Parce qu’au départ, les développeurs de ce Warhammer Online : Age Of Reckoning ont tout de même œuvré sur Dark Age Of Camelot, on pouvait clairement s’attendre au MMO qui pourrait (enfin) mettre des bâtons dans les roues de WoW…
Autant couper court directement : non, ce Warhammer nouveau n’a pas chamboulé les codes du MMO. Bien au contraire, il les reprend soigneusement, en permettant ainsi aux habitués du genre de prendre leurs repères en deux temps trois mouvements. Mythic Entertainment a usé de son expérience efficacement, et après avoir crée son personnage, et accessoirement choisi son camp et sa classe (20 en tout et pour tout, soit 10 dans chacun des camps), on comprend rapidement que nous sommes face à une nouvelle pointure du genre. Evidemment, les premières heures de jeu passent par l’incontournable chasse à l’XP, via des missions ou vous vous retrouvez confronté à une horde de PNJ. Pourtant, il n’est pas obligatoire d’errer seul des heures durant, et l’implantation de « quêtes publiques » offre une dimension très agréable au leveling. Ces dernières vous demandent en fait de réaliser des objectifs de concert avec une batterie de joueurs aussi motivés que vous, et dont il faudra vous démarquer pour espérer toucher le pactole une fois l’objectif réalisé.
Mais là ou ce Warhammer Online : Age Of Reckoning tire sa quintessence, c’est bien évidemment lors des affrontements PvP entre l’Ordre et la Destruction (les bons et les mauvais si vous avez suivi…), qui une fois maîtrisés vous feront passer des moments jouissifs (et c’est peu de le dire), où vous devrez défendre vos zones bec et ongle, ou au contraire tenter d’assiéger l’ennemi. Dans tous les cas de figure, une bonne organisation entre joueurs sera nécessaire, et le dialogue deviendra pour le coup indispensable. Pour faire court, sachez que la quasi intégralité du background du jeu, aidé par l’univers fort convaincant crée par Games Workshop, est en fait axé sur une conquête primaire du territoire.
Pourtant, tout n’est pas (encore ?) rose au sein du jeu, et on pourra pester contre les ennemis, villages et environnements qui manquent au final un peu de variété. De la même façon, la personnalisation de notre avatar manque cruellement de fantaisie, et il n’est pas rare de croiser son presque-clone… Enfin, pour clore le bal des reproches, impossible de ne pas pointer du doigt les carences graphiques. Le moteur du jeu ne fait pas vraiment honneur à la licence, et le frame rate pourra quelques fois tirer au flanc, même sur des configurations musclées. Frustrant.
Quoiqu’il en soit, nous sommes face à une licence qui pourrait bien faire de l’ombre à Blizzard sur le long terme… Gardez seulement en tête qu’il vous faudra débourser une somme chaque mois pour l’abonnement (dégressive suivant le nombre de mois souscrits) Mais honnêtement, lâcher un jeu de la sorte est franchement difficile une fois les premières heures d’apprentissage passées…
Le verdict ?
Les +
Les –
Autant couper court directement : non, ce Warhammer nouveau n’a pas chamboulé les codes du MMO. Bien au contraire, il les reprend soigneusement, en permettant ainsi aux habitués du genre de prendre leurs repères en deux temps trois mouvements. Mythic Entertainment a usé de son expérience efficacement, et après avoir crée son personnage, et accessoirement choisi son camp et sa classe (20 en tout et pour tout, soit 10 dans chacun des camps), on comprend rapidement que nous sommes face à une nouvelle pointure du genre. Evidemment, les premières heures de jeu passent par l’incontournable chasse à l’XP, via des missions ou vous vous retrouvez confronté à une horde de PNJ. Pourtant, il n’est pas obligatoire d’errer seul des heures durant, et l’implantation de « quêtes publiques » offre une dimension très agréable au leveling. Ces dernières vous demandent en fait de réaliser des objectifs de concert avec une batterie de joueurs aussi motivés que vous, et dont il faudra vous démarquer pour espérer toucher le pactole une fois l’objectif réalisé.
Mais là ou ce Warhammer Online : Age Of Reckoning tire sa quintessence, c’est bien évidemment lors des affrontements PvP entre l’Ordre et la Destruction (les bons et les mauvais si vous avez suivi…), qui une fois maîtrisés vous feront passer des moments jouissifs (et c’est peu de le dire), où vous devrez défendre vos zones bec et ongle, ou au contraire tenter d’assiéger l’ennemi. Dans tous les cas de figure, une bonne organisation entre joueurs sera nécessaire, et le dialogue deviendra pour le coup indispensable. Pour faire court, sachez que la quasi intégralité du background du jeu, aidé par l’univers fort convaincant crée par Games Workshop, est en fait axé sur une conquête primaire du territoire.
Pourtant, tout n’est pas (encore ?) rose au sein du jeu, et on pourra pester contre les ennemis, villages et environnements qui manquent au final un peu de variété. De la même façon, la personnalisation de notre avatar manque cruellement de fantaisie, et il n’est pas rare de croiser son presque-clone… Enfin, pour clore le bal des reproches, impossible de ne pas pointer du doigt les carences graphiques. Le moteur du jeu ne fait pas vraiment honneur à la licence, et le frame rate pourra quelques fois tirer au flanc, même sur des configurations musclées. Frustrant.
Quoiqu’il en soit, nous sommes face à une licence qui pourrait bien faire de l’ombre à Blizzard sur le long terme… Gardez seulement en tête qu’il vous faudra débourser une somme chaque mois pour l’abonnement (dégressive suivant le nombre de mois souscrits) Mais honnêtement, lâcher un jeu de la sorte est franchement difficile une fois les premières heures d’apprentissage passées…
Le verdict ?
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