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Test du Xiaomi Mi 9 : un (presque) flaghsip à moins de 500 euros

Xiaomi attaque fort l’année 2019 en proposant un Mi 9 très performant : la puissance du Snapdragon 855, un lecteur d’empreintes dans une belle dalle Oled et trois modules photo dorsaux.

Il y a un an, Xiaomi était une marque encore relativement inconnue auprès du grand public. Après quelques années d’importations à se forger une réputation de rapport qualité/prix très intéressant auprès de certains geeks et son arrivée officielle sur le vieux continent, le constructeur s’est trouvé une place de choix sur le marché européen. Xiaomi souhaite se placer sur tous les marchés possibles. La famille des Mi Mix joue beaucoup sur les innovations et l’écran pour produire un smartphone précieux, les Redmi réduisent au maximum les coûts de fabrication afin de proposer un produit costaud pour un prix abordable et la gamme principale Mi espère incarner de plus en plus le flagship killer par excellence, grâce à un concentré de technologies pour moins de 500 euros.

Pour 2019, le Mi 9 fait très fort avec le Snapdragon 855, un écran Oled, trois modules photo, le tout dans un boîtier plutôt élégant. Avant de s’intéresser justement à son design et ergonomie, voyons d’un peu plus près ses caractéristiques techniques.

NomXiaomi Mi 9
Taille de l'écran- Dalle Amoled de 6,39 pouces
Définition de l'écran- Full HD+ (2340 × 1080 pixels)
- résolution de 403 ppp
SoC- Processeur octa-core Qualcomm Snapdragon 855 (7 nm)
- GPU Adreno 640
Logiciel- Android 9 Pie
- Interface MIUI 10
Mémoire vive- 6 Go
Mémoire interne- 64/128 Go
Port Micro-SD- Non
Batterie- Batterie de 3300 mAh
- Recharge rapide
- Recharge sans-fil
Appareil photo dorsal- Triple module photo
- Premier capteur : Lentille grand angle de 48 MP, f/1.75
- Second capteur : Très-grand-angle de 16 MP, f/2,2
- Troisième capteur : Zoom optique x2 de 12 MP, f/2,2
- Analyse automatique de scènes via une IA
Appareil photo frontal- Caméra 20 MP (f/2.0)
Dimensions157.5 x 74.67 x 7.61 mm
Poids173 grammes
Carte SIM- 2 ports nano-SIM
Capteur d'empreintes digitalesOui, dans l'écran
Connectique- WiFi a/b/g/n/ac (2.4GHz et 5GHz)
- Bluetooth 5.0 LE, A2DP, aptX HD
- A-GPS+GLONASS, Galileo, BeiDou, BDS, QZSS
- NFC
- Port USB Type-C
Prise jackNon (adaptateur fourni)
Etanchéité à l'eauNon
Connectivité4G:LTE FDD: B1 / 2 / 3 / 4 / 5 / 7 / 8 / 12 / 20 / 28
LTE TDD:B38 / B39 / B40
3G:WCDMA:B1 / B2 / B4 / B5 / B8
TDSCDMA:B34 / B39
CDMA EVDO BC0
2G: GSM:B2 / B3 / B5 / B8
CDMA 1X:BC0
Compatible avec MIMO 4x4 | HPUE | HO RxD
ColorisNoir, Violet, Bleu
Prix- 6/128 GO : 529,90 euros (ODR 30 euros jusqu'au 18 mars)
- 6/64 Go : 499,90 euros (ODR 30 euros jusqu'au 18 mars)

Le Xiaomi Mi 9 au meilleur prix

Design et ergonomie

La face avant de ce Mi 9 laisse apparaître un grand écran aux bordures assez fines, surmontées d’une fine grille de haut-parleurs et d’une petite encoche en goutte d’eau. C’est sur ce dernier point qu’il se différencie de son principal concurrent, le Honor View 20. Globalement il ressemble à n’importe quel smartphone obéissant aux critères de fin 2018-début 2019.

C’est à l’arrière qu’on reconnaît on ne peut mieux la signature de Xiaomi. Outre son logo Mi et quelques mots explicites tels que Designed by Xiaomi, on retrouve le dos en verre très légèrement courbés sur les bords et coins de l’appareil ainsi que ses modules photos et flash placés à la verticale, en haut à gauche. Fidèle à son inspiration, le Mi 9 ajoute tout de même une troisième caméra. Cette triplette et ce dos un peu bombé ne permettent pas de faire tenir l’appareil bien à plat donc prenez garde. Cela peut aussi être un poil gênant quand vous pianotez dessus depuis votre bureau ou une table. Ses finitions sont impeccables, il a tout d’un premium, même les traces de doigts qu’il retient trop facilement !

Un bouton placé sur la tranche gauche lance Google Assistant, ce qui n’est pas sans rappeler d’autres smartphones avant lui comme le LG G7 ThinQ ou encore les plus récents Galaxy S. Au-dessus un petit tiroir héberge deux cartes Nano Sim. L’autre côté accueille les habituels réglages pour le volume audio et la fonction verrouillage/déverrouillage/mise en tension. La partie inférieure se dote d’un port USB Type-C flanqué de deux grilles de haut-parleurs.

Ecran

Le Mi 9 profite d’une belle dalle Amoled de 6,4 pouces avec une définition Full HD+ (2340 x 1080 pixels) pour une résolution de 403 ppp. Le résultat impressionne : contraste infini, couleurs vives, luminosité maximale très satisfaisante… au quotidien, l’écran garantit toujours une bonne visibilité, quelles que soient les conditions. Pour plus de fidélité ou pour un calibrage en fonction de vos préférences, vous pouvez toujours vous rendre dans les paramètres d’affichage du smartphone. Par ailleurs, quelques options logicielles viennent améliorer l’expérience, nous y venons.

[nextpage title=”Performances, Logiciel et Autonomie”]Comme chaque année, Qualcomm commercialise une nouvelle puce mobile pour les smartphones haut de gamme. Fraîchement arrivé sur le marché, le Snapdragon 855 offre un premier contact sur le Mi 9 vraiment convaincant. Les scores obtenus aux benchmarks viennent appuyer et confirmer l’expérience : le terminal fait preuve d’une fluidité irréprochable au quotidien et ne laisse apparaître aucune baisse de framerate même pour des jeux particulièrement gourmands. Rien qu’en lançant les démonstrations de tests de performance, l’affichage présente des graphismes très élevés, s’animer sans aucun bug ou ralentissement. Absolument rien à redire. C’est un monstre qui sait garder son sang-froid. Nous avons eu pour test la version à 6/128 Go mais il existe aussi un autre modèle du Mi 8 avec 64 Go de RAM. Comme il n’existe pas la possibilité d’étendre l’espace de stockage avec une micro SD… c’est un peu léger.

Pour la partie logicielle, Xiaomi propose sans surprise le tandem Android Pie 9 et MIUI 10.2. L’interface maison prend toujours autant le dessus sur l’OS de Google : pas de tiroir d’application, des gestes et boutons de navigations inversés, un style esthétique éloignés, des options et organisations différentes… Ça ne convient pas à tout le monde. Néanmoins, cette surcouche ne vient pas les mains vides, mais apporte son lot de personnalisations bienvenues comme le contraste automatique, la température et le profil colorimétrique de l’écran, les seconds espaces, l’affichage des notifications et de l’indicateur de la batterie, etc.

Enfin, un mot sur la sécurité du téléphone. Pour déverrouiller ce dernier, on peut utiliser les traditionnels schémas et mots de passe, mais aussi le lecteur d’empreintes placé sous la dalle. Il ne s’agit pas d’un ultrasonique tant vanté par Samsung sur ses derniers terminaux, mais comme sur le Mi 8 Pro que nous avions testé il y a quelques mois. Après un petit temps d’adaptation et enregistré mécaniquement le bon geste, il fonctionne assez bien. Néanmoins cela reste moins rapide que les capteurs d’empreintes plus traditionnels. En ce moment, je préfère jouer entre une reconnaissance faciale à l’avant et un lecteur digital à l’arrière pour répondre à plus de situations. Pour la reconnaissance faciale 2D, il faut comme toujours effectuer une petite entourloupe dans les paramètres pour basculer son smartphone vers la localisation Hong-Kong.

Le Mi 9 embarque une batterie d’une capacité de 3300 mAh. Sans faire de réels miracles, il réussit à se positionner dans la moyenne. Pendant la semaine d’essai, il a réussi à tenir à chaque fois 24 heures complètes. Cela reste un peu décevant puisque la concurrence fait mieux, je pense notamment au Honor View 20 et OnePlus 6T. Avec le chargeur officiel, le smartphone est passé de 3 % à 57 % en une demi-heure et il lui a fallu un total d’une heure et quart pour atteindre les 100 %. On a aussi essayé avec la recharge sans fil puisqu’il possède cette comptabilité. Avec le chargeur Xiaomi de 20 W, le Mi 9 a gagné plus de 50 % en 45 minutes. J’ai patienté une heure et 45 minutes pour passer de 2 à 100 %. À noter que ce système souffle pendant une bonne partie de la recharge.

[nextpage title=”Photo”]

Commençons par le triple module photo plaqué à l’arrière de l’appareil. Le principal capteur et ses 48 Mégapixels (divisé par 4 avec la technique du pixel bining) est un Sony IMX586, accompagné d’un objectif ouvrant à f/1,8. Les photos s’en sortent bien, surtout pour un smartphone de cet ordre de prix c’est assez bluffant. Les clichés bénéficient d’assez de lumière pour rendre appréciable l’expérience. Si vous trouvez que les couleurs sont un peu moins vives que sur un OnePlus 6T par exemple, l’activation de l’intelligence artificielle peut corriger le tir ! Attention tout de même, si vous souhaitez avoir un rendu très détaillé avec des effets de texture plus proches du réel, sélectionnez le mode 48 Mégapixels dans les paramètres du logiciel photo. Le mode portrait quant à lui a un peu de mal à toujours bien détourer les personnes photographiées.

Le second capteur très-grand-angle de 16 Mégapixels et son objectif ouvrant à f/2.2 surprend. Bien souvent, on observe une grosse perte de qualité et de très lourde déformation optiques sur les bords latéraux des clichés usant de ce mode. Ici, non seulement les photos conservent un nombre non négligeable de détails et de couleurs, mais elles ne souffrent pas trop d’un effet fish eye. La troisième et dernière caméra dorsale offre un zoom optique x2. Avec 12 Mégapixels et un objectif ouvrant à f/2,2, on peut réaliser des photos plus que correctes avec une perte de détail vraiment moindre.

En basses lumières le traitement logiciel vient quelque peu réduire le nombre de détails et les différents effets de textures. Cela se remarque surtout dans les scènes en intérieur. Mais sous les lumières de la ville, il est possible de réaliser des clichés convaincants, avec n’importe lequel des trois capteurs photo. Le mode nuit vient apporter un peu d’éclairage sans pour autant vraiment dénaturer les clichés.

L’APN frontal de 20 Mégapixels réussi à produire des autoportraits de qualité et profite aussi d’un mode bokeh pour créer l’illusion de flou en arrière plan. Il est possible de jouer avec le logiciel pour agrandir ou diminuer cet effet.

[nextpage title=”Où l’acheter et Conclusion”]Le Xiaomi Mi 9 est disponible en France depuis le 8 mars. La version ici testée de 6/128 Go affiche un tarif de 530 euros mais bénéficie d’une ODR de 30 euros le faisant descendre à 500 euros pendant 15 jours, tout comme le modèle à 6/64 Go qui se trouve en ce moment au prix de 470 euros au lieu de 500 euros. Le chargeur à induction 20 W était inclus dans le packaging pour toute précommande.

Le Xiaomi Mi 9 au meilleur prix

Galerie Photo

 

 

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Notre avis

Xiaomi attaque les plus grands avec ce Mi 9 presque parfait pour incarner le flagship killer de ce début d'année. Il faut dire qu'il a beaucoup d'avantages : son prix, ses performances jamais vues, ses finitions soignées, sa proposition photo globalement réussie, son bel écran Amoled doté d'un capteur d'empreintes... Pour 500 euros, qu'est-ce qui a été passé à la trappe ? L'autonomie n'est pas mauvaise, mais un peu juste par rapport à la concurrence et soyons honnêtes, même si la qualité photo impressionne, ce n'est pas celle d'un haut de gamme Samsung, Huawei ou Google Pixel. Reste qu'à ce jour, son rapport qualité/prix a de quoi faire de l'ombre au reste du marché.
Note : 9  /  10

Les plus

  • Design très soigné
  • Une très belle dalle Amoled
  • Le Snapdragon 855 vraiment impressionnant
  • Trois modules photos utiles

Les moins

  • Autonomie en dessous de la concurrence
  • MIUI divise forcément
4 commentaires
  1. Je constate que la partie photo est souvent critiquée.
    Alors que penser de la note donner par DXO ?
    Ce téléphone est-il juste bon ou aussi bon que le dit DXO ?

    1. Bonjour ! Les photos sont bonnes, et pour ce prix c’est clairement impressionnant. Mais comparé à un Pixel 3, un Huawei Mate 20 Pro ou les Galaxy S10 et S10+ c’est globalement en-dessous. C’est en cela qu’il diffère d’un flagship on va dire plus traditionnel avec des prix plus élevés. Par contre, je ne l’ai pas précisé je crois, mais Xiaomi est en train de dépasser OnePlus sur la partie photo.

  2. Je me posais la même question, à la lecture de l’article j’en ai conclus que les photos étaient bonnes sans plus, par contre sur DxOmark il est au dessus de l’Iphone XS et du Galaxy Note 9…

  3. En effet maintenant que tous les smartphones dans le même segment se valent plus ou moins hardware il faudrait que JDG insisté plus sur les capacités photos et leur traitement software. Car je crois que c’est vraiment la dessus que les marques chinoises pêchent encore par rapport à Apple ou Samsung. Ce smartphone me semblait très très bien, jusqu’à que je lise qu’il n’accepte pas les cartes micro SD, ce qui est pour moi rédhibitoire

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