Le moyen le plus simple pour décrire The Wonderful 101, c’est de considérer qu’il s’agit d’un mélange sous amphétamines de Pikmin et de Viewtiful Joe. Incapable de donner une note correcte à ce jeu, je lui en ai donc mis trois.
- Bilan après trois heures de jeu
Quel bazar, mais quel bazar ! Sérieusement ! Je n’ai aucune idée de ce qu’il se passe. Je me fais agresser par les ennemis, je meurs, je meurs et je meurs encore sans avoir la moindre chance de comprendre ce qui m’arrive.
Mais remettons un peu les choses dans leur contexte. Nous avons là un jeu de Platinum Games et quiconque a déjà joué à des jeux Platinum auparavant, ou bien de Clover, sait que les beat them all du studio sont souvent très chargés graphiquement. Ça bouge beaucoup et le spectateur ne comprend pas toujours ce qu’il se passe dans le jeu.
Dans The Wonderful 101, le problème, c’est que le joueur, non plus, ne comprend pas ce qu’il se passe. Rien n’est expliqué. Jamais. C’est un problème, parce que les mécaniques de combat sont très, très loin d’être évidentes. D’autant que la courbe de progression est impitoyable dès les premiers niveaux. Allez, malgré son humour et ses musiques travaillées, ça sera 5. Zou.
- Bilan après six heures de jeu
Je commence un peu à comprendre ce que le jeu attend de moi. Aussi, je rate moins mes figures. Car oui, dans ce jeu, vous devez dessiner des figures, soit avec l’aide de l’écran tactile, soit avec le stick droit. La forme de la figure vous permet de déterminer l’arme que vous allez utiliser : poing, épée, pistolet, fouet, marteau, griffe ou bombes. Le nombre de personnages utilisées pour dessiner, détermine la taille de l’arme. En effet, on dessine avec des héros, jusqu’à 100, en file indienne.
On a également eu le temps de passer plusieurs fois dans le Wonder Mart vous permettant d’acheter des upgrades indispensables pour rendre le jeu jouable. Vraiment. Sans certains upgrades qui, soyons clairs, devraient être intégrés de base au gameplay, le jeu est un enfer. Vous voulez un exemple qui parle ? La garde et l’esquive. Dans The Wonderful 101, vous devez acheter la garde et l’esquive avec les points que vous récoltez dans les niveaux. Elles sont vendues séparément en plus.
Vous imaginez ? Dans un jeu qui est aussi nerveux qu’un Bayonetta, aussi animé et chargé visuellement qu’un Viewtiful Joe et qui vous met en plein cœur des rixes brouillonnes qu’il est compliqué d’appréhender sans y avoir été habitué, on vous laisse sans garde et sans moyen d’esquiver. Incompréhensible. Et est-ce que le jeu vous dirait “Hé ! Joueur ! Tu devrais vraiment acheter la garde de toute urgence parce que ça te faciliterait vraiment la vie, tu sais.” ? Non. Bien sûr que non. Le jeu ne vous le dit pas. Il y a un manque flagrant de pédagogie.
Mais bon. Maintenant, j’ai l’esquive, j’ai la garde, je commence un peu à maîtriser mon destin dans The Wonderful 101. Il m’arrive même de gagner de temps à autres des médailles d’or ou de platine. Et parfois même, au milieu de situations extrêmement chaotiques, je commence à prendre du plaisir. Chose que je n’aurais jamais imaginé, il y a encore deux heures. Allez hop, je revois ma note : 6 sur 10 pour The Wonderful 101.
- Bilan après neuf heures de jeu
J’y arrive enfin. Je passe des niveaux entiers sans mourir. Incroyable ! Vous me l’auriez dit au début de mes premières sessions de jeu, je ne vous aurai pas cru. J’avance ainsi plus sereinement dans les niveaux et je peux me concentrer davantage sur la DA du jeu, certes particulière, mais très sympa.
Les dialogues sont amusants et les gros méchants du scénario sont juste adorables. Le Prince Vorkken par exemple, grand rival de Wonder Red, le protagoniste principal, a des répliques à mourir de rire. On apprécie également les différentes blagues méta qui sont placées par les différents Wonders dans les nombreux dialogues qui ponctuent les missions.
Aussi, avec encore quelques heures dans les pattes, on comprend que certains upgrades du jeu sont indispensables, même au delà de la garde et de l’esquive. Par exemple, il est vraiment très compliqué de progresser sans l’amélioration qui booste la vitesse de remontée de la barre de puissance, celle qui permet de créer les différentes formations. Au même titre que l’amélioration qui réduit les dégâts de moitié, contre un peu de jauge de puissance. Ces articles sont tellement pratiques que le jeu devrait vous obliger à l’acheter avant que vous ne puissiez vous offrir quoi que ce soit d’autre.
Non. C’est seulement au bout de nombreuses heures de jeu, où vous allez en baver sans comprendre pourquoi le jeu est aussi méchant avec vous, que vous allez enfin pouvoir prendre du plaisir avec The Wonderful 101. Platinum Games aurait vraiment pu faire des efforts de pédagogie par la courbe de progression ou par l’octroi de certaines capacités indispensables de manière automatique. Mais dans l’ensemble, on comprend où Hideki Kamiya a voulu en venir avec ce système de jeu complètement barré. Système qui aurait mérité d’être beaucoup mieux amené, surtout dans les premières heures de jeu. On s’arrêtera donc sur un 7. Ça sera mon dernier mot.
Le jeu est déjà disponible sur Wii U pour une quarantaine d’euros.
- Bilan après trois heures de jeu
Quel bazar, mais quel bazar ! Sérieusement ! Je n’ai aucune idée de ce qu’il se passe. Je me fais agresser par les ennemis, je meurs, je meurs et je meurs encore sans avoir la moindre chance de comprendre ce qui m’arrive.
Mais remettons un peu les choses dans leur contexte. Nous avons là un jeu de Platinum Games et quiconque a déjà joué à des jeux Platinum auparavant, ou bien de Clover, sait que les beat them all du studio sont souvent très chargés graphiquement. Ça bouge beaucoup et le spectateur ne comprend pas toujours ce qu’il se passe dans le jeu.
Dans The Wonderful 101, le problème, c’est que le joueur, non plus, ne comprend pas ce qu’il se passe. Rien n’est expliqué. Jamais. C’est un problème, parce que les mécaniques de combat sont très, très loin d’être évidentes. D’autant que la courbe de progression est impitoyable dès les premiers niveaux. Allez, malgré son humour et ses musiques travaillées, ça sera 5. Zou.
- Bilan après six heures de jeu
Je commence un peu à comprendre ce que le jeu attend de moi. Aussi, je rate moins mes figures. Car oui, dans ce jeu, vous devez dessiner des figures, soit avec l’aide de l’écran tactile, soit avec le stick droit. La forme de la figure vous permet de déterminer l’arme que vous allez utiliser : poing, épée, pistolet, fouet, marteau, griffe ou bombes. Le nombre de personnages utilisées pour dessiner, détermine la taille de l’arme. En effet, on dessine avec des héros, jusqu’à 100, en file indienne.
On a également eu le temps de passer plusieurs fois dans le Wonder Mart vous permettant d’acheter des upgrades indispensables pour rendre le jeu jouable. Vraiment. Sans certains upgrades qui, soyons clairs, devraient être intégrés de base au gameplay, le jeu est un enfer. Vous voulez un exemple qui parle ? La garde et l’esquive. Dans The Wonderful 101, vous devez acheter la garde et l’esquive avec les points que vous récoltez dans les niveaux. Elles sont vendues séparément en plus.
Vous imaginez ? Dans un jeu qui est aussi nerveux qu’un Bayonetta, aussi animé et chargé visuellement qu’un Viewtiful Joe et qui vous met en plein cœur des rixes brouillonnes qu’il est compliqué d’appréhender sans y avoir été habitué, on vous laisse sans garde et sans moyen d’esquiver. Incompréhensible. Et est-ce que le jeu vous dirait “Hé ! Joueur ! Tu devrais vraiment acheter la garde de toute urgence parce que ça te faciliterait vraiment la vie, tu sais.” ? Non. Bien sûr que non. Le jeu ne vous le dit pas. Il y a un manque flagrant de pédagogie.
Mais bon. Maintenant, j’ai l’esquive, j’ai la garde, je commence un peu à maîtriser mon destin dans The Wonderful 101. Il m’arrive même de gagner de temps à autres des médailles d’or ou de platine. Et parfois même, au milieu de situations extrêmement chaotiques, je commence à prendre du plaisir. Chose que je n’aurais jamais imaginé, il y a encore deux heures. Allez hop, je revois ma note : 6 sur 10 pour The Wonderful 101.
- Bilan après neuf heures de jeu
J’y arrive enfin. Je passe des niveaux entiers sans mourir. Incroyable ! Vous me l’auriez dit au début de mes premières sessions de jeu, je ne vous aurai pas cru. J’avance ainsi plus sereinement dans les niveaux et je peux me concentrer davantage sur la DA du jeu, certes particulière, mais très sympa.
Les dialogues sont amusants et les gros méchants du scénario sont juste adorables. Le Prince Vorkken par exemple, grand rival de Wonder Red, le protagoniste principal, a des répliques à mourir de rire. On apprécie également les différentes blagues méta qui sont placées par les différents Wonders dans les nombreux dialogues qui ponctuent les missions.
Aussi, avec encore quelques heures dans les pattes, on comprend que certains upgrades du jeu sont indispensables, même au delà de la garde et de l’esquive. Par exemple, il est vraiment très compliqué de progresser sans l’amélioration qui booste la vitesse de remontée de la barre de puissance, celle qui permet de créer les différentes formations. Au même titre que l’amélioration qui réduit les dégâts de moitié, contre un peu de jauge de puissance. Ces articles sont tellement pratiques que le jeu devrait vous obliger à l’acheter avant que vous ne puissiez vous offrir quoi que ce soit d’autre.
Non. C’est seulement au bout de nombreuses heures de jeu, où vous allez en baver sans comprendre pourquoi le jeu est aussi méchant avec vous, que vous allez enfin pouvoir prendre du plaisir avec The Wonderful 101. Platinum Games aurait vraiment pu faire des efforts de pédagogie par la courbe de progression ou par l’octroi de certaines capacités indispensables de manière automatique. Mais dans l’ensemble, on comprend où Hideki Kamiya a voulu en venir avec ce système de jeu complètement barré. Système qui aurait mérité d’être beaucoup mieux amené, surtout dans les premières heures de jeu. On s’arrêtera donc sur un 7. Ça sera mon dernier mot.
Le jeu est déjà disponible sur Wii U pour une quarantaine d’euros.
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