Fais-moi peur
Chercher à se faire peur est une notion désormais commune dans le monde du cinéma. Le genre de l’épouvante-horreur a d’ailleurs été créé dans le but précis de transmettre aux spectateurs une crainte vis-à-vis de certaines croyances. Le monstre dans le placard, le tueur sous le lit, le fantôme derrière la porte,…autant de mythes montés de toutes pièces par le cinéma dans l’unique but insuffler de la peur à ceux qui recherchent perpétuellement de l’adrénaline derrière leur écran. Au-delà de ce sentiment, les réalisations d’épouvantes cherchent aussi parfois à créer répulsion et angoisse chez les spectateurs, quitte à amener un sentiment de dégoût. Ce genre cinématographique si particulier est né d’un mélange sournois entre le thriller et le film fantastique, qui apportait lui aussi souvent une notion de surnaturel sans pour autant chercher à provoquer la peur.
PS : Notre liste n’est pas exhaustive, et on pourra toujours trouver à redire sur nos choix. C’est néanmoins, on le pense, un noyau solide constitué des œuvres marquantes du genre et de coups de cœur plus récents.
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Ring
Deux lycéennes, amies, passent la soirée ensemble. Elles évoquent alors les rumeurs et théories macabres qui circulent au sujet d’une étrange cassette vidéo, qui déclencherait une terrible malédiction une fois visionnée. En la regardant, le spectateur se verrait annoncé sa mort pour sept jours plus tard. Reiko Asakawa, une jeune journaliste, décidé de mener l’enquête après le décès de sa cousine mais est vite rattrapé par le maléfice.
Ce grand classique de Hideo Nakata a fait l’effet d’une bombe lors de sa sortie. Intelligent, sobre et à la fois surréaliste, le long-métrage a fait peur à des millions de personnes à travers le monde. Combien de fois le concept de la “VHS” ou du “DVD” maléfique a été repris par la suite ? Une version américaine avec Naomi Watts est également sortie en 2003 mais ne remportera pas le même succès critique. Une toute nouvelle version sortira quant à elle sur nos écrans le 9 novembre prochain.
Scream
Casey Becker, une adolescente, se retrouve seule dans le domicile familiale. Alors qu’elle s’apprête à regarder un film d’horreur, le téléphone sonne avec au bout du fil, un homme mystérieux. Il lui explique qu’elle doit répondre à ses questions sinon il tuera son petit ami. S’enchaînent alors de nombreux massacres dont Sidney Prescott, la jeune héroïne du film, sait qu’elle pourrait en être la future victime. Mais réussira-t-elle à survivre et à découvrir qui se cache derrière le masque de ce serial killer ?
Grand classique du cinéma d’horreur et slasher des temps modernes, Scream de Wes Craven mèle habilement tension, scène gore et rires. Les séquences s’enchaînent les unes après les autres avec brio et le spectateur reste sous tension durant tout le film dans l’unique but de savoir qui se cache derrière le masque, désormais culte, du serial killer. Trois autres films verront le jour, inégaux, ainsi qu’une série diffusée depuis 2015 qui a trouvé de bons échos.
Evil Dead
Au cœur d’une sinistre forêt, un groupe de cinq jeunes amis décident de s’installer dans une vieille maison afin d’y passer quelques jours. En se rendant dans la cave, deux des garçons découvrent un magnétophone ancien qu’ils décident d’allumer. Celui-ci se met alors à émettre des bruits et incantations mystérieuses qui sont en fait magiques. Ces dernières réveillent alors les forces du mal qui sont déterminées, en revenant sur Terre, à s’en prendre à nos jeunes amis.
“Un génie en avance sur son temps” décrivait Mad Movies lorsqu’il parlait de Sam Raimi. Il faut bien avouer qu’Evil Dead est un bijou du cinéma d’horreur, gore et monstrueux à souhait et qui a fait trembler bon nombre de fans d’épouvante. Sur la cassette VHS de l’époque, on pouvait lire “Pourrons-nous les arrêter ? Ce film est conçu pour vous arracher hurlement après hurlement, du plus profond de l’âme et des entrailles” . Et il faut bien avouer qu’en 1983, le long-métrage, qui bénéficiait d’un montage extraordinaire et d’effets spéciaux de qualité, a fait peur à des milliers de français. On en redemande d’ailleurs toujours aujourd’hui.
Massacre à la tronçonneuse
Texas, Etats-Unis. Dans une petite ville isolée, des habitants font une découverte horrible : les cadavres de leur cimetière ont été sortis de terre. Pendant le même temps, un groupe d’amis traverse la région et décide de prendre un auto-stoppeur à bord. Mais, au bout d’un certain moment, ils se rendent compte que l’homme est énigmatique, étrange et même menaçant. Ils décident alors de s’en débarrasser mais finissent par rapidement tomber en panne. Pour remédier à la situation, ils décident de loger dans une vieille maison abandonnée qui appartient à la famille de deux personnes du groupe. Malheureusement, le voisinage va leur être fatal.
Interdit sur les écrans français jusqu’en 1982, Massacre à la tronçonneuse a bouleversé des générations de spectateurs en manque d’adrénaline. Entièrement tourné en 16mm avec des moyens très limités, le film a vite été considéré comme un cauchemar à voir. Les images sont souvent d’une extrême morbidité et les homicides sont sanguinaires à souhait. Même aujourd’hui, il reste un must en terme de terreur brut, inégalé, même dans ses suites, souvent brouillonnes.
L’exorciste
L’actrice Chris MacNeil entend des grattements mystérieux provenant de son grenier et commence à s’inquiéter pour sa fille qui se plaint depuis plusieurs nuits que son lit bouge. Quelques jours plus tard, en pleine réception de Mme MacNeil, sa fille interrompt tout brutalement et commence à proférer des menaces de mort. Les crises de la jeune Regan étant de plus en plus violentes, un exorciste est envoyé par l’Eglise, le Père Damien Karras qui arrive dans le but de sauver la petite fille des démons qui se sont emparés d’elle.
L’exorciste a beau avoir plus de 40 ans, il n’a pas pris une ride. Troublant, machiavéliquement traumatisant et porté par une beauté et une profondeur extraordinaires, le film de William Friedkin a fait cauchemarder des millions de personnes. Encore aujourd’hui culte, il a connu de nombreuses suites ou reboots qui n’ont jamais réussi à l’égaler. LA référence du genre, à voir au moins une fois.
Alien
Partie chercher du minerai dans l’espace, une équipe de sept hommes et femmes rentrent enfin sur Terre après un long voyage. À bord de leur vaisseau commercial nommé le Nostromo, ils se voient forcé de s’arrêter sur une planète inconnue et déserte, sur laquelle l’officier Kane se fait agresser par une bête mystérieuse, une arachnide qui l’attaque au visage. Le médecin du vaisseau lui retire alors la forme de vie et tout reprend son cours. Jusqu’à ce que Kane, pris de convulsions, voit une créature sortir de son ventre et s’enfuir dans les couloirs du Nostromo…
Le film de Ridley Scott est un grand classique de la science-fiction et du cinéma d’horreur. Troublant et dérangeant, il a mis à mal le coeur de nombreux fans d’univers futuristes qui s’attendaient plus à thriller qu’à un film d’épouvante. L’alien est une référence en terme de design et les images et le montage du long-métrage sont encore d’excellente qualité aujourd’hui. Si personne ne nous entend crier dans l’espace, devant votre télévision, c’est tout autre chose.
The Thing
Antarctique, hiver 1982. Un corps enfoui sous la neige depuis plus de 100 000 ans est découvert par une équipe de 12 chercheurs. Néanmoins, à partir du moment où il a été décongelé, les hommes découvrent qu’il s’agit en réalité d’une créature, qui retourne à la vie et commence à prendre la forme de celui qu’elle veut. Un combat s’engage alors entre chacun des membres de l’équipage pour savoir qui est le monstre et qui pourra lui survivre.
The Thing profite d’un monstre hideux et souvent pris en exemple par les amoureux du cinéma d’horreur et bénéficie surtout du génie de John Carpenter, grand maître de l’horreur. Jouant sur un mélange frénétique entre peur, suspens et humour, le film a convaincu critiques et spectateurs qui ne cessent de louer ses qualités, même 30 ans après. Une nouvelle version est sortie en 2011 mais était malheureusement bien moins réussie.
Shining
Jack Torrance emmène sa petite famille dans un hôtel des Etats-Unis situé sur une montagne et fermé l’hiver. Il en devient le gardien de l’hôtel et devra, durant de longs mois, faire face à la solitude, avec pour seuls compagnons sa femme et son fils Danny. Seul problème, ce dernier possède un don de médium, le “shining” et est effrayé à l’idée d’habiter ce lieu, hanté par des esprits malfaisants.
À défaut d’être un grand film d’épouvante, Shining est surtout d’une complexité et d’un savoir faire à toutes épreuves. Ce monument du cinéma américain est habilement joué et bénéficie de interprétation sans faille d’un Jack Nicholson au sommet de son art. Tentant habilement de faire perdre les nerfs aux spectateurs, il se termine dans une apothéose de l’horreur, savamment orchestrée et plus sophistiqué qu’il n’y parait.
Le Projet Blair Witch
Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams sont trois jeunes cinéastes amateurs qui réalisent un reportage sur la sorcellerie. Ils décident alors de se rendre dans la forêt de Black hill dont on dit qu’elle est hantée par une sorcière depuis de nombreuses années. Un an après leur escapade, on retrouve le film de leur enquête et on suit ainsi l’itineraire éprouvant et angoissant de ce groupe d’amis qui ne s’attendaient certainement pas à vivre un tel cauchemar.
Souvent qualifié comme “l’une des plus grandes réussites en matière de série B d’horreur”, Le Projet Blair Witch a terrorisé des milliers de spectateurs au fil des années. OVNI du cinéma d’épouvante et l’un des tout premiers à être réalisé en found footage, il reste encore aujourd’hui très énigmatique sur de nombreuses séquences cachées (apparitions de la sorcière à certains moments clés, etc). Sa force réside surtout dans son aspect documentaire qui lui confère un côté réaliste très effrayant.
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L’armée des morts
Le monde tel que nous le connaissions n’existe plus. Une grande partie des habitants de la planète sont désormais des morts-vivants qui tentent tout pour dévorer les derniers êtres humains. Ana Clark, André et sa femme enceinte, Michael ou encore Kenneth se regroupent dans un centre commercial dans le but de survivre. Malheureusement pour eux, cette sécurité ne sera que de courte durée.
La première réalisation de Zack Snyder est en réalité un remake du film Zombie de George A. Romero. Alors que nous pouvions avoir légitimement peur d’un long-métrage réchauffé, on se rend en fait compte que nous sommes face à un film vif et surprenant, qui ne tente pas de coller à son prédécesseur mais qui souhaite surtout étonner le spectateur. Alternant scènes d’action sous adrénaline et moments psychologiques d’anthologie, la réalisation a permis au monde entier de découvrir les talents de Zack Snyder.
[REC]
Pour une chaîne de télévision locale, la journaliste Angéla et son caméra-man décident de relater le quotidien des pompiers de la ville de Barcelone. Alors que la nuit se déroule dans le plus grand calme, un coup de fil retentit. Les pompiers se rendent alors dans un immeuble où ils doivent aider une vieille dame qui appelle au secours. En arrivant, ils se rendent compte que quelque chose ne tourne pas rond. Et Angela ne s’attendait certainement pas à passer une nuit aussi horrible…
Ce found footage movie (littéralement “enregistrement trouvé”) espagnol a complètement bouleversé les codes du films de zombies et de possession. Proche dans sa forme du Projet Blair Witch, il reste néanmoins aujourd’hui un must en terme de peur et de sadisme. Bénéficiant d’un environnement malsain et du questionnement total de la part des protagonistes mais aussi du spectateur, le film de Paco Plaza et Jaume Balaguero propose un spectacle d’une incroyable intelligence. Ses suites seront malheureusement de moins bonne qualité.
Conjuring : les dossiers Warren
Ed et Lorraine Warren sont deux enquêteurs paranormaux dont la réputation n’est plus à faire. Alors qu’ils donnent une conférence sur l’un des cas qu’ils ont dû étudier, une femme leur demande de l’aide. Elle et sa famille viennent d’emménager dans une maison d’Harrisville et sont sujets à des phénomènes inexpliqués et inexplicables. Le couple Warren décide alors de leur venir en aide mais ne s’attendait certainement pas à devoir combattre une créature démoniaque d’une force redoutable.
Basée sur l’une des histoires horribles mais vraie du couple Warren, la réalisation de James Wan a conquis le public en peu de temps. Extrêmement bien mise en scène par l’un des meilleurs réalisateurs actuels du genre, le film bénéficie surtout d’un cliché sublime et d’une ambiance digne de ce nom. Reprenant les codes de plusieurs classiques du genre tout en apportant une vision contemporaine, le long-métrage est rapidement devenu culte, au point de connaitre une suite sortie récemment et qui était également de qualité.
Deux sœurs
Deux sœurs nommées Su-Yeon et Su-Mi rentrent chez elle et sont accueillies par leur belle-mère, Eun-Joo, qu’elles préfèrent éviter par peur. Un soir, pendant un dîner, une des deux sœurs voit un fantôme passer. S’en suit alors des événements étranges qui terrorisent les filles. La belle-mère, qui met cela sur le compte des agissements de Su-Yeon, décide de l’enfermer dans un placard. Commence alors un défi entre les sœurs et Eun-Joo, tempéré par des présences machiavéliques.
Ce film de Kim Jee-Woon sorti en 2004 est passé en partie à côté du public européen, qui commençait pourtant à reconnaître les qualités du cinéma coréen. En mélangeant l’aspect traditionnel de la culture du pays à des éléments d’horreur plus conventionnels, le long-métrage oscille entre drame familial et vieux film de fantôme asiatique. L’interprétation impeccable des acteurs empêche de décrocher malgré un scénario parfois alambiqué. Une poésie angoissante, qui joue subtilement sur des peurs simples, presque enfantines.
28 jours plus tard
Au Royaume-Uni, un commando spécialisé dans la Protection Animale décide d’attaquer un laboratoire secret dans lequel des chimpanzés sont soumis à des expériences horribles. Dès leur libération, les animaux, animés par une rage incontrôlable, s’en prennent à leurs sauveurs et les massacrent. 28 jours plus tard, le virus s’est répandu et a transformé une partie de la population en zombie. Londres n’est plus que l’ombre d’elle-même et c’est dans ce contexte, que Jim, un coursier, sort d’un profond coma et tente de trouver une issue pour survivre.
La réalisation de Danny Boyle profite du génie de mise en scène de son créateur mais est surtout poignante et criante de vérité. Plus qu’un film d’horreur, c’est un drame psychologique stressant et très intelligent qui exploite des décors grandioses. Chaque instant est marqué par un réalisme impitoyable qui n’a de cesse de coller le spectateur à son siège. En terme d’ambiance horrifique à l’état brut, on a rarement fait mieux.
Saw
Deux inconnus se réveillent dans une pièce close, une sorte de salle de bain, enchaînés à un mur. Une voix retentit alors et un visage s’affiche sur un écran. Une poupée leur explique qu’ils doivent s’entre-tuer sinon ils mourront tous les deux dans moins de 8 heures. Ce génie criminel, machiavélique à souhait, n’en est pas à son premier coup et impose à toutes ses victimes des choix atroces auxquels ils doivent répondre sous peine de mourir. Un détective s’occupe alors de l’affaire afin de le coffrer.
Version horrifique et gore du Seven de David Fincher, Saw a marqué de son empreinte le cinéma d’épouvante. Stressant et affolant, le film de James Wan, qui l’a fait connaitre au grand public, profite surtout d’incroyables retournements de situation et d’une fin légendaire. Mélange intelligent entre thriller sadique et film gore, il constitue surtout une expérience de cinéma originale qui se veut âpre et nihiliste. À voir au moins une fois dans sa vie.
[nextpage title=”Les différents sous-genres de l’horreur au cinéma”]
Le slasher :
Certainement le plus populaire et le plus visionné, le slasher regroupe de nombreux grands films comme Scream, Massacre à la tronçonneuse ou Halloween. On retrouve généralement un tueur (le plus souvent un serial killer) qui poursuit et tue à coup d’objets tranchants des groupes de personnes, souvent des adolescents ou jeunes adultes qui ont déjà noués des relations entre eux. On ne connait que rarement le vrai visage du tueur avant la fin, lorsque l’unique survivant réussit à se déjouer de lui.
Les survivals :
À l’inverse des slashers qui font passer les méchants au premier plan, les survivals mettent en scène des héros ou héroïnes de tous les jours qui vont être confrontés à des ennemis qui souhaiteront leur mort. Mais au lieu de fuir, ils auront plutôt tendance à vouloir se dépasser et repousser ainsi leurs limites, quitte à tuer ceux qui se dressent devant eux. On peut citer La dernière maison sur la gauche, La colline a des yeux ou bien The Descent.
Le torture porn :
Un sous-genre assez récent et qui vise un public assez spécial. Le torture porn est surtout reconnu dans le monde du cinéma pour désigner les films où les protagonistes sont pris au piège par des sadiques qui souhaitent les torturer avant de les tuer. Le terme “porn” est surtout associé au fait que le bourreau ressent souvent un véritable plaisir à torturer ses victimes. “Salo ou les 120 jours de Sodome” (1976) est très certainement le premier film du genre mais ce sont les sagas Saw et Hostel qui l’ont popularisé.
L’épidémie :
Le genre le plus populaire à l’heure actuelle. Le concept est assez simple puisqu’il s’agit généralement d’un film qui suit l’histoire d’un petit groupe de personnages qui doivent faire face à une épidémie qui a frappé leur pays ou le monde entier. En général, les victimes se transforment en zombie et tentent de faire de même avec ceux qui n’ont pas encore été infectés. George A. Romero en est devenu le pionnier avec son célèbre La nuit des morts vivants sorti en 1968 qui a connu de nombreuses vraies et fausses suites. Aujourd’hui, il y en a des centaines, mais on pourrait citer REC, 28 jours plus tard, World War Z ou L’armée des morts.
Les diaboliques :
L’évocation du diable dans les films d’horreur est devenue monnaie courante grâce au célèbre Rosemary’s Baby de Roman Polanski, réalisé en 1968. Au-delà de sa signification religieuse (le diable qui s’invite sur Terre pour mener chaos et destruction), ce thème a surtout démocratisé et popularisé la pratique de l’exorcisme. C’est d’ailleurs L’exorciste de William Friedkin (1973) qui fera découvrir à des millions de personnes ce rituel religieux si particulier. Le dernier exorcisme, Le rite ou même Constantine ont tenté, en leur temps, de renouveler le genre, sans véritablement y parvenir, faute d’efficacité.
La SF :
La science-fiction est bien évidemment un genre à part entière mais il faut avouer qu’on peut la fusionner avec de nombreux autres styles de cinéma. C’est notamment le cas pour l’horreur puisqu’il existe des titres qui réussissent, avec brio, à nous plonger dans un univers apocalyptique mélangeant habilement l’épouvante et une vision futuriste. Le plus célèbre des exemples étant à ce jour Alien, de Ridley Scott, qui en son temps était une véritable prouesse technique et un must en matière d’horreur. Nous pourrions citer également La mouche de David Cronenberg ou le décevant Ghost of Mars de John Carpenter.
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