Après avoir zoné quelques temps sur PC dans une version gratuite, Spelunky s’offre une seconde jeunesse sur Xbox Live Arcade, et cette fois-ci, il faudra passer à la caisse ! Un synonyme de grosses améliorations en perspective. Sortez vos pioches et votre kit de spéléo, l’aventure commence ici et maintenant !
Spelunky place le joueur dans la peau d’un Indiana Jones en herbe un peu trop curieux, que l’appât du gain a attiré dans une grotte sans fin. Guidé par la promesse d’un trésor incroyable, le voici alors embarqué dans une succession de tableaux complètement aléatoires, le seul but du jeu étant d’aller d’un point A à un point B. Simplistes aux premiers abords, les souterrains nous font très vite perdre tout sens de l’orientation, et nous obligent à chercher constamment un moyen d’avancer en chinant dans le décor. Creuser, grimper et s’agripper, courir pour s’élancer au-dessus de précipices et pièges en tout genre : les dangers et impasses naturelles ne manquent pas dans Spelunky.
Après un tutorial complet et vite expédié, le joueur devra se lancer dans l’aventure, armé de son fouet et du contenu de sa besace : des cordes à lancer à la verticale pour se sortir de cavités trop profondes et quelques bombes pour jouer aux déterreurs de trésors. Entre lui et son butin, tout un microcosme se met en place au fur et à mesure de son exploration, laissant libre le joueur de le côtoyer ou non selon son appétit financier. De la jeune et niaise demoiselle en détresse au marchand aussi susceptible que détenteur d’objets très (très !) utiles, l’idée de Spelunky est simple : amasser pierres précieuses et pépites d’or pour sitôt les dépenser afin d’upgrader son inventaire. Explorer plus pour gagner plus, si possible en évitant les menaces grandissantes au fur et à mesure de vos fouilles. Vous n’y couperez pas, car qui dit cavernes aux trésors dit forcément tout le folklore qui s’invite à la fête pour vous frustrer un maximum . Des traditionnels serpents, chauve-souris, araignées en passant par des mini-boss plus coriaces et des parcelles de décors piégés, vous en aurez largement pour votre argent et votre amour du risque, vraiment. Mais si Spelunky ne se basait que sur l’exploration, ce ne serait qu’à moitié drôle, n’est-ce pas ?
Les joueurs traumatisés par quelques sessions de jeu, que vous découvrirez prostrés, en position foetale, planqués derrière le meuble de la télé, vous le confirmeront : Spelunky est un jeu exigeant, truffé de pièges vicieux et d’ennemis aléatoires. C’est bien simple, il y a toujours quelque chose qui ne va pas, constamment, et le pire c’est que vous ne pourrez rien y faire, car Spelunky est une spirale infernale. D’une partie à l’autre, on remet tous les jouets dans le sac, on secoue bien fort, et pouf, c’est reparti pour un niveau entièrement inédit. Il faudra donc à chaque fois repartir du bon pied, trouver ses repères, la femme en détresse, le marchand et les trésors qui n’attendent que vous, encore et encore. Chaque nouveau tableau complété augmente d’un cran la difficulté du suivant, amène son lot de nouveaux ennemis et de tentations plus fortes.
Au bout d’un moment, le joueur accepte que le fait de mourir fait parti du jeu, de la même manière que The Binding of Isaac (un excellent jeu disponible sur Steam) qui demande au joueur de tenir le plus longtemps possible pour découvrir à chaque fois de nouvelles façons de jouer selon les upgrades trouvés. On meurt et on recommence, et la mort s’avère être au final un cadeau plus qu’une fin en soi. Chaque partie, complètement différente de la précédente, nous plonge un peu plus dans la peau du personnage, coincé dans cette grotte sans fin, à l’exploration sans cesse renouvelée.
Son ambiance terrible est soutenu par des graphismes basiques mais colorés, old school à souhait. comme sa bande-son, hypnotisante. Et pourtant, sachez que le jeu peut être fini en moins de dix minutes, à la seule condition de passer son temps à courir le plus rapidement possible vers la sortie (et d’être très bon, mais ça vous l’avez deviné). Malgré ce menu détail, il n’y a rien à faire, on aime autant que l’on déteste perdre son temps à gonfler sa cagnotte pour tout perdre à cause d’un pic mal placé.
Avec ses graphismes mignons et son exigence d’un autre temps, Spelunky bouscule nos repères avec classe (et rage, il faut bien l’avouer). Que cela soit en courant tout droit ou en se creusant son propre chemin dans ce labyrinthe, les développeurs de Mossmouth parviennent à scotcher le joueur avec des mécanismes simplistes, et surtout, en provoquant chez lui une irrémédiable envie de se faire du mal sans jamais atteindre son but. Les améliorations de la version Xbox Live Arcade valent largement les quelques rubis au fond de votre poche, au moins pour sa profondeur et sa rejouabilité infinie.
Spelunky place le joueur dans la peau d’un Indiana Jones en herbe un peu trop curieux, que l’appât du gain a attiré dans une grotte sans fin. Guidé par la promesse d’un trésor incroyable, le voici alors embarqué dans une succession de tableaux complètement aléatoires, le seul but du jeu étant d’aller d’un point A à un point B. Simplistes aux premiers abords, les souterrains nous font très vite perdre tout sens de l’orientation, et nous obligent à chercher constamment un moyen d’avancer en chinant dans le décor. Creuser, grimper et s’agripper, courir pour s’élancer au-dessus de précipices et pièges en tout genre : les dangers et impasses naturelles ne manquent pas dans Spelunky.
Après un tutorial complet et vite expédié, le joueur devra se lancer dans l’aventure, armé de son fouet et du contenu de sa besace : des cordes à lancer à la verticale pour se sortir de cavités trop profondes et quelques bombes pour jouer aux déterreurs de trésors. Entre lui et son butin, tout un microcosme se met en place au fur et à mesure de son exploration, laissant libre le joueur de le côtoyer ou non selon son appétit financier. De la jeune et niaise demoiselle en détresse au marchand aussi susceptible que détenteur d’objets très (très !) utiles, l’idée de Spelunky est simple : amasser pierres précieuses et pépites d’or pour sitôt les dépenser afin d’upgrader son inventaire. Explorer plus pour gagner plus, si possible en évitant les menaces grandissantes au fur et à mesure de vos fouilles. Vous n’y couperez pas, car qui dit cavernes aux trésors dit forcément tout le folklore qui s’invite à la fête pour vous frustrer un maximum . Des traditionnels serpents, chauve-souris, araignées en passant par des mini-boss plus coriaces et des parcelles de décors piégés, vous en aurez largement pour votre argent et votre amour du risque, vraiment. Mais si Spelunky ne se basait que sur l’exploration, ce ne serait qu’à moitié drôle, n’est-ce pas ?
Les joueurs traumatisés par quelques sessions de jeu, que vous découvrirez prostrés, en position foetale, planqués derrière le meuble de la télé, vous le confirmeront : Spelunky est un jeu exigeant, truffé de pièges vicieux et d’ennemis aléatoires. C’est bien simple, il y a toujours quelque chose qui ne va pas, constamment, et le pire c’est que vous ne pourrez rien y faire, car Spelunky est une spirale infernale. D’une partie à l’autre, on remet tous les jouets dans le sac, on secoue bien fort, et pouf, c’est reparti pour un niveau entièrement inédit. Il faudra donc à chaque fois repartir du bon pied, trouver ses repères, la femme en détresse, le marchand et les trésors qui n’attendent que vous, encore et encore. Chaque nouveau tableau complété augmente d’un cran la difficulté du suivant, amène son lot de nouveaux ennemis et de tentations plus fortes.
Au bout d’un moment, le joueur accepte que le fait de mourir fait parti du jeu, de la même manière que The Binding of Isaac (un excellent jeu disponible sur Steam) qui demande au joueur de tenir le plus longtemps possible pour découvrir à chaque fois de nouvelles façons de jouer selon les upgrades trouvés. On meurt et on recommence, et la mort s’avère être au final un cadeau plus qu’une fin en soi. Chaque partie, complètement différente de la précédente, nous plonge un peu plus dans la peau du personnage, coincé dans cette grotte sans fin, à l’exploration sans cesse renouvelée.
Son ambiance terrible est soutenu par des graphismes basiques mais colorés, old school à souhait. comme sa bande-son, hypnotisante. Et pourtant, sachez que le jeu peut être fini en moins de dix minutes, à la seule condition de passer son temps à courir le plus rapidement possible vers la sortie (et d’être très bon, mais ça vous l’avez deviné). Malgré ce menu détail, il n’y a rien à faire, on aime autant que l’on déteste perdre son temps à gonfler sa cagnotte pour tout perdre à cause d’un pic mal placé.
Avec ses graphismes mignons et son exigence d’un autre temps, Spelunky bouscule nos repères avec classe (et rage, il faut bien l’avouer). Que cela soit en courant tout droit ou en se creusant son propre chemin dans ce labyrinthe, les développeurs de Mossmouth parviennent à scotcher le joueur avec des mécanismes simplistes, et surtout, en provoquant chez lui une irrémédiable envie de se faire du mal sans jamais atteindre son but. Les améliorations de la version Xbox Live Arcade valent largement les quelques rubis au fond de votre poche, au moins pour sa profondeur et sa rejouabilité infinie.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.