Passer au contenu

[Test] Tearaway Unfolded : Teara pas voir ailleurs ! [PS4]

2

Il y a deux ans le studio Media Molecule, papa de la licence LittleBigPlanet, surprenait sur PS Vita avec une belle surprise nommée Tearaway (9/10 chez…

Il y a deux ans le studio Media Molecule, papa de la licence LittleBigPlanet, surprenait sur PS Vita avec une belle surprise nommée Tearaway (9/10 chez nous). Le jeu, qui baignait comme ses ainés dans un univers à croquer, exploitait au mieux toutes les possibilités offertes par sa console portable : caméra, écran tactile ou encore fonction gyroscopique. Parce que l’adage dit qu’on ne change pas une équipe qui gagne, cette nouvelle mouture de Tearaway a été conçue avec le même objectif en tête : exploiter au mieux les possibilités de jouabilité offerte par la PS4.

Tearaway_Unfolded-PS4-screenshot-18

Les fonctionnalités sont à l’honneur

Ce qui nous avait séduits dans Tearaway, c’était sa capacité à mettre à profit toutes les fonctionnalités permises par la console portable japonaise, et le fait est que chacun des éléments (pavé tactile, caméra…) donnait envie d’être utilisé. C’est avec ce même parti pris que les développeurs ont conçu cette itération. Et là encore, Tearaway : Unfolded peut se targuer d’être un des rares jeux à proposer ce type d’expérience sur PS4, en utilisant la DualShock 4 et ses 18 boutons, un haut-parleur, un pavé tactile, un gyroscope ainsi qu’une barre lumineuse (la Playstation Caméra peut également être utilisée).

Ces nouveaux éléments de gameplay se débloqueront au fur et à mesure de l’aventure. En début de partie, on ne pourra déplacer le personnage qu’à l’aide de la manette (littéralement), en utilisant la fonction gyroscopique et la barre lumineuse, avant de pouvoir le faire à l’aide des sticks analogique. Par la suite, il sera possible de diriger le vent (et les autres éléments) à l’aide du pavé tactile, en faisant des traits dans les directions que l’on souhaite donner à la bourrasque. On se plait donc à avancer dans le jeu (parfois à trop grande vitesse) afin de découvrir de nouveaux pouvoirs pour les mettre en actions. Les développeurs ont mis les petits plats dans les grands pour nous proposer des situations assez diverses, et des utilisations variées des commandes, titillant à chaque fois notre curiosité. Pour être pointilleux, il faudrait noter que la fonction gyroscopique ne reconnait pas toujours la manette au centre de l’écran, ce qui s’avère gênant et oblige parfois à jouer dans des positions étranges (bras en l’air par exemple). Mais encore une fois, l’expérience est plus que concluante.

Tearaway_Unfolded-PS4-screenshot-19

Cassons le 4e mur !

Le joueur sera aiguillé par deux narrateurs qui le suivront de manière plus ou moins soutenue au cours de l’histoire et seront à même de présenter les nouveaux pouvoirs de Iota, le personnage dirigé. Ces derniers interpellent directement le joueur en lui expliquant comment effectuer telle ou telle manœuvre, ou tout simplement pour lui raconter ce qui se passe dans le monde de Tearaway. La mission est réussie : on se sent davantage impliqué dans le jeu, comme si nous étions son moteur.

Les personnes ayant déjà fait le premier épisode sur PS Vita ne seront pas dépaysées, l’univers reste le même. Les différents niveaux sont peuplés d’individus divers et variés (coucou les écureuils), bons et mauvais. La large palette de couleurs renforce l’aspect vivant de l’univers ; chaque niveau a d’ailleurs sa personnalité graphique. Toute la nature y passe : forêt, montagne, vallée, etc.

Tearaway Unfolded, exclusivité PS4, disponible à partir du 08/09/2015, 39,99 euros sur le PS Store

NB : Les visuels qui illustrent le test sont des visuels éditeur

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

Notre avis

Comme son ainé, Tearaway propose une expérience singulière qui tire parti de toutes les fonctionnalités de sa console. Bien plus qu’un jeu traditionnel, il s’agit d’un laboratoire sensoriel dans lequel chacun, pour peu qu’il ait gardé son âme d’enfant, pourra mettre à l’épreuve son imagination.
Note : 8  /  10

Mode