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Test Toupie de Puissante : le sextoy qui donne le tournis

Après le succès de son Coco, la marque féministe et engagée Puissante revient sur le devant de la scène avec sa Toupie, un stimulateur vibrant qui entend faire tourner les têtes.

Pas facile de s’imposer dans l’univers impitoyable de la sextech. En marche des géants déjà bien installés sur le marché comme Womanizer, Lelo et Satisfyer, peu d’entreprises parviennent à tirer leur épingle du jeu. Parmi les quelques exceptions, Puissante signe pourtant une véritable succes-story à la française. Imaginée par l’entrepreneuse Marie Comacle, la marque féministe et engagée connaît un premier succès sur Ulule en 2020, avec le financement à près de 2600% de son stimulateur double Coco.

Moins de deux ans plus tard, Puissante est disponible dans la plupart des loveshops physiques et en ligne, signe un passage éclair sur M6 dans l’émission Qui veut être mon associé, et lance un premier lubrifiant végan à base d’eau de coco. Suite logique des opérations : commercialiser un second sextoy, cette fois sans passer par la case crowdfunding. C’est désormais chose faite avec Toupie, un nouveau galet vibrant lancé en octobre 2022.

Puissante toupie sextech sextoy équilibre
© Amandine Jonniaux / JDG

Découvrir la Toupie de Puissante

Design : à faire tourner la tête

Comme pour son Coco, Puissante innove en proposant une forme complètement inédite sur le marché de la sextech. La marque n’est pas allée chercher très loin pour son nom, et c’est tout logiquement que la forme de sa Toupie ressemble à s’y méprendre… à une toupie. N’espérez toutefois pas provoquer vos meilleurs combats Beyblades avec, c’est au lit que le vibromasseur entend s’imposer comme champion d’arène.

Puissante toupie sextech sextoy vue côté
© Amandine Jonniaux / JDG

Derrière ses courbes étonnantes, le design de la Toupie mise avant tout sur l’ergonomie. Sa partie bombée entend faciliter la prise en main, tandis que la pointe permet une stimulation ciblée du clitoris externe, et plus généralement de n’importe quelle zone érogène promet la marque. En plus de sa petite taille et sa bonne prise en main, le sextoy profite de belles finitions, d’un silicone biocompatible moelleux à la texture veloutée, et d’un design original. La marque prouve encore une fois que sur le papier, elle n’a pas grand-chose à envier à ses concurrents haut de gamme.

Engagé et engageante

Comme pour son Coco, Puissante mise sur une démarche engagée qui fait mouche avec sa Toupie. D’abord en imaginant son nouveau sextoy comme un objet accessible à tous et à toutes, y compris les débutants peu à l’aise avec l’idée d’utiliser un jouet sexuel. Avec sa forme régressive et ses deux boutons uniques, l’appareil est non seulement rassurant, mais aussi très facile à utiliser. Un appui long sur le + pour démarrer les vibrations, 10 modes d’intensités progressives et c’est tout. En zappant la pénétration (la Toupie est pensée pour un usage externe), la marque élargit son public potentiel, tout en s’offrant une plus grande liberté de forme dans la conception de son produit, c’est bien joué.

Puissante toupie sextech sextoy broche charge
© Amandine Jonniaux / JDG

En plus de son câble de chargement magnétique et de sa pochette de transport, la Toupie est aussi livrée avec une documentation engagée et inspirante, servant à la fois de mode d’emploi et de manifeste pour le plaisir. Inclusive, non genrée et capable d’assurer une bonne prise en main pour les utilisateurs et utilisatrices souffrant d’une déficience de la motricité (comme les personnes âgées notamment), la Toupie peine en revanche à imposer son engagement environnemental. Avec une fabrication chinoise et un peu de plastique dans son emballage, on repassera pour l’écologie. À la sortie du Coco, sa créatrice Marie Comacle nous avait expliqué la difficulté de créer un sextoy rentable fabriqué en France. Espérons que l’Hexagone réussira enfin à devenir compétitif sur le sujet d’ici quelques années.

Toupie or not toupie ?

Pensée comme un vibromasseur externe, la Toupie de Puissante assure des vibrations profondes et qualitatives, parfaites pour une première incursion dans le monde de la sextech. Car c’est justement là que la marque se différencie de la concurrence. Quand Womanizer et Lelo s’adressent à un public connaisseur et déjà acquis à la cause de la sextech, Puissante veut toucher celles et ceux qui n’y connaissent rien. Pour les novices désireux de découvrir leur plaisir, les oubliés de la sextech et les grands réticents qui n’osent pas encore sauter le pas, la Toupie veut démocratiser l’usage des jouets sexuels sans oublier personne.

Puissante toupie sextech sextoy vue face
© Amandine Jonniaux / JDG

C’est justement ce parti-pris qui fait les défauts de la Toupie. Les vibrations de l’appareil manquent d’intensité, et sa forme bien qu’intéressante s’apparente finalement à un galet assez classique une fois en marche. Au jeu de l’originalité, le Coco profitait d’une polyvalence plus intéressante, alors que la Toupie n’est clairement pas optimale en termes d’ergonomie. Pour autant, ces quelques points noirs ne viennent pas gâcher notre expérience. Le sextoy de Puissante est pensé pour les débutants, et reste fidèle à sa ligne directrice.

Plus qu’un monstre de performance bourré de fonctionnalités, Puissante veut replacer la dimension récréative de l’orgasme dans une conception plus générale de bien-être physique et psychologique. Le message derrière la Toupie sonne comme un rappel d’utilité publique : la masturbation n’est ni honteuse ni taboue, et peut faire partie intégrante de notre épanouissement sexuel. Pour celles et ceux qui en douteraient encore; rappelons que la santé sexuelle est depuis peu reconnue comme un droit fondamental par l’OMS.

Puissante toupie sextech sextoy zoom logo
© Amandine Jonniaux / JDG

Prix et disponibilité

Sortie en octobre 2022, la Toupie de Puissante est accessible en coloris bleu et vert menthe, pour un prix relativement contenu : à 59€, le galet vibrant de la marque française ne boude pas ses atouts, surtout pour celles et ceux qui voudraient débuter. Si vous possédez déjà quelques sextoys, on vous conseille plutôt de miser sur un sextoy plus polyvalent et innovant, comme le Lelo Dot, ou le Womanizer OG, sortis il ya quelques jours.

Découvrir la Toupie de Puissante

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Notre avis

La Toupie de Puissante ne réinvente rien. Pour autant, sa forme, sa qualité et l’engagement qu’elle porte en font un sextoy inspirant, parfait pour les débutants en quête de leur plaisir. Pour un premier sextoy, c'est un choix tout indiqué. Pour les autres, la fiche technique du galet devraient vite vous laisser sur votre faim. 
Note : 6  /  10

Les plus

  • Parfait pour découvrir la masturbation
  • Belles finitions
  • Très discret

Les moins

  • Manque de puissance
6 commentaires
  1. C’est le journal du GEEK pas le journal du HARD.
    Cet article n’a rien à faire ici. (et non, ça n’a rien à voir avec le monde GEEK sauf peut-être pour amandine qui a visiblement des soucis de ce côté. inutile donc de justifier un mauvais article du jdg (qui devrait de plus être en publi-rédaction car c’est un de vos sponsors) par un autre mauvais article du jdg)
    De plus, laisser accès à du contenu pornographique sans vérification de l’âge est un délit.
    Si vous avez des soucis de performance, il faut consulter

  2. Ah, mon petit rituel en ce moment: faire couler mon café, ouvrir JdG, voir un article sur l’industrie du plaisir et me délecter du first permanent et redondant de notre cher ami monomaniaque Didifart.
    Quand même dommage d’aimer perdre son temps de cette manière à plus de 50 piges…

  3. Je ne suis pas d’accord avec toi @didifart
    Déja il n’y a rien de pornographique ici… ni photo, ni texte explicite, rien du tout…
    Et meme si je ne suis pas la cible de cet artile, il parle d’un objet technologique nouvelle génération, ca correspond à la cible du site. Ca ne me choque pas contrairement aux articles people ou autre du genre.

  4. Non mais, on lit n’importe quoi dans les commentaires ici, c’est devenu une coutume.
    La sextech fait partie de l’univers geek dans son ensemble et je trouve très intéressant de pouvoir trouver des tests de “sextoys 2.0”, à plus forte raison lorsqu’ils font l’objet d’une rubrique et peuvent permettre d’avoir une sorte de guide d’achat.
    Quant à la remarque sur l’égoïsme, je la trouve totalement hors de propos. Déjà, un sextoy n’est pas nécessairement synonyme d’égoïsme puisqu’il peut être l’objet de moments de partage. Par ailleurs, l’être humain n’a pas attendu 2022 pour découvrir les plaisirs solitaires, et il n’y a pas de mal à profiter de son corps, à se découvrir et à se faire du bien. Ça n’empêche pas de faire l’amour, c’est simplement une façon différente et complémentaire de vivre sa sexualité.
    Enfin, certaines personnes n’ont pas de partenaire avec qui partager leur intimité. Devraient-elles s’interdire de pimenter leur vie sexuelle ?

    Bref, très bon article, merci d’oser et de nous offrir des informations que l’on ne trouve pas toujours sur des objets intimidants. Longue vie à cette rubrique.

  5. C’est une entreprise vouée à l’échec.

    On l’a bien vu dans l’émission. Si les investisseurs étaient morts de rire, c’est simplement parce que ça fair 40-50 ans que la masturbation (tant féminine que masculine) n’est plus taboue. Et que, effectivement, seules les femmes utilisent des gadgets pour se faire plaisir elles-mêmes, et par ailleurs, tout le monde – hommes y compris – sont toujours un peu gênés au début quand ils s’agit de parler de masturbation.

    Surtout les hommes d’ailleurs, on sais tous qu’on se masturbe quand on est célibataires, mais on en parle rarement, c’est un fait établi et voilà, on fait ce qu’on a à faire dans notre garçonnière ou nos toilettes, pas besoin de s’épandre sur le sujet. Les femmes au contraire en parlent beaucoup entre elles sans aucun tabou, dans toutes les chambres de filles que j’ai fréquenté depuis 30 ans, il y avait un ou plusieurs gadgets sexuels plus farfelus les uns que les autres.

    Mais le discours de la petiote était vraiment risible, car, elle, du haut de ses 25 ans, elle explique à des boomers qui on connu la libération sexuelle des années 70 qui ont probablement essayé tous les sextoys possibles et imaginables, voire plus, qu’il faut libérer la sexualité de la femme pour que ça ne soit plus tabou, qu’il faut empouvoirer les femmes par la démocratisation du sextoy révoutionnaire… Oulala ça manque de maturité et dee cuture sexuelle tout ça.

    Elle a du rater un épisode, peut-être avoir grandi dans une famille un peu tradi et coincée, n’avoir jamais fait un bisous “avec la langue” avant ses 20 ans, du coup elle était toute contente de sortir un sextoy en mode “attention trigger warning ceci est un sujet sensible” – alors que rien de plus normal qu’un sextoy de nos jours… Par ailleurs, pour le coup, Womanizer a exactement le même modèle pour environ le même prix…

    C’est totalement inaudible comme discours.

    Elle devrait tourner la page et passer à autre chose, car des sextoys en silicones fabriqués en Chine, de toutes les formes, tailles, textures, couleurs, il en existes des centaines de milliers différents. Pas étonnant qu’elle n’ait trouvé aucun investisseur.

Les commentaires sont fermés.

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