Si Theatrhythm Final Fantasy avait fait bonne impression la semaine dernière, on avait tout de même certaines craintes. Surtout au niveau de la durée de vie du jeu, notamment. Mais avec la version finale du jeu en main, on a pu se faire un avis définitif sur ce charmant titre. Alors ? Cacophonie inaudible, ou chef-d’oeuvre symphonique ?
Un hommage musical
À l’occasion des 25 ans de la licence Final Fantasy, Square Enix a décidé de célébrer l’événement avec un jeu. Mais la réflexion de l’ancien Square Soft a été bien au-delà de la simple volonté de réaliser un outil marketing basé sur un fan service irréprochable, que seuls les amoureux de la licence sauraient apprécier. L’exemple de Sonic Generations a suffi pour que les éditeurs comprennent qu’il fallait mettre du coeur dans les jeu visant à célébrer un anniversaire. Ainsi, en décidant de faire un jeu de rythme, Square Enix a voulu faire revivre les meilleurs moments de chaque volet grâce à la musique. Un élément majeur enivrant qu’on retrouve dans chacun des opus de la série, et qui a toujours été manié avec excellence, bien que certaines bande son demeurent meilleures que d’autres. Si le son a été parfaitement introduit sur la 3DS, les musiques n’ont pas changé pour autant. Pas de ré-enregistrement orchestral pour les premiers titres de la licence : un bon son brut en 8 bits fera ainsi le bonheur des fans qui renoueront avec les musiques d’antan. Idem pour les vidéos, elles n’ont pas bougé d’un iota, et le rendu des cinématiques les plus récentes démontre que la 3DS possède un fort potentiel graphique sur son écran supérieur.
Donnez moi le LA
Avant de commencer à parler du gameplay et des mécanismes, nous allons tout d’abord étudier la partition de Square Enix en détails. Après tout, un orchestre commence toujours par s’accorder avant de jouer ! Theatrhythm Final Fantasy vous propose de vous replonger dans l’histoire de la licence sans fin à travers trois modes : le mode Series, le mode Challenge, et le mode Chaos Shrine. Le premier d’entre eux vous permet de choisir un titre de la licence (exemple : Final Fantasy VI), et de jouer à un thème d’entrée, une séquence ballade, une séquence événement, une séquence combat, puis un thème de sortie. Une idée assez bonne en soi, qui permet de varier les plaisirs pour redécouvrir les différents jeux de Final Fantasy. La seule petite déception se fait ressentir au cours des thèmes d’entrée et de sortie, qui n’ont malheureusement pas beaucoup d’intérêt. Vous devrez taper sur un cristal en rythme avec l’arrivée de notes sous forme de bulles. Mais comme vous ne risquez pas de perdre la partie (phénomène dû à l’absence de barre de vie), on ne ressent pas l’envie de relever le challenge (puisqu’il n’y en a pas), et du coup, on préférera appuyer sur le bouton “passer”. En fait, la seule chose que vous perdrez, ce sont des points de Rythmia, qui vous permettent de débloquer des modes, mais aussi de récolter des objets qui vous donneront accès à certains personnages. Mais comme vous en récoltez à chaque fois que vous réalisez une performance, l’intérêt pour ces thèmes d’entrée et de sortie est finalement peu accrocheur. Hormis ces thèmes, les autres séquences sont plus dynamiques, et donnent envie de bien équiper sa team pour réaliser des scores flatteurs. Passons au mode Challenge. Ici, vous pourrez choisir de jouer à une seule chanson (hors thèmes d’entrée et de sortie), et sélectionner une difficulté : basique (vraiment simple), expert (ça commence à devenir intéressant), et ultimate (totalement hardcore !). Vous débloquerez cette dernière après avoir passé une chanson en mode expert, ce qui donne envie pour vouloir se surpasser en continu. Une sensation que les habitués de RPG connaissent bien, et apprécient grandement. Enfin, le mode Chaos Shrine (composé d’un mode solo et d’un autre multi), vous proposera de vous aventurer dans l’inconnu, avec une session de deux séquences mystères (une ballade, et un combat). La difficulté est bien plus forte que dans le mode Series, mais vous accumulerez des objets plus rares que dans les autres modes. Quand vous aurez remporté un de ces défis (appelés “Dark Note”), vous en débloquerez un autre. Le mode Chaos Shrine en compte 99 en tout, il y a donc de quoi se mettre sous la dent ! Le défi est au rendez-vous, et la notion de challenge est prenante. La variété de modes permet ainsi de profiter pleinement des thèmes musicaux, et du fun procuré par les multiples challenges, et ce malgré l’hétérogénéité dans les différentes séquences.
Drôle de partition
Depuis les premières informations sur le jeu données par le magazine hebdomadaire japonais, les gamers savaient que Theatrhythm Final Fantasy mélangerait les genres du jeu du rythme avec son domaine de prédilection : le RPG. Un recette plutôt originale, mais qui, finalement, fonctionne plutôt bien. Car le jeu a su conserver tous les ingrédients qui rendent un RPG addicitif. Ainsi, gérer les stats de son équipe est un réel plaisir dans Theatrhythm Final Fantasy. Constituée de quatre personnages (de Cloud à Lightning, en passant par Yuna, vous n’aurez que l’embarras du choix), il est tout à fait possible de créer une dream team, tout comme dans un jeu de rôle. Vous pourrez prendre plaisir à leur attribuer des attaques, mais aussi des objets. Et pour finir, toujours comme dans un RPG, vous serez satisfait lorsque vos personnages gagneront des niveaux, et augmenteront leurs stats (composées des caractéristiques force, magie, agilité, et chance). Si on a l’impression au début de gérer une équipe pour pas grand chose, l’intérêt prend toute son ampleur seulement après une bonne heure de jeu. On comprend que certaines techniques permettent de rallonger les niveaux (dans les séquences ballades, et événement), ou encore de vaincre plus d’ennemis, et ainsi de récolter plus d’objets.
Orchestre bien accordé
Finalement, l’équilibre entre l’aspect RPG et le genre du rhythm game a été merveilleusement bien géré. Si on prend un malin plaisir à gérer stratégiquement les techniques et les objets de son équipe, il est tout aussi plaisant de profiter du gameplay reprenant les mécanismes classiques, mais efficaces, du jeu de rythme par excellence. Pendant les séquences, plusieurs mouvements et gestes vous sont demandés. Bien entendu, vous devrez les exéctuer en rythme : à la manière d’un Guitar Hero, vous devrez taper sur l’écran dès que la note arrive dans votre “viseur”. Le calibrage des notes a été merveilleusement bien programmé, et vous incitera, du coup, à devenir le plus précis possible dans vos actions. Le gameplay vous propose ainsi quatre gestes : un tapotement simple (symbolisé par une note rouge), une note prolongée (signalisée en vert), une note prolongée où il faudra suivre un tracé (également signalisée en vert), et des directions à effectuer avec votre stylet (gauche, droite, haut, bas, et les quatre diagonales en plus). L’absence de l’utilisation des boutons dans tout le jeu frustre au début, mais comme l’écran tactile n’est que le seul à être sollicité, on n’en est pas déçu pour autant. Contrairement à un Rhythm Thief, le jeu n’exploite pas le gyroscope de la 3DS, et ça n’est pas plus mal ! Du coup, on peu profiter pleinement du jeu dans les transports, sans avoir à bouger la console dans tous les sens. Néanmoins, une petite déception technique demeure : l’absence de décompte après avoir appuyé sur pause. Dans un jeu de rythme, quand on laisse le jeu en suspens, on aime bien se remettre dans le rythme avant de ré-attaquer la séquence de notes qui arrive (et ce d’autant plus quand on joue en difficulté ultimate…). Mais bon, personne n’est parfait, et il en est de même dans le monde du jeu vidéo. Bref, revenons-en à nos chocobos ! La vraie spécificité du gameplay de Theatrhythm Final Fantasy se trouve dans les cartouches argentées et dorées que vous pourrez obtenir en fonction de vos objets et capacités. Ces cartouches vous permettent ou d’invoquer une chimère et de vaincre plus d’ennemis dans les combats (ce qui vous fera gagner plus de points d’exp, voire des cartes à collectionner), ou de rallonger la chanson dans les ballades et dans les séquences événement (qui vous permettent d’accumuler plus de points Rythmia, ou d’obtenir plus d’objets qui vous seront donné par un petit Mog). Mais pour pouvoir acquérir toutes ces belles choses, il faut réussir la suite argentée ou dorée sans aucune fausse note. Ainsi, le gameplay classique de Theatrhythm Final Fantasy prend tout son sens avec le mélange des genres. C’est addictif, et parfois, on se surprend à devenir perfectionniste.
Virtuose Virtuel
L’addiction procuré par le gameplay et le mix entre le style du RPG et du jeu de rythme vont de paire avec les systèmes de scoring qui motivent encore plus. Ce sont des petites choses bêtes comme des bonus pour avoir un personnage en commun avec la musique jouée, ou encore tenir un niveau avec peu de vie. Mais pourtant, ces petites attentions suffisent à montrer que Square Enix a compris que le scoring est important dans un RPG comme dans un rythm game. Les perfectionnistes seront ainsi comblés, car le temps passé à adopter une stratégie particulière sera forcément récompensé. Certains paramètres vous permettront d’ailleurs de débloquer plus de Rythmia, qui, parfois, vous fait gagner des objets de couleurs (Yellow Shard, Orange Shard, etc…). Grâce à ceux-ci, vous pourrez obtenir de nouveaux personnages, et, à leur tour, booster leur stats comme vous l’aviez fait pour ceux de votre équipe actuelle. Mais ces objets ne sont pas les seuls items à gagner. En effet, entre les cartes à collectionner, les cinématiques à débloquer, et les musiques à gagner, Theatrhythm Final Fantasy vous donnera du fil à retordre pour récupérer tout ceci. La durée de vie est ainsi bien plus intéressante qu’un simple jeu de rythme. Si à la lecture de ce paragraphe certains penseront qu’il ne s’agit que d’un titre proposant un fan service indécrottable, d’autres comprendront que Final Fantasy ou non, la mutitude d’objets à débloquer rallonge la durée du jeu.
Malgré une petite frustration technique, des modes hétérogènes, et l’absence de scénario, et un jeu intégralement en anglais, Theatrhythm Final Fantasy est un excellent mélange des genres plein de surprises. On devient très vite accro’, et les gamers les plus ardus auront de quoi de s’amuser grâce à un système de scoring motivant. On avait peur, et finalement, c’est une réussite qui donne indirectement une bonne leçon de conception aux développeurs : il faut oser mêler des différents styles en reprenant les meilleures ingrédients de leur recette classique. Résultat : un vrai délice divertissant plein de bonnes idées.
Un hommage musical
À l’occasion des 25 ans de la licence Final Fantasy, Square Enix a décidé de célébrer l’événement avec un jeu. Mais la réflexion de l’ancien Square Soft a été bien au-delà de la simple volonté de réaliser un outil marketing basé sur un fan service irréprochable, que seuls les amoureux de la licence sauraient apprécier. L’exemple de Sonic Generations a suffi pour que les éditeurs comprennent qu’il fallait mettre du coeur dans les jeu visant à célébrer un anniversaire. Ainsi, en décidant de faire un jeu de rythme, Square Enix a voulu faire revivre les meilleurs moments de chaque volet grâce à la musique. Un élément majeur enivrant qu’on retrouve dans chacun des opus de la série, et qui a toujours été manié avec excellence, bien que certaines bande son demeurent meilleures que d’autres. Si le son a été parfaitement introduit sur la 3DS, les musiques n’ont pas changé pour autant. Pas de ré-enregistrement orchestral pour les premiers titres de la licence : un bon son brut en 8 bits fera ainsi le bonheur des fans qui renoueront avec les musiques d’antan. Idem pour les vidéos, elles n’ont pas bougé d’un iota, et le rendu des cinématiques les plus récentes démontre que la 3DS possède un fort potentiel graphique sur son écran supérieur.
Donnez moi le LA
Avant de commencer à parler du gameplay et des mécanismes, nous allons tout d’abord étudier la partition de Square Enix en détails. Après tout, un orchestre commence toujours par s’accorder avant de jouer ! Theatrhythm Final Fantasy vous propose de vous replonger dans l’histoire de la licence sans fin à travers trois modes : le mode Series, le mode Challenge, et le mode Chaos Shrine. Le premier d’entre eux vous permet de choisir un titre de la licence (exemple : Final Fantasy VI), et de jouer à un thème d’entrée, une séquence ballade, une séquence événement, une séquence combat, puis un thème de sortie. Une idée assez bonne en soi, qui permet de varier les plaisirs pour redécouvrir les différents jeux de Final Fantasy. La seule petite déception se fait ressentir au cours des thèmes d’entrée et de sortie, qui n’ont malheureusement pas beaucoup d’intérêt. Vous devrez taper sur un cristal en rythme avec l’arrivée de notes sous forme de bulles. Mais comme vous ne risquez pas de perdre la partie (phénomène dû à l’absence de barre de vie), on ne ressent pas l’envie de relever le challenge (puisqu’il n’y en a pas), et du coup, on préférera appuyer sur le bouton “passer”. En fait, la seule chose que vous perdrez, ce sont des points de Rythmia, qui vous permettent de débloquer des modes, mais aussi de récolter des objets qui vous donneront accès à certains personnages. Mais comme vous en récoltez à chaque fois que vous réalisez une performance, l’intérêt pour ces thèmes d’entrée et de sortie est finalement peu accrocheur. Hormis ces thèmes, les autres séquences sont plus dynamiques, et donnent envie de bien équiper sa team pour réaliser des scores flatteurs. Passons au mode Challenge. Ici, vous pourrez choisir de jouer à une seule chanson (hors thèmes d’entrée et de sortie), et sélectionner une difficulté : basique (vraiment simple), expert (ça commence à devenir intéressant), et ultimate (totalement hardcore !). Vous débloquerez cette dernière après avoir passé une chanson en mode expert, ce qui donne envie pour vouloir se surpasser en continu. Une sensation que les habitués de RPG connaissent bien, et apprécient grandement. Enfin, le mode Chaos Shrine (composé d’un mode solo et d’un autre multi), vous proposera de vous aventurer dans l’inconnu, avec une session de deux séquences mystères (une ballade, et un combat). La difficulté est bien plus forte que dans le mode Series, mais vous accumulerez des objets plus rares que dans les autres modes. Quand vous aurez remporté un de ces défis (appelés “Dark Note”), vous en débloquerez un autre. Le mode Chaos Shrine en compte 99 en tout, il y a donc de quoi se mettre sous la dent ! Le défi est au rendez-vous, et la notion de challenge est prenante. La variété de modes permet ainsi de profiter pleinement des thèmes musicaux, et du fun procuré par les multiples challenges, et ce malgré l’hétérogénéité dans les différentes séquences.
Drôle de partition
Depuis les premières informations sur le jeu données par le magazine hebdomadaire japonais, les gamers savaient que Theatrhythm Final Fantasy mélangerait les genres du jeu du rythme avec son domaine de prédilection : le RPG. Un recette plutôt originale, mais qui, finalement, fonctionne plutôt bien. Car le jeu a su conserver tous les ingrédients qui rendent un RPG addicitif. Ainsi, gérer les stats de son équipe est un réel plaisir dans Theatrhythm Final Fantasy. Constituée de quatre personnages (de Cloud à Lightning, en passant par Yuna, vous n’aurez que l’embarras du choix), il est tout à fait possible de créer une dream team, tout comme dans un jeu de rôle. Vous pourrez prendre plaisir à leur attribuer des attaques, mais aussi des objets. Et pour finir, toujours comme dans un RPG, vous serez satisfait lorsque vos personnages gagneront des niveaux, et augmenteront leurs stats (composées des caractéristiques force, magie, agilité, et chance). Si on a l’impression au début de gérer une équipe pour pas grand chose, l’intérêt prend toute son ampleur seulement après une bonne heure de jeu. On comprend que certaines techniques permettent de rallonger les niveaux (dans les séquences ballades, et événement), ou encore de vaincre plus d’ennemis, et ainsi de récolter plus d’objets.
Orchestre bien accordé
Finalement, l’équilibre entre l’aspect RPG et le genre du rhythm game a été merveilleusement bien géré. Si on prend un malin plaisir à gérer stratégiquement les techniques et les objets de son équipe, il est tout aussi plaisant de profiter du gameplay reprenant les mécanismes classiques, mais efficaces, du jeu de rythme par excellence. Pendant les séquences, plusieurs mouvements et gestes vous sont demandés. Bien entendu, vous devrez les exéctuer en rythme : à la manière d’un Guitar Hero, vous devrez taper sur l’écran dès que la note arrive dans votre “viseur”. Le calibrage des notes a été merveilleusement bien programmé, et vous incitera, du coup, à devenir le plus précis possible dans vos actions. Le gameplay vous propose ainsi quatre gestes : un tapotement simple (symbolisé par une note rouge), une note prolongée (signalisée en vert), une note prolongée où il faudra suivre un tracé (également signalisée en vert), et des directions à effectuer avec votre stylet (gauche, droite, haut, bas, et les quatre diagonales en plus). L’absence de l’utilisation des boutons dans tout le jeu frustre au début, mais comme l’écran tactile n’est que le seul à être sollicité, on n’en est pas déçu pour autant. Contrairement à un Rhythm Thief, le jeu n’exploite pas le gyroscope de la 3DS, et ça n’est pas plus mal ! Du coup, on peu profiter pleinement du jeu dans les transports, sans avoir à bouger la console dans tous les sens. Néanmoins, une petite déception technique demeure : l’absence de décompte après avoir appuyé sur pause. Dans un jeu de rythme, quand on laisse le jeu en suspens, on aime bien se remettre dans le rythme avant de ré-attaquer la séquence de notes qui arrive (et ce d’autant plus quand on joue en difficulté ultimate…). Mais bon, personne n’est parfait, et il en est de même dans le monde du jeu vidéo. Bref, revenons-en à nos chocobos ! La vraie spécificité du gameplay de Theatrhythm Final Fantasy se trouve dans les cartouches argentées et dorées que vous pourrez obtenir en fonction de vos objets et capacités. Ces cartouches vous permettent ou d’invoquer une chimère et de vaincre plus d’ennemis dans les combats (ce qui vous fera gagner plus de points d’exp, voire des cartes à collectionner), ou de rallonger la chanson dans les ballades et dans les séquences événement (qui vous permettent d’accumuler plus de points Rythmia, ou d’obtenir plus d’objets qui vous seront donné par un petit Mog). Mais pour pouvoir acquérir toutes ces belles choses, il faut réussir la suite argentée ou dorée sans aucune fausse note. Ainsi, le gameplay classique de Theatrhythm Final Fantasy prend tout son sens avec le mélange des genres. C’est addictif, et parfois, on se surprend à devenir perfectionniste.
Virtuose Virtuel
L’addiction procuré par le gameplay et le mix entre le style du RPG et du jeu de rythme vont de paire avec les systèmes de scoring qui motivent encore plus. Ce sont des petites choses bêtes comme des bonus pour avoir un personnage en commun avec la musique jouée, ou encore tenir un niveau avec peu de vie. Mais pourtant, ces petites attentions suffisent à montrer que Square Enix a compris que le scoring est important dans un RPG comme dans un rythm game. Les perfectionnistes seront ainsi comblés, car le temps passé à adopter une stratégie particulière sera forcément récompensé. Certains paramètres vous permettront d’ailleurs de débloquer plus de Rythmia, qui, parfois, vous fait gagner des objets de couleurs (Yellow Shard, Orange Shard, etc…). Grâce à ceux-ci, vous pourrez obtenir de nouveaux personnages, et, à leur tour, booster leur stats comme vous l’aviez fait pour ceux de votre équipe actuelle. Mais ces objets ne sont pas les seuls items à gagner. En effet, entre les cartes à collectionner, les cinématiques à débloquer, et les musiques à gagner, Theatrhythm Final Fantasy vous donnera du fil à retordre pour récupérer tout ceci. La durée de vie est ainsi bien plus intéressante qu’un simple jeu de rythme. Si à la lecture de ce paragraphe certains penseront qu’il ne s’agit que d’un titre proposant un fan service indécrottable, d’autres comprendront que Final Fantasy ou non, la mutitude d’objets à débloquer rallonge la durée du jeu.
Malgré une petite frustration technique, des modes hétérogènes, et l’absence de scénario, et un jeu intégralement en anglais, Theatrhythm Final Fantasy est un excellent mélange des genres plein de surprises. On devient très vite accro’, et les gamers les plus ardus auront de quoi de s’amuser grâce à un système de scoring motivant. On avait peur, et finalement, c’est une réussite qui donne indirectement une bonne leçon de conception aux développeurs : il faut oser mêler des différents styles en reprenant les meilleures ingrédients de leur recette classique. Résultat : un vrai délice divertissant plein de bonnes idées.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.