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Test : Shift 2 Unleashed

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A peine 6 mois après la sortie d’Hot Pursuit, la série Need for Speed revient déjà sur le devant de la scène, arborant cette fois son…

A peine 6 mois après la sortie d’Hot Pursuit, la série Need for Speed revient déjà sur le devant de la scène, arborant cette fois son costume “simulation”, (bien plus sérieux que son pendant arcade chaperonné lui par la team à l’origine de la série Burnout), et toujours développé par Slightly Mad Studios, déjà à l’origine de Shift premier du nom. Objectif avoué : se poser en nouvelle référence du genre. Le pari était-il finalement un peu trop osé ?



Si Shift avait lors de sa sortie permis à la série Need for Speed de sortir la tête de l’eau, il n’en restait pas moins qu’il s’affichait comme une simulation ambitieuse, mais sans doute encore trop jeune pour véritablement s’affranchir de ses concurrents directs. Conscient de ses erreurs passées, Slightly Mad Studios a désiré ici rectifier le tir à tous les étages. En commençant par offrir au joueur une expérience cette fois plus immersive, passant par l’adoption d’une vue casque saisissante comme jamais, à aucune moment immobile, et sublimée par des effets graphiques bluffants. La messe est dite : sur le plan graphique, Shift 2 Unleashed détonne, et se permet là de grappiller un tour d’avance à la concurrence. Seul bémol : les développeurs se sont visiblement sentis obligés d’en faire un peu trop, et de marquer chaque accrochage par une image passant au noir et blanc, donnant presque l’impression de se retrouver dans un Call of Duty, une balle logée dans la jambe. Raté… Pour autant, c’est sans doute là le seul reproche que l’on pourra faire sur ce point. Mais si ce Shift deuxième du nom passe sans casse l’épreuve de la réalisation graphique, on ne pourra peut-être pas en dire autant sur la question du gameplay, assez exigeant, tout laissant parfois filtrer quelques nuances d’arcade, et qui devrait en décourager plus d’un dans l’assemblée (du moins, ceux n’étant pas habitué à la notion de courbe de progression…) Mais rassurez-vous : si le jeu ne laisse pas vraiment place à l’erreur la plupart du temps, il a au moins l’intelligence de vous confronter dès les premières minutes de jeu à un test qui saura vous aiguiller sur la difficulté qui devra vous être proposée, et sur les aides de conduite dont vous devriez jouir. Bien vu.

Concernant les modes de jeu maintenant, le constat dépeint rapidement une chose : c’est une fois encore le mode carrière qui se retrouve au centre du jeu. Dommage, il arbore un aspect kitsch mal maîtrisé (via des vidéo incrustées sur fond vert nous rappelant les pires cut-scenes du genre) et une linéarité assez pénible. Reste qu’il est parallèlement agréable de voir que la progression au sein de ce mode, basée sur un système d’expérience, est loin d’être évidente, et qu’elle vous demandera d’arbore une conduite irréprochable du début à la fin pour être menée à bien, tout en prenant soin de réaliser les défis qui vous seront proposer. Pourtant, sans surprise, la carrière de ce Shift 2 Unleashed emprunte chez ses aînés, Forza et Gran Turismo en tête de file, puisqu’elle va vous imposer de passer au garage après chaque course, dans le but de changer un nombre conséquent de pièces équipant vos bolides, de même qu’elle vous poussera à gérer votre garage efficacement (le principe de l’achat basé sur la revente de vos anciens véhicules va devenir un second réflexe chez vous, du moins, si vous espérez pouvoir conduire des montures racées) Au niveau des tracés par contre, on est un peu moins bien servis. Pour faire simple : on est en fait face à un jeu touché par le syndrome Ridge Racer. Comprenez que les développeurs ont décidé de gonfler artificiellement le nombre de tracés en leur créant des déclinaisons qui donnent au final l’impression de tourner sur les mêmes bases. Et pour l’anecdote, ce ne sont pas les épreuves de dérapages, dans l’ensemble plutôt ratées, parce qu’handicapées par un gameplay bâtard, qui seront en mesure de faire oublier cet écueil. Au rayon du jeu en ligne maintenant, sachez que ce dernier est soumis au sésame attribué par le fameux pass online, qui vous demandera d’être activé via un code. Achetez le jeu d’occasion, et il vous sera demandé de passer à la caisse et de vous acquitter de 10€ pour voir les portes du jeu en ligne s’ouvrir à vous. En partant du principe que cette option embarque le système d’Autolog, réactif comme jamais, et qu’elle pimente évidemment le tout une fois le solo bouclé, difficile de lui résister…

Sans s’afficher comme un ténor du genre, Shift 2 Unleashed demeure une excellente surprise, qui aura réussi à gommer les erreurs de son prédécesseur pour être en mesure d’arbore un gameplay plus dosé dans l’ensemble. Et si sa réalisation graphique lui permet de se faire mousser, il n’en reste malheureusement pas moins qu’il traîne un mode carrière manquant cruellement de dynamique, et qui aurait gagné à prendre un peu plus de risques !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Réalisation graphique au top
Une vue casque immersive comme jamais
Un roster de bolide appréciable, et ratissant large

Les –
Un mode carrière terne
Un système de jeu assez punitif

A peine 6 mois après la sortie d’Hot Pursuit, la série Need for Speed revient déjà sur le devant de la scène, arborant cette fois son costume “simulation”, (bien plus sérieux que son pendant arcade chaperonné lui par la team à l’origine de la série Burnout), et toujours développé par Slightly Mad Studios, déjà à l’origine de Shift premier du nom. Objectif avoué : se poser en nouvelle référence du genre. Le pari était-il finalement un peu trop osé ?



Si Shift avait lors de sa sortie permis à la série Need for Speed de sortir la tête de l’eau, il n’en restait pas moins qu’il s’affichait comme une simulation ambitieuse, mais sans doute encore trop jeune pour véritablement s’affranchir de ses concurrents directs. Conscient de ses erreurs passées, Slightly Mad Studios a désiré ici rectifier le tir à tous les étages. En commençant par offrir au joueur une expérience cette fois plus immersive, passant par l’adoption d’une vue casque saisissante comme jamais, à aucune moment immobile, et sublimée par des effets graphiques bluffants. La messe est dite : sur le plan graphique, Shift 2 Unleashed détonne, et se permet là de grappiller un tour d’avance à la concurrence. Seul bémol : les développeurs se sont visiblement sentis obligés d’en faire un peu trop, et de marquer chaque accrochage par une image passant au noir et blanc, donnant presque l’impression de se retrouver dans un Call of Duty, une balle logée dans la jambe. Raté… Pour autant, c’est sans doute là le seul reproche que l’on pourra faire sur ce point. Mais si ce Shift deuxième du nom passe sans casse l’épreuve de la réalisation graphique, on ne pourra peut-être pas en dire autant sur la question du gameplay, assez exigeant, tout laissant parfois filtrer quelques nuances d’arcade, et qui devrait en décourager plus d’un dans l’assemblée (du moins, ceux n’étant pas habitué à la notion de courbe de progression…) Mais rassurez-vous : si le jeu ne laisse pas vraiment place à l’erreur la plupart du temps, il a au moins l’intelligence de vous confronter dès les premières minutes de jeu à un test qui saura vous aiguiller sur la difficulté qui devra vous être proposée, et sur les aides de conduite dont vous devriez jouir. Bien vu.

Concernant les modes de jeu maintenant, le constat dépeint rapidement une chose : c’est une fois encore le mode carrière qui se retrouve au centre du jeu. Dommage, il arbore un aspect kitsch mal maîtrisé (via des vidéo incrustées sur fond vert nous rappelant les pires cut-scenes du genre) et une linéarité assez pénible. Reste qu’il est parallèlement agréable de voir que la progression au sein de ce mode, basée sur un système d’expérience, est loin d’être évidente, et qu’elle vous demandera d’arbore une conduite irréprochable du début à la fin pour être menée à bien, tout en prenant soin de réaliser les défis qui vous seront proposer. Pourtant, sans surprise, la carrière de ce Shift 2 Unleashed emprunte chez ses aînés, Forza et Gran Turismo en tête de file, puisqu’elle va vous imposer de passer au garage après chaque course, dans le but de changer un nombre conséquent de pièces équipant vos bolides, de même qu’elle vous poussera à gérer votre garage efficacement (le principe de l’achat basé sur la revente de vos anciens véhicules va devenir un second réflexe chez vous, du moins, si vous espérez pouvoir conduire des montures racées) Au niveau des tracés par contre, on est un peu moins bien servis. Pour faire simple : on est en fait face à un jeu touché par le syndrome Ridge Racer. Comprenez que les développeurs ont décidé de gonfler artificiellement le nombre de tracés en leur créant des déclinaisons qui donnent au final l’impression de tourner sur les mêmes bases. Et pour l’anecdote, ce ne sont pas les épreuves de dérapages, dans l’ensemble plutôt ratées, parce qu’handicapées par un gameplay bâtard, qui seront en mesure de faire oublier cet écueil. Au rayon du jeu en ligne maintenant, sachez que ce dernier est soumis au sésame attribué par le fameux pass online, qui vous demandera d’être activé via un code. Achetez le jeu d’occasion, et il vous sera demandé de passer à la caisse et de vous acquitter de 10€ pour voir les portes du jeu en ligne s’ouvrir à vous. En partant du principe que cette option embarque le système d’Autolog, réactif comme jamais, et qu’elle pimente évidemment le tout une fois le solo bouclé, difficile de lui résister…

Sans s’afficher comme un ténor du genre, Shift 2 Unleashed demeure une excellente surprise, qui aura réussi à gommer les erreurs de son prédécesseur pour être en mesure d’arbore un gameplay plus dosé dans l’ensemble. Et si sa réalisation graphique lui permet de se faire mousser, il n’en reste malheureusement pas moins qu’il traîne un mode carrière manquant cruellement de dynamique, et qui aurait gagné à prendre un peu plus de risques !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Réalisation graphique au top
Une vue casque immersive comme jamais
Un roster de bolide appréciable, et ratissant large

Les –
Un mode carrière terne
Un système de jeu assez punitif

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