Constat amusant (enfin, ça dépend pour qui..) : la Xbox 360 voit sa collection de RPG s’étoffer de mois en mois, au détriment de la Playstation 3. Enfin, pour le coup, le dernier volet de la série Tales of (disponible depuis 1 an au Japon, quand même…) devrait également sortir sur la console de Sony. Mais dans quelques mois seulement. En attendant, focalisons nous sur cette version Xbox 360.
S’impliquer dans un RPG est toujours une tâche hypra réfléchie. Non franchement, qui aurait envie de débourser 70€ dans un jeu qui demande à minima 30 heures d’implication pour être dégusté à sa juste valeur sans être certain d’être face à un monument du genre ? Pas grand monde, mis à part les fans du genre. Enfin, par le passé, Namco Bandai Games nous a montré qu’on pouvait sans trop s’inquiéter placer ses kopecs sur ses jeux. Et une fois n’est pas coutume, ce Tales of Vesperia, totalement détaché des autres épisodes de la série, nous propose une recette qui sent certes le déjà-vu, mais qui n’en reste pas moins imparable : scénar’ travaillé, sérieux, mais capable d’afficher par moment une légèreté bienvenue (et dont on ne vous dira rien, parce que je ne sais pas pour vous, mais moi, me faire teaser dans un test me donne des envies de meurtres…), cel-shading appliqué avec parcimonie, monde enchanteur et mécanismes de gameplay rôdés (les combats au tour par tour affichés sur un plan 2D sont une très belle réussite dans le genre, bourrins, mais efficaces).
Pas grand chose à redire sur le fond donc. Sur la forme par contre, sans vouloir faire la fine bouche, on pourra regretter le manque de punch des premières heures de jeu. On peine en fait à s’impliquer immédiatement corps et âme dans l’aventure, et il faudra garder le pad en main quelques temps avant d’être en mesure de tirer parti de la richesse du jeu. Car Tales of Vesperia comme tout bon RPG qui se respecte propose en plus de sa trame principale son lot d’à côté : possibilité d’aller au combat avec ses potes (offline hein, faut pas non plus pousser, mais les nostalgiques qui n’ont pas tenté l’expérience depuis Secret of Mana seront ravis), obligation d’aller régulièrement à la chasse au leveling, de faire sa petite popote en “synthétisant” des objets afin de créer des fusions vous permettant de mettre leurs races au bestiaire à venir… Bref, le jeu offre à boire et à manger, c’est indéniable, même si on regrettera le peu de quêtes secondaires telles qu’on les connaît dans les RPG classiques…
Malgré son arrivée tardive sur notre continent, Tales of Vesperia ne déçoit pas. Les bons RPG étant une denrée encore trop rare sur Xbox 360, on ne pourra donc que vous conseiller de tenter l’aventure, si vous vous sentez en mal d’expéditions. Attention toutefois, l’aventure met un petit moment à décoller. Appretez-vous à vous coltiner quelques heures peu passionnantes donc. Le prix à payer pour que le jeu lâche tout son potentiel. Et très franchement, le jeu en vaut la chandelle !
Le verdict ?
Les +
Les –
S’impliquer dans un RPG est toujours une tâche hypra réfléchie. Non franchement, qui aurait envie de débourser 70€ dans un jeu qui demande à minima 30 heures d’implication pour être dégusté à sa juste valeur sans être certain d’être face à un monument du genre ? Pas grand monde, mis à part les fans du genre. Enfin, par le passé, Namco Bandai Games nous a montré qu’on pouvait sans trop s’inquiéter placer ses kopecs sur ses jeux. Et une fois n’est pas coutume, ce Tales of Vesperia, totalement détaché des autres épisodes de la série, nous propose une recette qui sent certes le déjà-vu, mais qui n’en reste pas moins imparable : scénar’ travaillé, sérieux, mais capable d’afficher par moment une légèreté bienvenue (et dont on ne vous dira rien, parce que je ne sais pas pour vous, mais moi, me faire teaser dans un test me donne des envies de meurtres…), cel-shading appliqué avec parcimonie, monde enchanteur et mécanismes de gameplay rôdés (les combats au tour par tour affichés sur un plan 2D sont une très belle réussite dans le genre, bourrins, mais efficaces).
Pas grand chose à redire sur le fond donc. Sur la forme par contre, sans vouloir faire la fine bouche, on pourra regretter le manque de punch des premières heures de jeu. On peine en fait à s’impliquer immédiatement corps et âme dans l’aventure, et il faudra garder le pad en main quelques temps avant d’être en mesure de tirer parti de la richesse du jeu. Car Tales of Vesperia comme tout bon RPG qui se respecte propose en plus de sa trame principale son lot d’à côté : possibilité d’aller au combat avec ses potes (offline hein, faut pas non plus pousser, mais les nostalgiques qui n’ont pas tenté l’expérience depuis Secret of Mana seront ravis), obligation d’aller régulièrement à la chasse au leveling, de faire sa petite popote en “synthétisant” des objets afin de créer des fusions vous permettant de mettre leurs races au bestiaire à venir… Bref, le jeu offre à boire et à manger, c’est indéniable, même si on regrettera le peu de quêtes secondaires telles qu’on les connaît dans les RPG classiques…
Malgré son arrivée tardive sur notre continent, Tales of Vesperia ne déçoit pas. Les bons RPG étant une denrée encore trop rare sur Xbox 360, on ne pourra donc que vous conseiller de tenter l’aventure, si vous vous sentez en mal d’expéditions. Attention toutefois, l’aventure met un petit moment à décoller. Appretez-vous à vous coltiner quelques heures peu passionnantes donc. Le prix à payer pour que le jeu lâche tout son potentiel. Et très franchement, le jeu en vaut la chandelle !
Le verdict ?
Les +
Les –
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.