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Test : WET

9

Il y a des jeux comme ça qui nous tapent dans l’œil lorsqu’on a l’occasion de les voir dans leurs versions preview. En espérant secrètement en…

Il y a des jeux comme ça qui nous tapent dans l’œil lorsqu’on a l’occasion de les voir dans leurs versions preview. En espérant secrètement en réalité qu’ils gomment les quelques défauts qu’on a pu leur remarquer, sans trop en tenir rigueur à l’époque. Un peu comme WET en fait. Sauf que…

test_WET_8

Et pourtant, tout semblait avoir été réuni pour nous offrir un hit en puissance : une héroïne gonflée (mouahaha…) à bloc, un système de combat basé sur les armes à feu et inspiré de Max Payne (c’est pas copyrighté le bullet-time ?), des phases de plate-forme sur vitaminée… Mais alors, qu’est-ce qui coince avec WET ? Et bien, on commencera tout d’abord par pointer du doigt le manque de précision dérangeant concernant le gameplay, aussi bien lors des gunfights que lors des phases de saut. En fait, Ruby Malone, notre héroïne pourtant très charismatique, carburant au whisky et lâchant des insultes au kilomètre, souffre du même syndrome que Lara Croft dans sa jeunesse. Comprenez que la donzelle peine à enchaîner les sauts et acrobaties sans se heurter à des bugs de collision plutôt gênants (parce que les moteurs de jeu mal peaufinés, ça existe encore en 2009 malheureusement…) Les phases de tir sensées se contrôler aux sticks analogiques manquent de la même façon cruellement de précision, et on se retrouve en fait plus à canarder les gâchettes en essayant de viser tant bien que mal les ennemis en pleine tête…

En plus de ça, le jeu arbore un côté kitsch certes assumé, louchant clairement du côté du style Tarantino, mais raté, dans le sens où il se sert de dialogues mous, mal calibrés, souvent dispensables, et d’un filtre graphique vieillissant pour tenter d’apporter sa petite touche. Résultat : le filtre sert plus en réalité à cacher la faiblesse graphique du jeu… Mouais. Et que dire de ces niveaux très linéaires, alternant entre arènes fermées où le but est de flinguer ou sabrer le plus de gus, QTE énergiques, mais un peu trop scriptées et couloirs sans vie, où on finit par errer et s’ennuyer comme un rat mort. Reste les phases de “rage”, reprenant à quelques détails près le code graphique imposé par l’excellent MadWorld, où l’on évolue dans des décors jonglant entre 3 tons : noir, blanc et rouge sang et où il est là encore question de décimer de l’ennemi par dizaine. Mais ça reste quand même bien maigre dans l’ensemble…

Sous ses faux-airs de production hommage à Tarantino, WET fait finalement pâle figure face aux mastodontes du genre, en trainant une linéarité gênante et un gameplay beaucoup trop rigide pour être jouissif. En fait, le jeu saura contenter les fans du genre, et encore. A titre de comparaison, on vous conseillera quand même de vous orienter en premier lieu vers Stranglehold, si ce n’est pas déjà fait. Oui, quand même…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une héroïne charismatique

Les –
Une ambiance ratée
Des gunfights imprécis
Linéaire

Il y a des jeux comme ça qui nous tapent dans l’œil lorsqu’on a l’occasion de les voir dans leurs versions preview. En espérant secrètement en réalité qu’ils gomment les quelques défauts qu’on a pu leur remarquer, sans trop en tenir rigueur à l’époque. Un peu comme WET en fait. Sauf que…

test_WET_8

Et pourtant, tout semblait avoir été réuni pour nous offrir un hit en puissance : une héroïne gonflée (mouahaha…) à bloc, un système de combat basé sur les armes à feu et inspiré de Max Payne (c’est pas copyrighté le bullet-time ?), des phases de plate-forme sur vitaminée… Mais alors, qu’est-ce qui coince avec WET ? Et bien, on commencera tout d’abord par pointer du doigt le manque de précision dérangeant concernant le gameplay, aussi bien lors des gunfights que lors des phases de saut. En fait, Ruby Malone, notre héroïne pourtant très charismatique, carburant au whisky et lâchant des insultes au kilomètre, souffre du même syndrome que Lara Croft dans sa jeunesse. Comprenez que la donzelle peine à enchaîner les sauts et acrobaties sans se heurter à des bugs de collision plutôt gênants (parce que les moteurs de jeu mal peaufinés, ça existe encore en 2009 malheureusement…) Les phases de tir sensées se contrôler aux sticks analogiques manquent de la même façon cruellement de précision, et on se retrouve en fait plus à canarder les gâchettes en essayant de viser tant bien que mal les ennemis en pleine tête…

En plus de ça, le jeu arbore un côté kitsch certes assumé, louchant clairement du côté du style Tarantino, mais raté, dans le sens où il se sert de dialogues mous, mal calibrés, souvent dispensables, et d’un filtre graphique vieillissant pour tenter d’apporter sa petite touche. Résultat : le filtre sert plus en réalité à cacher la faiblesse graphique du jeu… Mouais. Et que dire de ces niveaux très linéaires, alternant entre arènes fermées où le but est de flinguer ou sabrer le plus de gus, QTE énergiques, mais un peu trop scriptées et couloirs sans vie, où on finit par errer et s’ennuyer comme un rat mort. Reste les phases de “rage”, reprenant à quelques détails près le code graphique imposé par l’excellent MadWorld, où l’on évolue dans des décors jonglant entre 3 tons : noir, blanc et rouge sang et où il est là encore question de décimer de l’ennemi par dizaine. Mais ça reste quand même bien maigre dans l’ensemble…

Sous ses faux-airs de production hommage à Tarantino, WET fait finalement pâle figure face aux mastodontes du genre, en trainant une linéarité gênante et un gameplay beaucoup trop rigide pour être jouissif. En fait, le jeu saura contenter les fans du genre, et encore. A titre de comparaison, on vous conseillera quand même de vous orienter en premier lieu vers Stranglehold, si ce n’est pas déjà fait. Oui, quand même…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une héroïne charismatique

Les –
Une ambiance ratée
Des gunfights imprécis
Linéaire

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