Attendu comme le Messie par une communauté de joueurs aux aguets, Street Fighter IV aura nourrit les attentes de long mois durant. Mais rassurez-vous, l’attente aura VRAIMENT valu le coup…
Capcom a donc mis la barre haute avec ce Street Fighter IV. Tellement haute d’ailleurs qu’on peut vraiment se demander si la concurrence a encore une raison d’être. Alors oui, nous sommes enthousiastes. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Dès les premières minutes de jeu, ce Street Fighter IV subjugue. D’abord par son roster de 25 personnages hypra équilibré, tirant allègrement sur la corde de la nostalgie en nous imposant les classiques Ryu, Ken, Chun-Li, Guile ou Blanka, et jouant timidement la carte de la nouveauté en imposant 4 nouveaux gus. De quoi satisfaire tout le monde en somme… Mais là ou ce nouveau volet fait fort, c’est en réussissant l’exploit de nous proposer un gameplay « pot-pourri », reprenant les points forts des meilleurs volets de la saga, et jonglant habillement entre accessibilité et complexité. Alors oui, le jeu est accessible aux novices, et demeure beaucoup moins austère qu’un 3rd Strike pour ne citer que lui. Mais attraper toutes les subtilités du gameplay vous demandera des heures et des heures de jeu, vous êtes prévenus. Ne serait-ce que pour maîtriser le système de contre complexe, ou vous faire à l’incursion d’une jauge de revanche, qui monte au fur et à mesure que vous encaissez les coups, et qui pourra tout à fait changer la donne du combat, à condition d’être bien placée. Technique, je vous disais… Quoiqu’il en soit, si vous désirez profiter du jeu, l’achat d’un stick de qualité se révélera vite indispensable (Hori, Sanwa, à vous de voir…)
Graphiquement par contre, on pourra regretter l’absence de quelques décors mythiques, et le manque de finition de certains terrains de jeu, où il n’est pas rare d’être interpellé par des personnages au second plan qu’on pourrait croire taillés à la serpe. Mais on chipote, car à côté de ça, difficile de ne pas saluer le soin apporté aux personnages, aussi bien dans leurs réalisations, clairement influencée par un dérivé du cel-shading que dans leurs animations, et c’est là encore un véritable plaisir de voir les mimiques de vos adversaires lorsque vous leur collez une mandale bien sentie. Du côté des modes de jeu enfin, on pourra déplorer le classicisme dans lequel Capcom s’est confondu : un mode Arcade (assez short au passage : 8 combats, pas un de plus pour en voir le bout), du Versus en local et en ligne, quelques défis, un mode entraînement, et basta ! Certes, le mode Versus confère à lui seul une durée de vie quasi illimitée au jeu, mais on aurait aimé quelques à côtés supplémentaires. Histoire de… On pourra aussi pester contre l’attitude de Capcom quand aux costumes supplémentaires… payants. Hé oui, ils ont osé. Mais quand c’est bon…
Difficile donc de faire l’impasse sur ce qu’on pourrait qualifier de nouvelle référence de la baston. Capcom a soigné son titre à l’extrême, et la courbe de progression offerte par le jeu lui confère une durée de vie gigantesque.
Le verdict ?
Les +
Les –
Capcom a donc mis la barre haute avec ce Street Fighter IV. Tellement haute d’ailleurs qu’on peut vraiment se demander si la concurrence a encore une raison d’être. Alors oui, nous sommes enthousiastes. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Dès les premières minutes de jeu, ce Street Fighter IV subjugue. D’abord par son roster de 25 personnages hypra équilibré, tirant allègrement sur la corde de la nostalgie en nous imposant les classiques Ryu, Ken, Chun-Li, Guile ou Blanka, et jouant timidement la carte de la nouveauté en imposant 4 nouveaux gus. De quoi satisfaire tout le monde en somme… Mais là ou ce nouveau volet fait fort, c’est en réussissant l’exploit de nous proposer un gameplay « pot-pourri », reprenant les points forts des meilleurs volets de la saga, et jonglant habillement entre accessibilité et complexité. Alors oui, le jeu est accessible aux novices, et demeure beaucoup moins austère qu’un 3rd Strike pour ne citer que lui. Mais attraper toutes les subtilités du gameplay vous demandera des heures et des heures de jeu, vous êtes prévenus. Ne serait-ce que pour maîtriser le système de contre complexe, ou vous faire à l’incursion d’une jauge de revanche, qui monte au fur et à mesure que vous encaissez les coups, et qui pourra tout à fait changer la donne du combat, à condition d’être bien placée. Technique, je vous disais… Quoiqu’il en soit, si vous désirez profiter du jeu, l’achat d’un stick de qualité se révélera vite indispensable (Hori, Sanwa, à vous de voir…)
Graphiquement par contre, on pourra regretter l’absence de quelques décors mythiques, et le manque de finition de certains terrains de jeu, où il n’est pas rare d’être interpellé par des personnages au second plan qu’on pourrait croire taillés à la serpe. Mais on chipote, car à côté de ça, difficile de ne pas saluer le soin apporté aux personnages, aussi bien dans leurs réalisations, clairement influencée par un dérivé du cel-shading que dans leurs animations, et c’est là encore un véritable plaisir de voir les mimiques de vos adversaires lorsque vous leur collez une mandale bien sentie. Du côté des modes de jeu enfin, on pourra déplorer le classicisme dans lequel Capcom s’est confondu : un mode Arcade (assez short au passage : 8 combats, pas un de plus pour en voir le bout), du Versus en local et en ligne, quelques défis, un mode entraînement, et basta ! Certes, le mode Versus confère à lui seul une durée de vie quasi illimitée au jeu, mais on aurait aimé quelques à côtés supplémentaires. Histoire de… On pourra aussi pester contre l’attitude de Capcom quand aux costumes supplémentaires… payants. Hé oui, ils ont osé. Mais quand c’est bon…
Difficile donc de faire l’impasse sur ce qu’on pourrait qualifier de nouvelle référence de la baston. Capcom a soigné son titre à l’extrême, et la courbe de progression offerte par le jeu lui confère une durée de vie gigantesque.
Le verdict ?
Les +
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