Il veut détruire tout ce qui a trait au cycle des Xel’Naga. Il a d’abord pris de l’influence sur la Reine des Lames (Kerrigan), mais elle a pu résister à son emprise à la faveur de sa nouvelle mutation, au début d’Heart of the Swarm.

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Legacy of the Void, bien que centré sur les Protoss, reste, et c’est logique, la somme de tout ce qui a été apporté par les épisodes précédents. Zeratul ayant été là depuis le début, c’est lui qui lance la campagne. Mais le vrai leader ici, c’est Artanis, le nouveau leader des Protoss, qui collabore désormais avec les Dark Templar. Il y a une force maléfique à l’œuvre dans l’univers, et il est plus que temps de s’en occuper. Si la cinématique donne l’impression que l’on va nous raconter la reconquête d’Aiur par les Protoss, ce n’est qu’un rappel de ce qu’ils ont perdu. Histoire d’en rajouter une couche, Amon prend le pouvoir sur les Protoss en s’immisçant dans leur lien psychique, prenant ainsi le contrôle non seulement des Templar, mais aussi des Tal’darim. Artanis va donc devoir réunifier son peuple. Sur sa route, il utilisera aussi les Purifiers, une version robotisée des Protoss qui contient l’esprit d’anciens Templar tombés au combat. Evidemment, il pourra compter sur l’aide des autres héros de la galaxie, à savoir Raynor et, à la toute fin, Kerrigan. Voilà pour le pitch, duquel on ne dira pas plus (on a déjà dit trop).

[nextpage title=”Blizzard fait du Blizzard”]

Revenons donc à notre question de base : est-ce que le voyage débuté en 1998 méritait le détour ? Oui, sans aucun doute, non seulement grâce à l’écriture plutôt maligne des équipes de Blizzard, mais aussi parce que le gameplay solo de StarCraft II reste un modèle du genre. Legacy of the Void, comme les deux campagnes qui le précèdent, reprend à son compte les méthodes trouvées par le studio américain pour varier au mieux son périple. Blizzard utilise certes les mécaniques de base du jeu de stratégie en temps réel (construire, produire, combattre…) mais propose également quelques originalités.

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Par exemple, une des missions nous fait prendre le contrôle du Forge Phase Karax (sorte d’ingénieur). Il porte sur lui un équipement qui le transforme en véritable « Pylon ». Il faut donc le déplacer lui pour activer des bâtiments Protoss à l’abandon sur la carte. Dans plusieurs autres missions, il faudra gérer des bases multiples, en comptant sur de riches rebondissements tout au long de la partie. Bref, la campagne de Legacy of the Void compte suffisamment de surprises pour nous tenir en haleine jusqu’au bout.

Si le développeur californien boucle ici quelque chose (de grand), il laisse cependant une porte ouverte très claire à une suite, même si ce ne sera probablement plus avec les personnages que l’on a connus. En attendant, on sait déjà que les Protoss, les Zergs et les Terrans continueront leurs aventures via des DLC purement solo, dont le premier, centré sur le personnage de Nova, a été annoncé lors de la BlizzCon. Avec une sortie prévue pour le printemps 2016.

StarCraft II : Legacy of the Void, disponible sur PC
Les visuels qui illustrent ce Campagno-Test sont des screenshots de la campagne

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