En fin de mois dernier, on a été invité par Sandisk et Western Digital afin de tester et découvrir quelques-uns de leurs derniers produits. Aussi, le constructeur américain nous a fourni une carte SDXC et une carte Micro-SDXC mais aussi deux produits qui nous ont très fortement intéressé, le Sandisk Extreme Portable SSD et le Western Digital My Passport Wireless SSD.
Pour ce qui est des cartes mémoires, c’est assez classique en soi et je ne vais pas vous faire l’affront de vous en faire une présentation. Toujours est-il que j’ai testé les cartes mémoires de Sandisk (SD et Micro-SD) en filmant des vidéos en 4K à 60fps et je n’ai pas noté de ralentissement dans l’enregistrement. Que cela soit avec mon réflex (Panasonic Lumix G9) ou avec un drone (DJI Mavic Air et DJI Phantom 4 Pro), je n’ai vraiment pas noté de problèmes particuliers.
Si vous me suivez sur Instagram, vous savez sans doute déjà que je suis un grand passionné de photo et les deux produits que sont les Passport Wireless SSD et Extreme Portable SSD m’intéressaient fortement. Pourquoi ? Quand vous partez faire de la photo pendant une période d’une semaine ou plus, une des choses primordiales est la sauvegarde des photos et vidéos. En général, on emporte un ordinateur portable et un disque dur externe (voire deux !). L’ordinateur servira essentiellement à sauvegarder les cartes-mémoires en plus d’avoir éventuellement un premier regard sur les médias créés.
Le hic, c’est qu’un ordinateur avec deux disques externes, ce n’est pas ce qu’il y a de plus léger. C’est encombrant, et ce, même si ça reste sans sa chambre d’hôtel ou son AirBnb. C’est là qu’intervient le Western Digital My Passport Wireless SSD (que je vais appeler WDMPWSSD… Oui, bon, ce n’est pas plus simple, on va dire le Passport). Il s’agit d’un disque dur externe WiFi d’une taille de 135x135mm avec un poids de 440g. Il existait déjà une version avec un disque dur classique et la nouveauté de cette année, c’est l’intégration d’un SSD, ce qui a pour conséquence directe de rendre le Passport plus fiable et surtout d’éviter tout problème mécanique.
De manière classique, le Passport crée un réseau WiFi. On se connecte dessus via son smartphone ou sa tablette. Et à partir de là, avec une application dédiée My Cloud (iOS et Android), on gère le Passport, que cela soit les fichiers ou les paramètres. Et comme je le disais plus haut, si cela m’intéresse, c’est parce qu’en dehors de l’accès à des fichiers tout ce qu’il y a plus classique, le Passport intègre un port SD, ce qui permet de décharger une carte mémoire sans passer par un ordinateur et ça, c’est vraiment pratique quand on est sur le terrain. Vous insérez votre carte SD, cette dernière est automatiquement copié sur le Passport. Il y a aussi l’option d’effacer automatiquement la carte SD mais je ne le conseille pas. C’est pour cela que je conseille souvent de plutôt partir avec deux ou trois cartes mémoires pour éviter d’écraser du contenu et de se rendre compte plus tard que même la sauvegarde a été corrompue. Oui, il vaut mieux prévenir que guérir.
Bref, une fois la carte SD sauvegardé, c’est là qu’intervient le Sandisk Extreme Portable SSD, un SSD externe extrêmement compact. En général, même en déplacement, par paranoïa, je préfère avoir deux sauvegardes, on n’est jamais assez prudent. Puisqu’il est tout petit, on peut le brancher sur le Passport et avec l’application My Cloud, il suffit de copier le répertoire des cartes SD. On passe ainsi d’un ordinateur avec deux disques externes à un gros disque SSD externe autonome avec un tout petit disque SSD externe. Le gain de place est tout sauf négligeable. D’ailleurs, à ce sujet, le Sandisk Extreme Portable SSD est vraiment mais alors vraiment petit (96,2×49,6mm pour 40g seulement), c’est impressionnant. Si bien que couplé avec un ordinateur portable, on peut dire que le SSD externe est négligeable dans le poids global.
Dans la pratique, il m’a fallu attendre la dernière mise à jour pour que « mon plan » se déroule sans accrocs. En effet, il y a encore un mois, si la sauvegarde SD se déroulait sans souci, la copie vers le SSD externe n’était pas des plus fiables. En gros, un coup sur deux, la copie sur le SSD ne se faisait pas forcément, ça tournait dans le vide et il n’y avait aucune indication dans l’application quand ça ne fonctionnait pas. C’était loin d’être stable. Idem pour la visualisation des médias. Du coup, dans le doute je n’effaçais jamais les cartes SD avant d’être sûr d’avoir une double sauvegarde une fois rentré à la maison. Autre problème avec l’application, s’il n’y avait pas de souci pour visualiser les fichiers JPEG, c’était une autre histoire avec les fichiers RAW. L’application mettait environ 5 secondes pour afficher un aperçu d’un fichier RAW. Les vidéos 4K en streaming dépendaient des interférences, ce qui donnait des saccades par moment.
C’est bien mieux aujourd’hui. Avec les dernières mises à jour, l’application est bien plus stable et quand le Sandisk n’est pas bien monté pour y faire des transferts, on a maintenant une alerte. Le streaming de médias se fait maintenant avec douceur. En cas de problème, les alertes arrivent bien plus vites. A côté de toutes ces optimisations, le Passport est supporté par des applications comme Adobe Lightroom CC (traitement de photos) ou Luma Fusion (montage vidéo), ce qui permet d’importer directement dans ces applications les médias du Passport sans passer par une importation préalable sur le smartphone.
En soi, le Passport n’est pas le disque externe le plus petit qui m’a été donné de voir (135x135mm pour 440g). En revanche, il n’a rien à voir avec un ordinateur portable en termes de taille. En fait, selon Western Digital, c’est encore l’ancien design puisque la précédente version intégrait un disque dur et non un SSD. On peut donc penser que dans un futur proche, WD sortira une version bien plus compacte, pas autant que le Sandisk Extreme Portable SSD mais similaire à un petit disque dur externe classique. À noter enfin que le Passport peut également servir de batterie externe pour votre smartphone, ce qui impactera forcément l’autonomie annoncée d’une dizaine d’heures par le constructeur. Dans mon usage, je l’ai utilisé pendant un WE en entier pour y décharger mes cartes mémoires et il me restait environ 40%.
Comptez à partir de 250 euros pour la version 250Go du WD My Passport Wireless SSD et à partir de 140 euros pour la version 250Go du Sandisk Extreme Portable SSD. Oui, ce n’est pas les plus accessibles mais pour les photographes et vidéastes en déplacement, le gain de poids et la sauvegarde sur SSD sont un vrai plus en situation nomade.
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Le SSD estampillé SanDisk se décline lui aussi en capacités de 250 Go, 500 Go, 1 To et 2 To. Plus pauvre en fonctionnalités que son cousin né chez Western Digital, il avance comme principal argument sa résistance aux chocs, aux températures extrêmes (de -20° à 70°), à la pluie, aux éclaboussures et à la poussière (norme IP55). Avec des dimensions de 7,6 x 7,6 x 1,1 cm pour un poids de 79 g, son gabarit réduit lui permet en sus de trouver sa place dans une poche. Côté performances, SanDisk nous annonce une vitesse de transfert pouvant atteindre 550 Mo/s grâce à l’interface USB 3.1 Type-C dont se dote le disque.
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