Depuis 2014, Womanizer s’est imposé comme une référence sur le marché de la sextech. La technologie Pleasure Air imaginée par Michael Lenke à partir d’une pompe à aquarium trafiquée a fait son chemin, et la marque, désormais propriété du géant Wow Tech n’a plus grand-chose à prouver.
Pour autant, le marché de la sextech évolue, et la concurrence se fait de plus en plus féroce. Womanizer ne peut plus seulement miser sur sa technologie propriétaire, aussi efficace soit-elle. Après l’accueil mitigé de son modèle hybride InsideOut, puis le succès de son Duo, la marque innove en 2022, en lançant le tout premier stimulateur sans contact dédié à la zone G. Huit ans après, le géant de la sextech vient-il de révolutionner (à nouveau) la masturbation clitoridienne ?
Design et ergonomie : la tête à l’envers
À première vue, le Womanizer OG ne ressemble pas à ses prédécesseurs. Si on retrouve bien le revêtement unibody en silicone biocompatible et la discrète bague en plastique ABS qui font la signature de la marque, la forme est quant à elle plutôt inédite. Le sextoy s’offre une forme courbe et un profil effilé, qui ne laissent que peu de suspens sur son utilisation. Pour la première fois de son histoire, Womanizer se concentre exclusivement sur pénétration vaginale et adapte sa technologie brevetée Pleasure Air à la zone G. Une inversion des tendances prometteuse, mais qui semble presque trop belle pour être vraie.
Qui dit stimulation du point G dit sans surprise design courbé. Le Womanizer OG se compose d’un manche et d’une partie insérables, reliés entre eux par une charnière flexible. Cette dernière n’est pas aussi permissive que celle de We-Vibe et de son Chorus, mais elle ne manque pas d’intérêt : la rigidité du sextoy permet de maintenir la pression sur la zone G (particulièrement sensible aux tapotements), tout en s’adaptant à la morphologie de chacun.
Si le OG utilise la technologie Air Pleasure, il profite en revanche d’un embout de stimulation beaucoup plus imposant que les stimulateurs externes de la marque. Avec presque 2 cm de diamètre pour un bon centimètre de profondeur, la zone ciblée par le sextoy est bien plus importante, et devrait trouver tout son intérêt une fois en marche. Coté connectiques, on retrouve deux barrettes de charge magnétique commune à l’ensemble des produits de la marque, ainsi que quatre boutons de contrôle : un pour le démarrage, un pour choisir le niveau de vibration (fonctionnalité sur laquelle on reviendra plus tard), et deux commandes (+) et (-) dédiées à la stimulation sans-contact. Si ces derniers ont l’avantage de tomber parfaitement sous les doigts, ils sont malheureusement très (trop) durs à l’usage.
Les boutons Power et vibration notamment, sont presque impossibles à utiliser d’une seule main, c’est un point réellement problématique au quotidien. On notera toutefois que les touches dédiées au contrôle de l’intensité sont bien plus agréables : elles tombent parfaitement sous les doigts et ont le bon goût d’être positionnées à l’endroit – (+) en haut et (-) en bas – lorsque le sextoy est utilisé. Au prix de l’appareil, c’est un détail bienvenu.
Une stimulation inédite
Si la technologie Air Pleasure n’est pas nouvelle, son utilisation en pénétration interne est totalement inédite. Sans réellement renouveler son jeu — comme l’a récemment fait Lelo avec son très innovant Dot — Womanizer permet d’offrir une seconde vie à sa poule aux œufs d’or, et force est de constater que le résultat ne se fait pas attendre. La diffusion d’air pulsé sur la zone G est quelque peu déroutante au départ, mais trouve rapidement son intérêt. Grâce à sa large zone de stimulation, le sextoy se place facilement, et ne nécessite presque aucun mouvement pour faire son effet. La magie Womanizer opère, et force est d’admettre que les 8000 terminaisons nerveuses du clitoris sont réceptives au sans-contact, peu importe d’où il provient.
Couplé aux légères vibrations de son manche qui permettent de stimuler l’entrée du vagin, le Womanizer OG s’impose comme un sextoy redoutable. La perfection n’est pas loin, et la marque a clairement réussi un coup de maître, sur ce qui s’annonce comme l’un des plus gros succès de cette fin d’année. Seul, le sextoy permet des orgasmes profonds, parmi les plus intenses qu’il nous ait été donné d’expérimenter. Combiné à une stimulation clitoridienne externe, les sensations sont inédites, et — il faut bien l’avouer — assez incroyables.
Fonctionnalités : Womanizer à son maximum
En marge de sa technologie Air Pleasure, le Womanizer OG concentre aussi tout le savoir-faire de la marque depuis quelques années. Ainsi, on retrouve la fonctionnalité Smart Silence, qui permet à l’appareil de couper automatiquement ses moteurs lorsqu’il n’est pas en contact avec le corps. Si cette dernière se révèle assez anecdotique lorsque le OG est utilisé pour une pénétration vaginale, elle se révèle plutôt pratique en externe. Même si le sextoy n’est pas particulièrement bruyant (55 dB), sa mise en pause automatique après un orgasme lui permet d’être plus discret, mais surtout de s’intégrer bien plus facilement à un rapport sexuel en couple par exemple. Notons cependant que la fonctionnalité peut être désactivée en maintenant simultanément les boutons (+) et (-) pendant 2 secondes.
Autre nouveauté disponible sur le OG, l’Afterglow. Jusqu’à présent uniquement disponible sur le modèle Classic Marilyn, la fonctionnalité permet de redescendre en douceur après un orgasme, sans avoir à couper tous les moteurs du sextoy. Un appui long sur le bouton (-), et la stimulation sans contact va diminuer en intensité pour atteindre son niveau le plus bas. Dans la pratique, cette nouvelle feature est intéressante mais pas franchement indispensable. On aurait préféré que la marque intègre à la place sa fonctionnalité Autopilot, particulièrement efficace sur le Womanizer Premium 2.
Enfin, le sextoy permet de coupler la stimulation sans-contact à 3 niveaux de vibrations, en appuyant brièvement sur le bouton dédié. Il n’est pas possible de désactiver cette fonctionnalité, mais seulement de choisir entre une intensité faible, moyenne, ou plus forte. Un ajout sympathique, mais qui aurait sans doute mérité un peu plus d’options pour être réellement efficace.
Évidemment, il faut encore ajouter à cela tout le savoir-faire de Womanizer : le OG bénéficie ainsi d’une certification waterproof IPX7 pour une utilisation sous l’eau, et un nettoyage facilité. Côté autonomie, comptez un peu plus d’une heure et demie de charge pour deux heures d’utilisation.
Un Womanizer pour les gouverner tous ?
Malgré ses défauts, le Womanizer OG signe la révolution qui commençait à manquer à la marque. Le produit n’a pas encore atteint l’aboutissement qu’il mérite mais il faut bien le reconnaître : il ringardise (presque) totalement le Premium 2, sorti il y a tout juste un an. Exception faite de l’Autopilot, le sextoy profite de toutes les dernières innovations du géant de la sextech.
Non seulement son embout plus large et plus profond permet une stimulation des clitoris les plus proéminents, mais surtout le OG est sans doute l’appareil le plus polyvalent de la marque. Utilisé avec du lubrifiant à base d’eau, il permet une stimulation totalement inédite de la zone G. Une fois retourné, il peut aussi être utilisé en externe sur le gland du clitoris, à la manière d’un Womanizer classique. Un très bon point, légèrement ombragé par son manque de puissance. La marque a toujours fait le choix d’une intensité équilibrée par rapport à certains monstres de puissance comme Lelo, et cela se ressent particulièrement avec le OG. Les 12 niveaux d’intensité ont parfois un arrière-goût de trop peu.
Prix et disponibilité
Lancé officiellement ce vendredi 4 novembre, le Womanizer OG signe une nouvelle révolution pour la marque best-seller. Il faudra toutefois être prêt à mettre le prix : comptez 199€ pour profiter de la nouvelle technologie sans contact du géant de la sextech. Un tarif élevé, mais dans la moyenne de ce que propose habituellement le constructeur pour ses sextoys très haut de gamme. Pour le lancement, vous pouvez toutefois bénéficier près de 40€ de remise sur le sextoy avec le code NOVJD15.
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un vrai journaliste vas mettre son. nom à la fin de l article ,elle a honte la madame? 😂
Bizarre comme commentaire, le nom de la journaliste est marqué sous toutes les photos
Test intéressant, merci !
Vous parlez aussi du Chorus, ce serait super un autre article 🙂
Son nom est écrit tout en haut, et en crédit de chaque photo….
On connait déjà le nom. c’est surement une égaré de chez madmoizelle…
Je préfère très sincèrement celui de la marque PUISSANTE qui est bien mieux en qualité, fabriqué en France et par une jeune ingénieure géniale (pour 119 €) : https://puissante.co
Fabriqué en France Puissante ? N’importe quoi c’est fabriqué en Chine. Deuxièmement on se demande ce que vient faire ce post sur ce feed. Ne compare pas une F1 et un karting stp
Bonjour Stéphanie,
Merci pour l’intérêt que vous portez à nos articles. Vous pouvez retrouver notre test de la Toupie de Puissante ici
> https://www.journaldugeek.com/test/test-toupie-de-puissante-le-sextoy-qui-donne-le-tournis/
En revanche, les sextoys de la marque Puissante ne sont pas fabriqués en France. La marque est bien française, mais la production se fait en Chine, comme la plupart des sextoys à moteur présents sur la marché. Si vous aimez leurs produits, du nouveau arrive très vite.
Au plaisir de vous lire
Bonjour.
Je me retrouve à lire votre article en étant pourtant initialement à la recherche de témoignages d’utilisatrices/eurs.
Je me pose une question : vous rapportez les promesses du produit, ses possibilités et ses manques sur papier. Mais, l’avez vous testé réellement sur vous?
Vous ne parlez pas de bien des aspects pratiques, comme la difficulté de trouver comment le placer, le tenir, se positionner, en combinaison ou non, etc.
Et pour ma part, j’ai acheté par erreur ce sextoy, j’étais partie sur un premium 2 et me suis trompée en ne faisant pas plus attention.
Ne pouvant pas l’échanger je le teste donc.
Je n’ai jamais réussi à appuyer sur le bouton vibrations. À chaque essais je m’explose les doitgs et me décole les ongles. Même à deux mains. Je n’imagine pas la galère une fois en action… bon je suis dyspraxique et peut être ai- je des difficultés dans la préhension, la pression à poser etc. Mais avouons que les touches sont hyper dures surtout le – qui est petit..