Malgré la percée de Honkai Impact 3rd en 2016, c’est avec le lancement de Genshin Impact en septembre 2020 que débute la success story du studio chinois miHoYo. Il n’aura fallu que quelques années pour que l’équipe fondée par des étudiants s’impose comme le géant incontesté des gacha games.
Ce style de jeu free-to-play reposant sur l’invocation aléatoire (et payante) de personnages, d’objets et de ressources afin de gagner en puissance est un standard de l’industrie vidéoludique mobile depuis bien des années. Mais c’est en enrichissant ses gacha de mécaniques de gameplay plus travaillées que les habituels “idle games” — ces titres qui jouent tout seuls — que miHoYo à su capitaliser sur ce modèle économique et se faire un nom.
Outre la satisfaction de débloquer un héros rare aux compétences visuellement explosives, les joueurs se laissent happer par des histoires soignées, portées par des personnages attachants. L’aspect “jeu d’argent” du gacha n’est plus la seule facette addictive de ces productions : la communauté suit le contenu au compte goutte et se connecte chaque jour pour effectuer des tâches quotidiennes.
Mais après l’ambitieux monde ouvert de Genshin Impact et les affrontements au tour par tour de Honkai Star Rail, il reste encore des joueurs qui ne trouvent pas leur bonheur chez miHoYo. Pour tenter de remédier à cela, les développeurs viennent de lancer Zenless Zone Zero, une expérience différente et parfois plus respectueuse du joueur, idéale pour un public encore sceptique.
Tout pour faire oublier le gacha
De prime abord, Z-Z-Z sait attirer notre attention grâce à une direction artistique loin des habitudes de miHoYo. Les visuels magiques de Genshin et l’ambiance futuriste de Honkai Star Rail laissent place à un monde urbain haut en couleur, inspiré par de grands jeux des années 2000. Dans ce monde pourtant en proie au désespoir, où les derniers humains tentent de survivre face à la menace d’êtres surnaturels appelés Éthéreens, le hub central de la Nouvelle Eridu est infusé d’une ambiance rétro que certains reconnaîtront de Jet Set Radio, ou encore de S4 League. Cette richesse visuelle s’accompagne également d’un univers efficace qui parvient à captiver le joueur dès les premiers instants.
En multipliant les dialogues, les cinématiques et autres bandes dessinées interactives pour raconter son histoire, le titre mise entièrement sur l’immersion dans le scénario, quitte à mettre les combats de côté une large partie du temps. Malgré son étiquette d’action RPG, Zenless Zone Zero profite d’une dimension “tranche de vie” prédominante qui ne manquera pas de ravir les aficionados de Persona et d’autres franchises du genre. Outre son métier de “proxy” visant à guider des humains dans les Néantres — ces failles faisant office de donjons — le personnage joueur doit également gérer un vidéoclub ou encore réaliser des quêtes annexes en fonction de l’heure de la journée (selon une horloge propre au jeu, et non en temps réel).
Cette structure permet de diminuer l’impact de l’ADN gacha du titre. Si celui-ci se repose sur l’invocation de personnages et d’équipements à l’image de ses prédécesseurs, le besoin d’obtenir des héros de rang S (l’équivalent des 5 étoiles sur Genshin) se fait bien moins ressentir. D’autant plus que pour l’heure, Z-Z-Z propose un roster de seulement 16 personnages. En profitant des festivités de lancement, les joueurs pourront invoquer de nombreux personnages sans avoir à débourser un seul sou, et ainsi prendre une belle longueur d’avance pour les prochaines étapes de l’aventure.
Un début généreux
L’absence de cette pression de l’achat propre au gacha est assurément l’une des plus grandes forces de Zenless Zone Zero. Dans les faits, il n’est absolument pas certain que cette sérénité perdure au fil des mises à jour de contenu et des ajouts de personnages. Mais il serait dommage de se priver du plaisir que procure l’expérience Z-Z-Z en l’état. Grâce aux nombreux événements de lancement en jeu, les joueurs peuvent profiter d’une multitude de récompenses importantes. Invocations gratuites, personnages offerts et autres ressources essentielles au gain de puissance, permettent d’obtenir une longueur d’avance qui facilitera le quotidien des utilisateurs réguliers à l’avenir.
Mais cette fois-ci, la générosité de miHoYo ne s’exprime pas seulement dans les festivités et les cadeaux réservés pour la sortie. L’équilibrage des personnages place (à l’heure de ces lignes) de nombreux personnages gratuits ainsi que de nombreux héros de rang A dans le haut des tier-list. Le poids des personnages les plus rares se fait donc moins ressentir pour la progression dans l’histoire et permet de profiter de Zenless Zone Zero comme d’un véritable free-to-play. Finalement, les personnages nous font de l’œil quand ceux-ci se révèlent attachants dans l’histoire ou attrayants par leur design, et plus seulement par leur impact sur le gameplay.
Une alternance de gameplay efficace
Le petit dernier de miHoYo gagne également à proposer une expérience moins répétitive que celle de ses prédécesseurs. Les sessions de jeu n’ont rien d’une corvée quotidienne contrairement à certaines activités de Genshin Impact et Honkai Star Rail. La structure du gameplay alterne les instants scénaristiques, les explorations de Néantres et les missions quotidiennes/hebdomadaires pour moins de redondance. La mécanique de jeu principale — à savoir les donjons et les affrontements qui en découlent — est aussi taillée de façon à proposer une expérience plus agréable.
L’exploration propose sa propre interface, avec des déplacements case par case, donnant naissance à différentes phases d’énigmes et de réflexion. Il convient de réfléchir au chemin que l’on souhaite emprunter afin de maximiser les récompenses et minimiser les malus qui s’appliquent en combat.
Ces phases de batailles donnent d’ailleurs naissance à l’un des meilleurs systèmes de combat chez miHoYo à ce jour. En s’inspirant d’action RPG et de beat‘em all endiablés tels que Devil May Cry et Bayonetta, le gameplay de Zenless Zone Zero procure une jolie satisfaction grâce à ses systèmes de contre, de ralentissements du temps et de combos. L’ensemble proposé brille grâce à ses deux modes de difficulté, pensés pour les novices et les habitués du genre. Ce choix d’accessibilité permet également de limiter l’impact du paywall propre aux gacha games. Même sans héros optimisés au détail prêt, les joueurs pourront progresser et s’amuser tout en découvrant les mystères qui régissent la cité de la Nouvelle Eridu.
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Le truc c’est que une bonne partie des joueurs qui n’ont pas accroché ou qui on quitte Genshin en cours de route, sont des gens dégouté par la partie scénaristique qui prend énormément de place au détriment du gameplay et de l’action, beaucoup de blabla qui plait a certains mais pas a d’autres.
Et la dans cette article on nous vend un jeu différent fait pour conquérir ceux qui s’accrochent pas a Genshin, sauf que le contenue qui y est proposé est le même, donc en résumé toujours plus de blabla et toujours moins d’action, de gameplay, de temps dédié jouer et non a lire un bouquin sous la forme d’un jeu interactif.
Ah ouais , géré une boutique de jeu video , allez faire des livraisons de pizzas , faire pousser ses fleurs au jardin etc … etre coupé dans son jeu par des videos de 3 plombes … mmm ca vend du reve …