Mode histoire
Si le mode histoire n’est – comme la plupart du temps avec Mario- qu’un prétexte à l’enchaînement de niveaux, la grosse centaine de stages proposée dans le titre offre aux joueurs une réelle diversité de gameplay, et au moins une bonne dizaine d’heures de déambulation au travers des différentes aventures iconiques du personnage. Inspirée de Super Mario Bros (1985), Super Mario Bros 3 (1988), Super Mario World (1991), Super Mario 3D World (2013) et New Super Mario Bros U (2012), l’histoire regorge de mécaniques inédites, portées par des univers graphiques aussi cultes que divers. Avec l’arrivée des redoutables conditions de victoire, chaque niveau est susceptible de prendre un tournant différent. Certains stages nécessitent par exemple de ne jamais sauter, d’autres de ne prendre aucun dégât avant le drapeau final. Ce petit twist ajoute au gameplay une dimension vraiment drôle, rendant parfois certains niveaux réellement complexes.
L’arrivée de l’univers de Super Mario 3D World permet aussi aux personnages de conduire le kart de Koopa, ou revêtir le célèbre costume de chat, apparu pour la première fois sur Wii U. Non seulement ce dernier est particulièrement fun à porter, mais il permet aussi d’utiliser plusieurs nouveaux pouvoirs, comme celui de grimper aux murs ou d’escalader le drapeau en fin de niveau. Un mode histoire complet qui pourrait presque se suffire à lui-même, mais qui n’a finalement pour vocation que de mettre en valeur l’éditeur de niveau.
Mode construction
Le mode histoire est définitivement plus sympathique que prévu, mais c’est évidemment l’éditeur de niveau qui offre au jeu toute son importance. En exploitant (enfin) les fonctionnalités tactiles de la Nintendo Switch en version portative, les développeurs du jeu réussissent à nous offrir une interface à la fois simple et complète, beaucoup plus intéressante que ne l’était le (déjà très réussi) premier opus sorti sur WII U. La prise en main est enfantine, les possibilités presque infinies. Au total, ce sont plusieurs dizaines d’éléments de gameplay différents qui sont disponibles sur chaque niveau, et utilisables seuls ou combinés.
Il est par exemple possible de donner un champignon aux ennemis pour les faire grandir, d’affubler une paire d’ailes à des blocs plateforme pour rendre leur accès plus complexe, de cacher une flopée de salles secrètes derrière un tuyau, ou encore de se frotter au redoutable Bowser chat. Le jeu parvient réellement à exploiter ses atouts, tout en comblant les quelques faiblesses qu’il portait sur Wii U, ce qui le rend à la fois bien plus abouti, mais aussi bien plus intéressant que le premier opus.
Modes online et multijoueur
À condition de posséder un abonnement au service Nintendo Switch Online, il est aussi possible de partager son niveau avec le monde entier, et de se frotter à l’imagination souvent machiavélique des autres joueurs. À noter qu’en matière de création, il n’est (évidemment) pas possible de faire n’importe quoi. Tout comme dans le premier opus du jeu, il faut soi-même réussir un niveau pour être autorisé à le mettre en ligne. Une garantie pour tout le monde de ne pas tomber sur des stages impossibles à terminer. Un détail qui a toute son importance quand il s’agit de refréner nos instincts sadiques, en tentant de créer un niveau interminable.
En solo, le mode Défi infini propose aux joueurs de se frotter aux nombreux niveaux imaginés par la communauté. Classés selon quatre niveaux de difficulté différents en fonction de leur taux de réussite, ces stages n’ont pour objectif que de vous faire perdre un maximum de vie. De votre côté, le but sera d’enchaîner le plus de missions possible sans mourir.
Autre nouveauté de taille de ce nouvel opus de Mario, la possibilité de jouer en mode multijoueur, en vs ou en coopération jusqu’à 4. Un mode qui a ses limites, mais qui témoigne bien de la volonté de Nintendo de développer l’aspect communautaire du jeu. Sans parler de gameplay, il est d’ailleurs désormais possible de choisir le type de niveau recherché grâce aux tags présents sur chacun d’entre eux. Plutôt pratique pour dénicher le stage parfait.
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Vous évoquez peu de points négatifs vis à vis de ce jeu et pourtant il obtient la note finale de 7/10 ?
J’ai trouvé ce jeu très bon au début. Mais après quelques temps, de nombreux points négatifs ont surgi:
Mario démarre toujours au même endroit, il est impossible de commencer tout en haut d’un niveau par exemple.
La navigation entre le mode jeu, le mode construction, les niveaux et les mondes est fastidieuse.
De nombreux appuis sur les boutons demeurent sans réponse.
On ne peut créer que 4 niveaux par monde.
Le temps est limité à 500 secondes maximum.
On est obligé de connecter tous les chemins d’un monde vers le château sinon on ne peut pas se déplacer d’un niveau à l’autre.
On ne peut pas jouer (ou pas trouvé ?) à 2 sur la même console.
C’est du nintendo tout craché depuis pas mal d’années, on vit sur ses acquis en pensant que ça suffit: console chère, manettes chères et très souvent défectueuses rapidement, jeux chers, très peu de nouveauté, trop de jeux de puzzle qu’on trouve partout sur téléphone pour 20 fois moins cher…