Une association entre Sonic et Bioware ? Pas si curieux que ça, dans la mesure où Sega souhaite redorer le blason d’une licence en perte de vitesse. Et en s’associant avec des développeurs de talent (Mass Effect, c’est eux…), la firme espère nous faire retomber amoureux de sa mascotte dans un tout nouveau titre exclusif à la petite DS. Sonic nous reviens donc dans un RPG pur jus, un peu à la manière d’un Mario et Luigi. Forcément…
De quoi attirer les fans donc, qui pourront se frotter à un scenario un peu trop conventionnel, vous proposant de (re)découvrir des niveaux rentrés au panthéon du jeu vidéo, telle la célèbre Green Hill Zone que l’on redécouvre en 3D isométrique (mais que l’on aurait aimé un peu plus vaste, le constat est d’ailleurs le même tout au long du jeu…). A côté dé ça, l’aventure et les combats seront de mise, et il vous faudra récupérer en plus des sempiternels anneaux dorés des œufs de Chaos, ces petites créatures conférant diverses atouts à leur possesseur lors des combats. Car pour avancer dans le jeu, il va falloir constituer une équipe composée de la crème des personnages de la licence. Chacun disposant d’une ou deux capacités spéciales (voler, grimper, casser des caisses, etc.), il ne tiendra qu’a vous de chercher les meilleures combinaisons, afin de créer une entité des plus hétérogènes…
Du côté des combats, on se retrouve donc face à du tour par tour sauce DS. Chaque personnage peut attaquer, donner un coup puissant (attaque, soin ou support) consommant une jauge de points d’action (PP), se défendre, utiliser un objet ou fuir. Du grand classique donc. Mais le gameplay, entièrement pensé pour le stylet est inventif, et permet par exemple d’assener les coups les plus puissants en réalisant quelques gribouillages en rythme, au stylet, à la manière des défis d’un Elite Beat Agents. L’astuce rend ainsi les combats particulièrement vivants. Mais même si les plus distraits rateront un nombre important de coups, gaspillant ainsi le peu de PP disponibles, difficile de dire que ce Sonic Chronicles propose un défi de taille… Les combats sont en effet rapidement expédiés la plupart du temps, la faute à des ennemis trop peu redoutables.
A part ça, impossible de ne pas ressentir la touche Bioware dans les dialogues : à chaque question, une multitude de réponses… On regrettera toutefois le peu de conséquences de ces choix sur la suite de la discussion et de l’aventure, même si elles sont l’occasion de laisser filtrer quelques confrontations verbales cocasses… Au final, ce premier RPG dans l’univers du hérisson de Sega dispose d’une personnalité ambivalente. Alors que ses nombreuses références aux autres épisodes de la série semblent cibler les fans des premiers jours, sa simplicité et son univers « kawaii » le destinent plus à une tranche de joueurs plutôt jeunes, désirant s’initier aux RPG.
Malgré une maitrise certaine de la part de Bioware à s’approprier la licence, ce premier RPG ne satisfera pas complètement les fans de jeux pointus qui lui préfèreront une concurrence du moment bien plus aboutie. Mais si Sonic met du piquant dans votre vie depuis l’époque 16 bits, il serait dommage de passer à côté de cette quinzaine d’heures d’aventure.
Le verdict ?
Les +
Les –
De quoi attirer les fans donc, qui pourront se frotter à un scenario un peu trop conventionnel, vous proposant de (re)découvrir des niveaux rentrés au panthéon du jeu vidéo, telle la célèbre Green Hill Zone que l’on redécouvre en 3D isométrique (mais que l’on aurait aimé un peu plus vaste, le constat est d’ailleurs le même tout au long du jeu…). A côté dé ça, l’aventure et les combats seront de mise, et il vous faudra récupérer en plus des sempiternels anneaux dorés des œufs de Chaos, ces petites créatures conférant diverses atouts à leur possesseur lors des combats. Car pour avancer dans le jeu, il va falloir constituer une équipe composée de la crème des personnages de la licence. Chacun disposant d’une ou deux capacités spéciales (voler, grimper, casser des caisses, etc.), il ne tiendra qu’a vous de chercher les meilleures combinaisons, afin de créer une entité des plus hétérogènes…
Du côté des combats, on se retrouve donc face à du tour par tour sauce DS. Chaque personnage peut attaquer, donner un coup puissant (attaque, soin ou support) consommant une jauge de points d’action (PP), se défendre, utiliser un objet ou fuir. Du grand classique donc. Mais le gameplay, entièrement pensé pour le stylet est inventif, et permet par exemple d’assener les coups les plus puissants en réalisant quelques gribouillages en rythme, au stylet, à la manière des défis d’un Elite Beat Agents. L’astuce rend ainsi les combats particulièrement vivants. Mais même si les plus distraits rateront un nombre important de coups, gaspillant ainsi le peu de PP disponibles, difficile de dire que ce Sonic Chronicles propose un défi de taille… Les combats sont en effet rapidement expédiés la plupart du temps, la faute à des ennemis trop peu redoutables.
A part ça, impossible de ne pas ressentir la touche Bioware dans les dialogues : à chaque question, une multitude de réponses… On regrettera toutefois le peu de conséquences de ces choix sur la suite de la discussion et de l’aventure, même si elles sont l’occasion de laisser filtrer quelques confrontations verbales cocasses… Au final, ce premier RPG dans l’univers du hérisson de Sega dispose d’une personnalité ambivalente. Alors que ses nombreuses références aux autres épisodes de la série semblent cibler les fans des premiers jours, sa simplicité et son univers « kawaii » le destinent plus à une tranche de joueurs plutôt jeunes, désirant s’initier aux RPG.
Malgré une maitrise certaine de la part de Bioware à s’approprier la licence, ce premier RPG ne satisfera pas complètement les fans de jeux pointus qui lui préfèreront une concurrence du moment bien plus aboutie. Mais si Sonic met du piquant dans votre vie depuis l’époque 16 bits, il serait dommage de passer à côté de cette quinzaine d’heures d’aventure.
Le verdict ?
Les +
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