On incarne Komaru Naegi, la petite sœur de Makoto Naegi, le héros infortuné du premier épisode durant lequel on apprend son enlèvement au cours de l’aventure. C’est donc séquestrée pendant un an et demi dans un appartement et sans aucune idée de ce qui se passe dans le monde extérieur que Komaru commence son périple.
Elle formera également un binôme avec Toko Fukawa, « la romancière ultime » du premier épisode dont les problèmes de dédoublement de personnalité la transforment en Genocide Jack, un serial killer psychopathe qui manie à merveille les ciseaux, et ce chaque fois qu’elle éternue ou subit un choc électrique.
Toutefois, ce qui rend le game design d’Another Episode plutôt malin, c’est toutes les autres munitions qui permettront de manipuler les hordes d’ennemis en retournant leurs armes contre eux. Par exemple, les Monokuma-gyrophares auront la fâcheuse tendance, une fois qu’ils vous auront repéré, à faire apparaître plein d’autres ennemis qui, eux, chercheront à vous éliminer. Vous pouvez évidemment le tuer, mais il sera bien plus intelligent d’utiliser une balle « danse » sur ce Monokuma-gyrophare pour monopoliser l’attention de tous les ennemis dans les environs. Pour peu qu’un Monokuma-bombe soit dans les parages, il vous suffira alors de tuer ce Monokuma en particulier pour vous débarrasser d’une dizaine d’ennemis en deux balles seulement.
Et si jamais le joueur se retrouve en difficulté devant les hordes d’ennemis, il sera toujours possible de faire appel à Genocide Jack. À ce moment-là, le jeu passe en mode beat-em all et les ennemis opposeront alors beaucoup moins de résistance. Son utilisation est limitée par la batterie de son shocker électrique et n’est destinée qu’à être utilisée en dernier recours.
[nextpage title=”Un scénario sympa, mais inconséquent”]
Les dialogues sont quant à eux toujours aussi bien écrits. Fidèles à la tradition, les remarques philosophiques côtoient les discussions sur le caca, les vannes, les 4e murs brisés ou les remarques sexuelles à peine voilées. De toute façon, quiconque aura déjà fait Danganronpa 2 saura à quoi s’attendre. Le côté absurde de certaines conversations contraste toujours autant avec l’horreur que sont en train de vivre les protagonistes qui s’habituent de plus à ce qu’ils voient. L’évolution des personnages se ressent jusque dans leur animation qui laisse transparaître une confiance de plus en plus grande dans leurs actions. Les doublages anglais sont quant à eux également de très bonne qualité, mais on est en droit de regretter l’absence de voix japonaises.
Et cela est vraiment dommage, car il aurait vraiment été intéressant d’intégrer l’intégralité du cast du 2 dans le jeu, étant donné que cet épisode se déroule avant. Ici, on en rencontre aucun, à part une exception notable. À la place, on croise de nouveaux personnages qu’on aura peu de chance de revoir et les connexions avec l’univers restent bien trop rares. À cet égard, Another Episode est terriblement frustrant, car c’est bien sur ce point qu’il était attendu. Pas pour son gameplay, ni pour son scénario, mais bien pour son meta-scénario. C’est rageant.
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