Super Smash Bros for Nintendo 3DS est la 4e itération du plus gros crossover jeu vidéo made in Nintendo. Nouveauté : le voici désormais dans une version portable et ça marche très bien.
Pour les adeptes de la Nintendo sexualité, l’arrivée tous les 6 ans d’un nouveau Super Smash Bros. est une fête. Une fête qui permet à la fois aux fans de se retourner vers un passé glorifié de la marque la plus ancienne du jeu vidéo, mais aussi de se rassurer sur une entreprise qui peine à retrouver le chemin du succès depuis quelques années et la fin de la parenthèse bénie de la Wii. Super Smash Bros. c’est le divin moment où le catalogue du constructeur se met coups de poing, de pied, d’épée, de marteau dans le groin, dans la joie et la bonne humeur.
Le principe, pour ceux qui n’y ont encore jamais pris part dans les épisodes précédents, est toujours d’une extrême simplicité. Mélange entre plate-forme et jeu de combat, jusqu’à quatre adversaires se frappent mutuellement dans le but de s’éjecter au-delà des limites de l’écran. Recevoir des coups ne diminue pas une barre de vie, mais augmente un pourcentage de dégâts. Plus le pourcentage d’un personnage est élevé, plus il est facile de l’envoyer paître d’un coup bien placé.
Enjeux soumis à de grandes tensions géopolitiques sur Twitter et Tumblr, les protagonistes présents ou non dans le jeu déchaînent les passions. Et cette fois-ci, ce ne sont pas moins de 49 personnages, dont 15 petits nouveaux, qui ont trouvé le chemin de l’arène. On regrettera la disparition des vétérans Ice Climbers qui ont été sacrifiés sur l’autel des capacités techniques de la console – qui est d’ailleurs à genoux, mais qui parvient à tenir ses 60 FPS constants – mais ces derniers sont avantageusement remplacés par des personnages hauts en couleur comme le Villageois d’Animal Crossing, hilarant, qui semble ne jamais faire exprès d’attaquer ses adversaires (Oups ! Désolé d’avoir déposé cette boule de bowling sur ta tête !). D’autres surprises amusantes sont présentes dans le cast, mais le NDA la politesse veut que je vous laisse la surprise. Quoi qu’il en soit, les combattants se débloquent assez rapidement, à raison d’un nouveau tous les 10 matches, sauf quelques exceptions.
Ce qui ressort du contenu solo de cette version 3DS, c’est que le jeu favorise des parties courtes, ce qui est une bonne chose étant donné le caractère portatif de son support. Elle est à l’image de son mode Classique : rapide, amusant et malin. Le système de choix du niveau de difficulté est extrêmement intelligent (plus c’est difficile, plus le coût en monnaie virtuelle sera élevé pour participer, mais plus la récompense sera belle), et une partie durera rarement plus de 10 minutes. Un des meilleurs modes Classique de la série.
Le mode Aventure Smash, la grosse feature exclusive à la version 3DS, est plutôt amusant, mais lassera vite. Pendant cinq minutes, les quatre combattants sont lâchés dans un très grand niveau où ils doivent se battre contre des monstres, ouvrir des coffres et réussir des épreuves derrière des portes à ouvrir. Ils récupèrent ainsi des améliorations de statistiques (saut, attaque, défense, etc.) dans le but de forger le meilleur combattant. Au terme du temps imparti, tous les concurrents se retrouvent dans une arène pour une épreuve. Ça peut être n’importe quoi : un match à point, un match à vie, un match en équipe, une course à pied, etc. Le caractère aléatoire de cette épreuve et le fait qu’elle déterminera en un temps très court l’issue du match a peu de chances d’intéresser les joueurs assidus. Il s’agit du mode party game de ce Super Smash Bros. Ainsi, il pourra certainement plaire aux débutants et à ceux qui n’aiment pas jouer constamment sur Destination Finale, no item, Fox only.
Tiens, parlons-en de ceux-là. Les gens qui pensent que Super Smash Bros., c’est #sérieux. Ils seront heureux d’apprendre, même s’ils le savaient certainement déjà, que chacun des 34 terrains disponibles existe en version Destination Finale. C’est-à-dire une large plate-forme et rien d’autre. Ça permettra de rester #sérieux tout en variant les décors, et ce n’est pas plus mal. Quant à la maniabilité, elle n’est évidemment pas aussi bonne qu’avec un pad GameCube, mais franchement, il ne faut pas trop longtemps pour s’y faire et le coup de main revient très vite. La 3DS est finalement adaptée à l’exercice de Super Smash Bros. Nintendo a même intégré la possibilité d’utiliser sa 3DS comme manette avec la version Wii U qui sortira en fin d’année. Une très bonne idée.
Après avoir joué de longues heures tout seul, le constat est toutefois là : il manque un petit quelque chose à ce Super Smash Bros. pour le rendre vraiment intéressant en solo. Les modes ne manquent pas : entre la collecte des trophées, le bon vieux All-star (où l’on doit affronter tous les combattants du jeu avec une seule vie), Smash en masse et Home-Run Smash directement hérités des épisodes précédents, mais également le nouveau mode Bombe Smash et le divertissant Trophées à gogo. Bref, il y a plein de petites choses à faire dans ce nouvel épisode.
Cependant, il manque un vrai mode Aventure, comme sur Melee et Brawl. Car le mode Classique et le mode All-Star ne suffisent pas tout à fait à nous garder devant le jeu quand on est tout seul. Le mode Émissaire Subspatial de Brawl était loin d’être parfait, mais il donnait une raison supplémentaire au joueur de rester devant sa console quand il n’avait personne à affronter. Toutefois, le online est maintenant de meilleure qualité que celui de Brawl, et Super Smash Bros. est un jeu fondamentalement conçu pour être joué à plusieurs. Il s’agit donc d’un défaut, mais d’un défaut mineur.
Super Smash Bros. for Nintendo 3DS est une franche réussite. Les néophytes ne verront pas énormément de différences, mais les habitués verront que de nombreux petits changements dans le gameplay ont été opérés. Même les anciens personnages ont reçus de petites retouches ce qui apporte un sentiment de nouveauté, même quand on continue de jouer Mario comme on le fait depuis 10 ans. Cette version est un peu plus rapide que Brawl, même s’il lui ressemble encore beaucoup. Ainsi, il pourra peut-être réconcilier les fans hardcore de Melee avec la série, tout en offrant un contenu actualisé et coloré à ceux qui veulent juste jouer à un gros pot-pourri hommage des licences Nintendo. Son petit manque d’intérêt en solo est largement compensé par son multi endiablé, qu’il soit en local ou en ligne (faute de mieux). Donc à moins d’être allergique à la série, il s’agit d’un achat évident de la 3DS, car n’oubliez pas que nous, ce qu’on veut, c’est LA BAGARRE.
Super Smash Bros. for 3DS sort le 3 octobre pour un prix conseillé de 45 euros.
Pour les adeptes de la Nintendo sexualité, l’arrivée tous les 6 ans d’un nouveau Super Smash Bros. est une fête. Une fête qui permet à la fois aux fans de se retourner vers un passé glorifié de la marque la plus ancienne du jeu vidéo, mais aussi de se rassurer sur une entreprise qui peine à retrouver le chemin du succès depuis quelques années et la fin de la parenthèse bénie de la Wii. Super Smash Bros. c’est le divin moment où le catalogue du constructeur se met coups de poing, de pied, d’épée, de marteau dans le groin, dans la joie et la bonne humeur.
Le principe, pour ceux qui n’y ont encore jamais pris part dans les épisodes précédents, est toujours d’une extrême simplicité. Mélange entre plate-forme et jeu de combat, jusqu’à quatre adversaires se frappent mutuellement dans le but de s’éjecter au-delà des limites de l’écran. Recevoir des coups ne diminue pas une barre de vie, mais augmente un pourcentage de dégâts. Plus le pourcentage d’un personnage est élevé, plus il est facile de l’envoyer paître d’un coup bien placé.
Enjeux soumis à de grandes tensions géopolitiques sur Twitter et Tumblr, les protagonistes présents ou non dans le jeu déchaînent les passions. Et cette fois-ci, ce ne sont pas moins de 49 personnages, dont 15 petits nouveaux, qui ont trouvé le chemin de l’arène. On regrettera la disparition des vétérans Ice Climbers qui ont été sacrifiés sur l’autel des capacités techniques de la console – qui est d’ailleurs à genoux, mais qui parvient à tenir ses 60 FPS constants – mais ces derniers sont avantageusement remplacés par des personnages hauts en couleur comme le Villageois d’Animal Crossing, hilarant, qui semble ne jamais faire exprès d’attaquer ses adversaires (Oups ! Désolé d’avoir déposé cette boule de bowling sur ta tête !). D’autres surprises amusantes sont présentes dans le cast, mais le NDA la politesse veut que je vous laisse la surprise. Quoi qu’il en soit, les combattants se débloquent assez rapidement, à raison d’un nouveau tous les 10 matches, sauf quelques exceptions.
Ce qui ressort du contenu solo de cette version 3DS, c’est que le jeu favorise des parties courtes, ce qui est une bonne chose étant donné le caractère portatif de son support. Elle est à l’image de son mode Classique : rapide, amusant et malin. Le système de choix du niveau de difficulté est extrêmement intelligent (plus c’est difficile, plus le coût en monnaie virtuelle sera élevé pour participer, mais plus la récompense sera belle), et une partie durera rarement plus de 10 minutes. Un des meilleurs modes Classique de la série.
Le mode Aventure Smash, la grosse feature exclusive à la version 3DS, est plutôt amusant, mais lassera vite. Pendant cinq minutes, les quatre combattants sont lâchés dans un très grand niveau où ils doivent se battre contre des monstres, ouvrir des coffres et réussir des épreuves derrière des portes à ouvrir. Ils récupèrent ainsi des améliorations de statistiques (saut, attaque, défense, etc.) dans le but de forger le meilleur combattant. Au terme du temps imparti, tous les concurrents se retrouvent dans une arène pour une épreuve. Ça peut être n’importe quoi : un match à point, un match à vie, un match en équipe, une course à pied, etc. Le caractère aléatoire de cette épreuve et le fait qu’elle déterminera en un temps très court l’issue du match a peu de chances d’intéresser les joueurs assidus. Il s’agit du mode party game de ce Super Smash Bros. Ainsi, il pourra certainement plaire aux débutants et à ceux qui n’aiment pas jouer constamment sur Destination Finale, no item, Fox only.
Tiens, parlons-en de ceux-là. Les gens qui pensent que Super Smash Bros., c’est #sérieux. Ils seront heureux d’apprendre, même s’ils le savaient certainement déjà, que chacun des 34 terrains disponibles existe en version Destination Finale. C’est-à-dire une large plate-forme et rien d’autre. Ça permettra de rester #sérieux tout en variant les décors, et ce n’est pas plus mal. Quant à la maniabilité, elle n’est évidemment pas aussi bonne qu’avec un pad GameCube, mais franchement, il ne faut pas trop longtemps pour s’y faire et le coup de main revient très vite. La 3DS est finalement adaptée à l’exercice de Super Smash Bros. Nintendo a même intégré la possibilité d’utiliser sa 3DS comme manette avec la version Wii U qui sortira en fin d’année. Une très bonne idée.
Après avoir joué de longues heures tout seul, le constat est toutefois là : il manque un petit quelque chose à ce Super Smash Bros. pour le rendre vraiment intéressant en solo. Les modes ne manquent pas : entre la collecte des trophées, le bon vieux All-star (où l’on doit affronter tous les combattants du jeu avec une seule vie), Smash en masse et Home-Run Smash directement hérités des épisodes précédents, mais également le nouveau mode Bombe Smash et le divertissant Trophées à gogo. Bref, il y a plein de petites choses à faire dans ce nouvel épisode.
Cependant, il manque un vrai mode Aventure, comme sur Melee et Brawl. Car le mode Classique et le mode All-Star ne suffisent pas tout à fait à nous garder devant le jeu quand on est tout seul. Le mode Émissaire Subspatial de Brawl était loin d’être parfait, mais il donnait une raison supplémentaire au joueur de rester devant sa console quand il n’avait personne à affronter. Toutefois, le online est maintenant de meilleure qualité que celui de Brawl, et Super Smash Bros. est un jeu fondamentalement conçu pour être joué à plusieurs. Il s’agit donc d’un défaut, mais d’un défaut mineur.
Super Smash Bros. for Nintendo 3DS est une franche réussite. Les néophytes ne verront pas énormément de différences, mais les habitués verront que de nombreux petits changements dans le gameplay ont été opérés. Même les anciens personnages ont reçus de petites retouches ce qui apporte un sentiment de nouveauté, même quand on continue de jouer Mario comme on le fait depuis 10 ans. Cette version est un peu plus rapide que Brawl, même s’il lui ressemble encore beaucoup. Ainsi, il pourra peut-être réconcilier les fans hardcore de Melee avec la série, tout en offrant un contenu actualisé et coloré à ceux qui veulent juste jouer à un gros pot-pourri hommage des licences Nintendo. Son petit manque d’intérêt en solo est largement compensé par son multi endiablé, qu’il soit en local ou en ligne (faute de mieux). Donc à moins d’être allergique à la série, il s’agit d’un achat évident de la 3DS, car n’oubliez pas que nous, ce qu’on veut, c’est LA BAGARRE.
Super Smash Bros. for 3DS sort le 3 octobre pour un prix conseillé de 45 euros.
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