Test Sony Xperia PRO-I, celui des enthousiastes photo

Sony avait déjà annoncé la couleur cette année avec les Xperia 1 III et Xperia 5 III. En effet, au lieu de cibler le grand public et prendre le risque de se mettre en frontal contre les ténors du secteur, surtout avec un positionnement prix Premium, Sony a choisi de cibler les créateurs de contenus.

Annoncé il y a moins d’un mois, Sony va encore plus loin en proposant le Xperia PRO-I, un smartphone avec pour cible les créateurs de contenus. Pour se faire, Sony n’a pas lésiné et propose dans son smartphone un bloc photo avec un impressionnant appareil photo principal qui embarque un capteur Exmor RS avec un taille de 1 pouce. C’est le même capteur qui équipe les compacts experts de la marque nipponne tels que les RX100 ou plus récemment le ZV-1. 

Cela fait déjà deux semaines que nous le testons et on préfère vous avertir, il ne s’adresse pas à tout le monde mais une fois dompté, il ne pourra que plaire à l’utilisateur final. Voici donc notre avis sur le Sony Xperia PRO-I (Oui, c’est un i et non un 1).

Les Caractéristiques et le Packaging

Pour rappel sur les caractéristiques, le Sony Xperia PRO-I propose :

Concernant le packaging du smartphone, on retrouve une boîte assez classique en soi si ce n’est que Sony s’est débarrassé de tout plastique. Sans surprise, on y retrouve le câble USB Type-C, un chargeur rapide USB-C PD 30W, des écouteurs en kit mains-libres et des petits livrets pour une première prise en main. 

Les plus perspicaces auront remarqué le Xperia PRO-I emprunte énormément au Xperia 1 III. On y retrouve l’essentiel du Xperia 1 III comme l’écran, la certification IP65/IP68 et comme toujours, la trappe à carte SIM qui ne nécessite pas d’outil spécifique. En revanche, le Xperia PRO-I n’est disponible qu’en un seul coloris et surtout, il est positionné au prix très élevé (mais justifiable) de 1799 euros. 

Design, Ecran et Audio

Si le design emprunte énormément des lignes générales du Xperia 1 III, le Sony Xperia PRO-I se différencie avec un rendu plus technique et clairement, on comprend que ce smartphone vise un public très particulier, celui habitué aux produits photo de la marque japonaise. Quand on le prend en main aussi pour la première fois, on ne peut passer à côté des 40g de plus sur la balance. Cela est dû essentiellement au nouveau capteur Exmor RS de 1 pouce et donc au nouveau bloc photo avec un cet objectif principal à double ouverture. 

Aussi, on retrouve sur le Xperia PRO-I un écran de 6, 5 pouces avec toujours ce format 21:9 tout en longueur. Du coup, on retrouve les dimensions du Xperia 1 III et la seule différence se situe dans le millimètre de plus au niveau de l’épaisseur. Avec son design longiligne, le smartphone tient parfaitement en main et en dehors de la hauteur, l’utilisation à une main n’est pas vraiment un soucis. Comme pour ses prédécesseurs, pas d’écran incurvés, un écran totalement plat qui complète parfaitement des tranches biseautés. Cela reste très personnel mais cela permet une meilleure prise en main du smartphone par rapport aux smartphones avec des tranches arrondis ou un écran incurvé.

On retrouve sur le Sony Xperia PRO-I un dos en verre dépoli, ce qui lui permet de proposer un rendu mat du meilleur effet. Bien évidemment, ce rendu permet de mieux résister aux traces de doigts et le tout donne un rendu très élégant. A noter que l’écran et le dos sont en verre Gorilla Glass (Victus à l’avant et 6 au dos). On retrouve sur la tranche non seulement le bouton de déverrouillage (qui fait fait office de capteur d’empreintes) mais aussi les boutons de volume. A l’instar des Xperia 1 III et Xperia 5 III, on retrouve le déclencheur physique pour l’appareil photo mais également un bouton supplémentaire juste à côté qui servira de raccourci pour lancer l’application de vidéo par exemple. Le capteur d’empreintes fonctionne bien dans l’ensemble et le seul moment où on l’a pris en défaut, c’est quand les doigts sont mouillés. Attention donc.

Avec une diagonale de 6,5 pouces et un format de 21:9, l’écran du Xperia PRO-I n’est clairement pas le plus grand en surface et n’est pas non plus celui avec les bords d’écran super fins. Mais avec une telle hauteur, dans la réalité, on en vient à oublier les bords en haut et en bas de l’écran. Si on apprécie le format 21:9, quand le contenu n’est pas optimisé, on retrouve des bandes noires verticales, ce qui donne l’équivalent d’un smartphone 16:9 avec une diagonale d’environ 5,5 pouces seulement. C’est une question de choix. En revanche, le format 21:9 permet d’avoir plus de contenus affichés en mode portrait et au quotidien pour des applications comme Twitter ou Instagram, c’est plutôt agréable.

L’écran en lui-même reste impressionnant, c’est un écran OLED de 6,5 pouces avec une définition 4K et donc une densité de 643ppp. Le Sony Xperia PRO-I est, avec le Xperia 1 III, un des rares smartphones sur le marché avec une telle densité. Certifié HDR10+, l’écran est excellent et il mettra très bien en valeur votre contenu multimédia. Pour les photographes, il propose différents profils, comme le support du DCI-P3, et des réglages pour personnaliser au mieux les couleurs. On avait déjà reproché sur le Xperia 1 III une luminosité qui aurait mérité plus et on retrouve donc ce « défaut » sur le Xperia PRO-I. D’ailleurs, même remarque mais si on avait le choix, on n’aurait pas été contre un écran « que » 2K mais avec une meilleure luminosité ! En revanche, on retrouve le taux de rafraîchissement de 120Hz et avec, il sera difficile de revenir sur des écrans 60Hz. L’intérêt se voit assez rapidement sur les pages web, Twitter ou encore Instagram puisque ce sont sur ces applications qu’on fera défiler des pages de contenus à l’infini.

Côté audio, le Sony Xperia PRO-I reprend ce que proposait déjà le Xperia 1 Mark III. Aussi, on retrouve des haut-parleurs stéréo, compatibles Dolby Atmos. Les haut-parleurs sont très bons avec un son claire et précis. Bien évidemment, on ne regardera pas tout le temps nos films et séries sans nos écouteurs mais le rendu sonore est assez bon pour des sessions longues, ce qui n’est pas le cas de tous les smartphones premium. Cela manque tout de même de puissance pour un usage dans un environnement trop bruyant.

Après, ce ne sont que des haut-parleurs de smartphones et ils ne remplaceront pas un bon casque ou des écouteurs. Du coup, comme ce fut le cas le Xperia 1 III, on retrouve une prise jack et Sony n’y est pas allé avec le dos de la cuillère puisque le port jack est d’excellente qualité, il n’y a pas de bruits parasites et c’est bien mieux que de passer par un adaptateur USB-C. Du coup, on a pu utilisé de bons casques filaires comme notre Sennheiser HD-25 II par exemple mais aussi de nouveaux venus comme les Sennheiser IE300. Et enfin,  on n’oublie pas les technologies maisons comme le LDAC, le DSEE Ultimate et le support du Hi-Res Audio / Hi-Res Audio Wireless.

Android 11, Performances et Autonomie

Sans grosse surprise, le Sony Xperia PRO-I tourne sous Android 11 avec une très légère surcouche Xperia. On aurait vraiment aimé avec, à cette époque de l’année, directement Android 12, on attendra la MAJ. L’expérience utilisateur est proche de l’expérience Android Stock. La surcouche est simple et peu gourmande au quotidien avec une interface utilisateur sobre. On retrouve bien évidemment quelques applications spécifiques à Sony mais cela n’a pas changé l’expérience utilisateur générale (Même si on aurait aimé pouvoir tous les supprimer). On retrouve également le support du PS5 Remote Play qui vous permettra de jouer à la PS4 ou à la PS5 avec les boutons virtuels ou avec une manette connectée. On retrouve également la fonction SideSense sur les bords latéraux qui permet de lancer une sorte de mini-lanceur afin de simplifier les usages à une main, ce qui peut être utile au quotidien, Il faut juste s’y habituer. Pratique mais pas indispensable. 

Du côté des performances, on ne va pas trop vous surprendre puisque le Sony Xperia PRO-I embarque le SoC Premium pour les smartphones Android de cette année, à savoir le Qualcomm Snapdragon 888. Aussi, on retrouve des résultats aux différents benchmarks de haute volée. Dans l’ensemble, les benchmarks sont évidemment excellents et similaires à ce qu’on connait déjà.

Encore une fois, avec une base de Xperia 1 III, la batterie est de 4500mAh. On n’atteint pas forcément le niveau de ses concurrents directs chez les constructeurs chinois mais le Sony Xperia PRO-I assure une journée entière et c’est bien là l’essentiel. Ici, petite différence avec le Xperia 1 III, il n’y a pas de recharge sans-fil mais on retrouve la recharge rapide filaire Quick Charge 3.0/4.0 de Qualcomm. On est loin des 65W en filaire ou 40W sans-fil de certains mais c’est largement suffisant puisqu’en 30 minutes, on récupère 50% de batterie.

Photo et Vidéo

Avec le Xperia 1 III, Sony avait confirmé cette nouvelle direction de positionné ses smartphones haut de gamme à destination d’un public de photographes et vidéastes avertis. Si le smartphone restait bien évidemment utilisable par le grand public, inutile de rappeler que certaines fonctions se destinaient uniquement à ceux capables d’en exploiter le plein potentiel du smartphone. Avec un capteur de 1 pouce, le Sony Xperia PRO-I va encore plus loin. On retrouve donc la philosophie du Xperia 1 III mais poussée à son extrême, du moins selon la marque. Maintenant, avec une résolution de 12 Mégapixels, on s’attendait à un nouveau capteur mais non… C’est en fait le même capteur que les ZV-1 et autres RX-100 mais le Xperia PRO-I n’en utilise qu’une partie, 60% de la surface en réalité, ce qui explique aussi le fait que le smartphone soit si plat alors qu’on a un capteur de 1 pouce. 

Si on n’a pas au final un capteur de 1 pouce, on a tout de même des photosites bien plus large que ce qu’on trouve habituellement sur un smartphone, même récemment. Donc on préfère avertir, le Xperia PRO-I ne se place pas finalement comme un remplaçant d’un ZV-1 ou d’un RX-100, c’est plutôt un entre-deux. On pense en revanche que, malgré ces limites, que les photographes et vidéastes vont pouvoir s’en donner à coeur joie parce que ça reste un entre-deux intéressant en soi. Alors oui, cela se fait au détriment du zoom périscopique variable mais la cible visée devraient en faire le deuil assez facilement.

On retrouve bien évidemment CinemaPro, une application dédiée à la capture vidéo avertie et PhotoPro dédiée à la photo avec une interface utilisateur inspiré des appareils Alpha de Sony. Mais ce n’est pas tout puisqu’on a en plus VideoPro, une application dédiée à la capture vidéo type vlog, comme sur les ZV-1, ZV-10 ou autres appareils Sony Alpha. Pour rappel concernant PhotoPro, elle est l’application photo par défaut. Si le mode Basic permet de retrouver une interface grand public, on profite d’un accès aux modes PSAM typiques des appareils photo de Sony. Inutile de préciser qu’on est en terrain connu, ce sont les mêmes réglages, les mêmes icônes, les mêmes menus. On retrouve également le support du format RAW qui prend tout son sens avec une telle partie applicative mais surtout avec des photosites plus gros et donc plus intéressant. On vous rappelle qu’il n’y a plus l’application Album et que Sony utilise désormais Google Photos, on aurait juste aimé que Sony propose la possibilité d’enregistrer les fichiers RAW dans un répertoire spécifique, comme sur les Pixel 6 Pro de Google. Ainsi, Google Photos ne saturera pas l’espace de stockage de l’utilisateur. 

Pour ce qui est du bloc photo, Sony n’a toujours pas succombé au design de la plaque de cuisson et on retrouve un ligne d’objectifs au dos avec pour principal changement l’objectif principal, plus gros avec son capteur de 1 pouce et sa double ouverture à F/2.0 et F/4.0. C’est donc légèrement moins lumineux que l’objectif d’un Sony ZV-1 par exemple. Exit le zoom périscopique du Xperia 1 III mais on récupère tout de même un zoom 2,1x, malheureusement assez classique. On aurait vraiment aimé que Sony équipe le Xperia PRO-I du zoom périscopique du Xperia 1 III. Comme toujours, si Sony propose des capteurs de 48 Mégapixels ou plus pour tout le secteur, le Sony Xperia PRO-I reste classique avec des capteurs d’une résolution de 12 Mégapixels (60% des 20 Mégapixels des ZV-1 et RX-1000). Ainsi, sur l’appareil photo principal, c’est un capteur Exmor RS de 12 Mégapixels (60% du capteur de 1 pouce de 20 Mégapixels) avec un objectif grand angle de 24mm et une double ouverture de F/2.0 et F/4.0. Cette double-ouverture n’est pas sans rappeler ce que proposait Samsung mais ici, Sony permet à l’utilisateur de vraiment choisir en mode pro. On aurait tout de même aimé plus de contrôles encore. 

L’ultra grand-angle propose également un capteur de 12 Mégapixels avec un objectif de 16mm et une ouverture de F/2.2. Et enfin le téléphoto un capteur de 12 Mégapixels avec un objectif de 50mm et une ouverture de F/2.4. A cela s’ajoute un capteur 3D iToF (pour Indirect Time of Flight) qui calcule instantanément la distance entre le smartphone et le sujet pour un autofocus rapide et précis. 

On retrouve sinon un processeur BionZ, le même qui équipe le Sony Alpha 9 ou le Sony RX100 Mark VII, qui permet un traitement rapide des photos et des rafales allant jusqu’à 20 images par seconde ! Avec le capteur principal à double-diodes, le Xperia PRO-I possède un autofocus ultra rapide ! On retrouve d’ailleurs la technologie Eye AF qui permet de faire la mise au point sur l’oeil et c’est d’une précision diabolique. Comme sur le Xperia 1 III, Sony a pris le parti de rester du côté de la photo traditionnelle en minimisant les appels à l’intelligence artificielle. Du coup, tous les résultats sont avant tout un résultat physique alors que la concurrence propose un résultat algorithmique. Clairement moins grand public, cette stratégie ravira forcément les utilisateurs les plus avertis. Dans tous les cas, si les fichiers JPG s’en sortent très bien en soi, c’est surtout l’exploitation du format RAW qui permettra à l’utilisateur de tirer le meilleur du smartphone, et encore plus avec un capteur de 1 pouce. 

Ainsi, en se basant uniquement sur les JPG et en condition de luminosité idéale, le Sony Xperia PRO-I propose des photos d’excellente qualité avec un beau niveau de contraste et un très bon respect des couleurs. On est au même niveau que ce propose le Xperia 1 III si ce n’est un meilleur bokeh du fait de la taille du capteur.  On regrettera toujours cette tendance chez Sony à lisser un peu plus que la concurrence au détriment des détails. Les couleurs restent neutres et il n’y a pas de sur-contraste. De part la stratégie de Sony dans le traitement photo, il y a encore des carences sur le HDR par rapport à la concurrence. En revanche, avec les fichiers RAW de ce nouveau capteur, la dynamique est bien plus utile que ce qu’on a pu voir avec le Xperia 1 III par exemple. Cela nous a permis de « récupérer » facilement une photo, il faudra juste se faire un peu de post-production.

Avec un tel capteur et dans des conditions de faible luminosité, le Sony Xperia PRO-I brille et se place au dessus de ses concurrents avec un bruit mieux maitrisé et moins présent de base forcément grâce à la taille du capteur. Par rapport au Xperia 1 III, on notera surtout moins de lissage et donc plus de détails et c’est le minimum qu’on attendait d’un tel capteur. En revanche, contrairement à ses concurrents, le Xperia PRO-I ne va pas inventer de la lumière et il faudra faire attention aux réglages forcément. Parce qu’en mode pro, pas de mélange de plusieurs photos pour donne une photo lumineuse, il faudra jouer avec des vitesses possiblement lentes.

Voici des exemples de photos pour se faire une idée :

Concernant l’ultra grand-angle, c’est une focale plus qu’utile et on aime toujours le rendu avec soit l’effet fish-eye similaire à ce que propose une action-cam, soit en rendu linéaire et ce, en rognant un peu sur la photo. Dans tous les cas, les photos en ultra grand-angle sont plutôt réussies, même si ça manque toujours de détail de notre point de vue. On retrouve en fait ce qu’on avait déjà eu avec les récents Xperia 1 III et Xperia 5 III. Idem pour téléobjectif qui s’en sort bien avec des couleurs bien rendues. Après, ça manque clairement de piqué, comparé à l’appareil photo principal mais aussi à ce que proposait le Xperia 1 III. Et enfin, on retrouve toujours cette tendance à sous-exposer quand il n’y a pas de lumière. Du coté des selfies, on retrouve donc un appareil photo avec un capteur de 8 Mégapixels, et c’est le même que ses prédécesseurs. Les photos restent assez classiques en soi, et on aurait apprécié un mode HDR plus agressif.

On finit avec les vidéos prises avec le Sony Xperia PRO-I et sur ce point, le smartphone du constructeur japonais s’en sort bien évidemment très bien avec des vidéos claires et nettes. Le son stéréo est bien retranscrit. On peut switcher entre les différentes focales pour filmer. Alors que VideoPro s’apparente au pendant mobile des appareils Alpha, les plus vidéastes adoreront l’application CinemaPro, développé en partenariat avec Ciné Alta, qui vous permet de contrôler au mieux les réglages d’enregistrement mais aussi l’utilisation des LUTs (profiles colorimétriques) pour donner un effet cinéma à vos vidéos. Bien évidemment, ça implique plus de travail et ce n’est clairement pas fait pour les vidéos prises à la volée mais si l’utilisateur est capable de prévoir un minimum le résultat final recherché, il obtiendra des court-métrages de très haute volée. Dans tous les cas, les deux applications sont destinés aux plus enthousiastes et ne s’adresse clairement pas au grand public. 

Le module de VLOG

Une des cibles de Sony avec le nouvel Xperia PRO-I, ce sont les créateurs de contenus et on ne peut être un créateur sans penser à faire du VLOG. Du coup, Sony propose un accessoire qui permettra aux créateurs de pouvoir le meilleur du smartphone, à savoir le bloc photo arrière. Ce kit VLOG est en fait un écran  qui permettra d’avoir non seulement un retour mais aussi une entrée micro en TRS et donc d’y brancher n’importe quel micro du marché et non ceux spécifiquement conçu pour les smartphones.

Dans l’idée, on a vraiment aimé le concept proposé par Sony et dans la réalisation, on n’a pas grand chose à reprocher si ce n’est qu’en général, un VLOG se veut naturel et instantané. Aussi, on aurait aimé un truc plus facile à mettre en place. En effet, en partant en voyage, il faut non seulement prendre l’écran supplémentaire mais aussi un câble et enfin la pince pour le smartphone. C’est un peu beaucoup de pièces pour faire ce que propose le Sony ZV-1 et on connait la chanson, plus on multiplie les pièces et plus grandes sont les chances d’oublier quelque chose et de rendre le tout inutilisable. Il aurait été tellement plus simple d’avoir un écran intégrant un port USB-C qui se clipse sur le Xperia PRO-I, non ? Ici, sans la pince Sony, impossible de faire tenir l’écran… Un tout-en-un aurait été à peine plus encombrant et on n’en est même pas sûr.

Galerie Photo

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