Disponible depuis peu, Shadows of the Damned accuse déjà de chiffres de vente relativement décevants outre-Atlantique. Etrange, en partant du principe que le soft a été markété comme le dernier projet en date de la synergie Suda51/Mikami, soit les parents respectifs des No More Heroes et Resident Evil. 4. Comme quoi…
Shadows of the Damned fait irrémédiablement partie de ces jeux difficiles, voir impossibles à classer. Jonglant constamment entre le genre du survival-horror et de l’action pure et dure, il n’arrive jamais à vraiment se décider. Parqué dans une version des Enfers qui pourrait effrayer à peu près n’importe qui, le soft vous met aux commandes d’un chasseur de démons au langage de charretier (quelque peu tempéré dans sa traduction Français malheureusement, il n’est ainsi par rare de voir un “fucking” se transformer en “fatal”, allez comprendre…) en proie à une vengeance salutaire, après que sa bien-aimée ait été capturée par une sorte de monstre antipathique au possible, imposant tel le Nemesis de Resident Evil 3 (tiens ?) régnant en maître absolu et incontesté sur les Ténèbres. Ambiance. Ajoutez à cela une touche de gore assumée, un humour décapant et toujours limite, et tentez de vous laisser emportera par ce cocktail aussi imprévisible qu’ardu à cerner.
Pourtant, Shadows of the Damned ne fera pas l’unanimité, c’est une évidence. Malgré son style décalé assumé, il arbore des mécanismes de gameplay tantôt ingénieuses, tantôt classiques à en pleurer. Pour faire simple, on pourra dire que vous passerez la plupart de votre temps à évoluer dans des sortes de couloirs, certes glauques et envoutants au possible, mais au final franchement linéaires, canardant tout ce qui aura le malheur de tomber à portée de votre flingue du moment. Mais résumer le soft à cela serait évidemment réducteur, pour ne pas dire insultant. C’était donc sans compter sur l’ingéniosité des Suda51/Mikami, qui ont pensé à insuffler à leur production des systèmes de jeu souvent bien trouvés. A commencer par la notion de Ténèbres. Votre héros n’étant pas capable de tenir bien longtemps au sein de ces derniers, il sera à chaque fois obligé de trouver des sources de lumière (dans des barils, sur une espèce de statue de bouc -sic-) pour ne pas passer à trépas. Même traitement concernant les ennemis “recouverts” si l’on peut dire de Ténèbres. Un bon coup de shootgun “lumineux” sera obligatoire pour pouvoir les réduire ensuite en cendres. Aussi, le personnage, constamment accompagné d’un second, ex-démon bavard au possible lui faisant également office d’arsenal (sic…) grâce à ses capacités de transformation, sera bien souvent amené à se défaire de boss impressionnants de prime abord, mais finalement assez simple à descendre. Car c’est un fait : la difficulté du jeu est loin d’être insurmontable, et si on se laissera volontiers guider du début à la fin de l’aventure sans rechigner, on en ressortira avec un arrière goût de je ne sais pas quoi, qui nous laisse sur notre faim. Et puis, difficile d’encenser la réalisation graphique du soft, certes marquée d’un esprit noir assumé, mais loin de briller de milles feux.Non vraiment, si Shadows of thé Damned ne bénéficiait pas de son ambiance incomparable, travaillée comme jamais et réussissant à nous absorber sans mal aucun, il aurait sans doute eu du mal à s’en sortir avec les honneurs. Comme quoi…
Sans être la petite bombe attendue, Shadows of the Damned dispose de bien assez d’arguments pour convaincre n’importe quel joueur à la gâchette (virtuelle) sensible. Son ambiance lourde, travaillée et souvent borderline grâce à ses allusions en dessous de la ceinture lui permet de se dégager d’un certain type de concurrence directe, pourtant bien plus efficace en terme de gameplay pur. On ne peut décidément pas briller sur tous les tableaux, qu’importe qu’on ait par le passé tenu à bout de bras des projets de grosse envergure…
Le verdict ?
Les + :
L’ambiance réussie
Les dialogues souvent borderline
Défoulant…
Les – :
…mais assez linéaire
Une traduction frileuse
L’I.A. manque de répondant
Shadows of the Damned fait irrémédiablement partie de ces jeux difficiles, voir impossibles à classer. Jonglant constamment entre le genre du survival-horror et de l’action pure et dure, il n’arrive jamais à vraiment se décider. Parqué dans une version des Enfers qui pourrait effrayer à peu près n’importe qui, le soft vous met aux commandes d’un chasseur de démons au langage de charretier (quelque peu tempéré dans sa traduction Français malheureusement, il n’est ainsi par rare de voir un “fucking” se transformer en “fatal”, allez comprendre…) en proie à une vengeance salutaire, après que sa bien-aimée ait été capturée par une sorte de monstre antipathique au possible, imposant tel le Nemesis de Resident Evil 3 (tiens ?) régnant en maître absolu et incontesté sur les Ténèbres. Ambiance. Ajoutez à cela une touche de gore assumée, un humour décapant et toujours limite, et tentez de vous laisser emportera par ce cocktail aussi imprévisible qu’ardu à cerner.
Pourtant, Shadows of the Damned ne fera pas l’unanimité, c’est une évidence. Malgré son style décalé assumé, il arbore des mécanismes de gameplay tantôt ingénieuses, tantôt classiques à en pleurer. Pour faire simple, on pourra dire que vous passerez la plupart de votre temps à évoluer dans des sortes de couloirs, certes glauques et envoutants au possible, mais au final franchement linéaires, canardant tout ce qui aura le malheur de tomber à portée de votre flingue du moment. Mais résumer le soft à cela serait évidemment réducteur, pour ne pas dire insultant. C’était donc sans compter sur l’ingéniosité des Suda51/Mikami, qui ont pensé à insuffler à leur production des systèmes de jeu souvent bien trouvés. A commencer par la notion de Ténèbres. Votre héros n’étant pas capable de tenir bien longtemps au sein de ces derniers, il sera à chaque fois obligé de trouver des sources de lumière (dans des barils, sur une espèce de statue de bouc -sic-) pour ne pas passer à trépas. Même traitement concernant les ennemis “recouverts” si l’on peut dire de Ténèbres. Un bon coup de shootgun “lumineux” sera obligatoire pour pouvoir les réduire ensuite en cendres. Aussi, le personnage, constamment accompagné d’un second, ex-démon bavard au possible lui faisant également office d’arsenal (sic…) grâce à ses capacités de transformation, sera bien souvent amené à se défaire de boss impressionnants de prime abord, mais finalement assez simple à descendre. Car c’est un fait : la difficulté du jeu est loin d’être insurmontable, et si on se laissera volontiers guider du début à la fin de l’aventure sans rechigner, on en ressortira avec un arrière goût de je ne sais pas quoi, qui nous laisse sur notre faim. Et puis, difficile d’encenser la réalisation graphique du soft, certes marquée d’un esprit noir assumé, mais loin de briller de milles feux.Non vraiment, si Shadows of thé Damned ne bénéficiait pas de son ambiance incomparable, travaillée comme jamais et réussissant à nous absorber sans mal aucun, il aurait sans doute eu du mal à s’en sortir avec les honneurs. Comme quoi…
Sans être la petite bombe attendue, Shadows of the Damned dispose de bien assez d’arguments pour convaincre n’importe quel joueur à la gâchette (virtuelle) sensible. Son ambiance lourde, travaillée et souvent borderline grâce à ses allusions en dessous de la ceinture lui permet de se dégager d’un certain type de concurrence directe, pourtant bien plus efficace en terme de gameplay pur. On ne peut décidément pas briller sur tous les tableaux, qu’importe qu’on ait par le passé tenu à bout de bras des projets de grosse envergure…
Le verdict ?
Les + :
L’ambiance réussie
Les dialogues souvent borderline
Défoulant…
Les – :
…mais assez linéaire
Une traduction frileuse
L’I.A. manque de répondant
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