Lorsque SEGA s’attaque au tactical-RPG, il le fait à fond. Ré-définition des codes, patte graphique remarquable et système de jeu accrocheur. LA surprise de cette fin d’année ?
LA surprise, effectivement. Sous ses airs de production « sympathique, mais sans plus », Valkyria Chronicles regroupe en fait tous les éléments qui font passer un jeu du stade de production sympathique à celui d’indispensable. Car il se permet non seulement de s’afficher comme le précurseur du genre sur Playstation 3, mais il arrive en plus à nous subjuguer du début à la fin. Son aspect graphique tonitruant, sorte de mélange entre cel-shading et animé n’y est d’ailleurs pas étranger, et il ne faut que quelques secondes pour se retrouver sous le charme, et avaler sans sourciller la traditionnelle phase d’apprentissage. Car à contrario des tactical-RPG traditionnels, ce Valkyria Chronicles mise sur la carte de l’innovation en balayant d’un revers de main le traditionnel échiquier sur lequel on est habitués à se déplacer dans ce genre de jeu pour oser les déplacements « libres », à la manière d’un jeu d’action. Déroutant, mais diablement efficace, puisque le procédé vous oblige à déplacer vos personnage manuellement, en conservant un œil sur une « barre de déplacement » qui ne donne pas droit aux pas de trop. Heureusement (enfin, heureusement…) que les arènes de jeu sont pour une fois assez restreintes….
Côté scénario par contre, on frise souvent le grand n’importe quoi : et les aberrations ne sont pas rare dans cette Europe fictive des années 30 où deux factions se livrent une guerre sans merci. Difficile de ne pas pester face à cette trame inconstante, souvent niaise, parfois même maladroite, à en devenir dérangeante. Quoiqu’il en soit, on passera rapidement sur ce défaut pour se focaliser sur un gameplay rôdé, qui vous pousse à jongler comme il se doit avec vos effectifs, divisés en plusieurs classes, tactical oblige, et affichant des traits de caractères particuliers, à prendre en compte forcément pour éviter les conflits internes. Tout un programme. Dommage qu’une fois le terrain, l’I.A. ne manque pas une occasion pour s’octroyer bien souvent des avantages frustrant. Pourtant, ces quelques point noirs n’entachent pas vraiment le plaisir de jeu, mais nous laissent penser qu’en creusant un peu plus, on aurait pu se retrouver face à une référence du genre.
Qu’importe, il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour ne pas se laisser charmer par cette production, tant le plaisir de jeu ressenti une fois les rouages maîtrisé est grand. Décidément, cette fin d’année 2008 est riche en surprise, et SEGA n’y est pas étranger…
Le verdict ?
Les +
Les –
LA surprise, effectivement. Sous ses airs de production « sympathique, mais sans plus », Valkyria Chronicles regroupe en fait tous les éléments qui font passer un jeu du stade de production sympathique à celui d’indispensable. Car il se permet non seulement de s’afficher comme le précurseur du genre sur Playstation 3, mais il arrive en plus à nous subjuguer du début à la fin. Son aspect graphique tonitruant, sorte de mélange entre cel-shading et animé n’y est d’ailleurs pas étranger, et il ne faut que quelques secondes pour se retrouver sous le charme, et avaler sans sourciller la traditionnelle phase d’apprentissage. Car à contrario des tactical-RPG traditionnels, ce Valkyria Chronicles mise sur la carte de l’innovation en balayant d’un revers de main le traditionnel échiquier sur lequel on est habitués à se déplacer dans ce genre de jeu pour oser les déplacements « libres », à la manière d’un jeu d’action. Déroutant, mais diablement efficace, puisque le procédé vous oblige à déplacer vos personnage manuellement, en conservant un œil sur une « barre de déplacement » qui ne donne pas droit aux pas de trop. Heureusement (enfin, heureusement…) que les arènes de jeu sont pour une fois assez restreintes….
Côté scénario par contre, on frise souvent le grand n’importe quoi : et les aberrations ne sont pas rare dans cette Europe fictive des années 30 où deux factions se livrent une guerre sans merci. Difficile de ne pas pester face à cette trame inconstante, souvent niaise, parfois même maladroite, à en devenir dérangeante. Quoiqu’il en soit, on passera rapidement sur ce défaut pour se focaliser sur un gameplay rôdé, qui vous pousse à jongler comme il se doit avec vos effectifs, divisés en plusieurs classes, tactical oblige, et affichant des traits de caractères particuliers, à prendre en compte forcément pour éviter les conflits internes. Tout un programme. Dommage qu’une fois le terrain, l’I.A. ne manque pas une occasion pour s’octroyer bien souvent des avantages frustrant. Pourtant, ces quelques point noirs n’entachent pas vraiment le plaisir de jeu, mais nous laissent penser qu’en creusant un peu plus, on aurait pu se retrouver face à une référence du genre.
Qu’importe, il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour ne pas se laisser charmer par cette production, tant le plaisir de jeu ressenti une fois les rouages maîtrisé est grand. Décidément, cette fin d’année 2008 est riche en surprise, et SEGA n’y est pas étranger…
Le verdict ?
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