Malgré n années de “gamerisme”, j’ai toujours su me préserver de 3 dangers nippons potentiels: le pachinko, les jeux de drague style Tokimeki Memorial et les jeux avec plein de types en costumes qui se démontent la tête à coup de sabre. Enfin à§a, c’était jusqu’à ce que notre rédac’ chef vénéré me donne 2 jeux de chez Koei à tester. La vie est cruelle.
Koei… Personnellement, ce nom m’évoque un animateur grassouillet affublé d’une blonde pas drà´le et pas -très- jolie. Mais là n’est pas le sujet. Aujourd’hui, nous parlons de Koei, éditeur nippon de son état, qui depuis quelque temps propose aux occidentaux motivés des jeux emprunts de culture asiatique et d’ésotérisme (les 2 vont souvent ensemble d’ailleurs).
Dans action tactique, il y’a action
Toujours est-il qu’en ces temps de forte concurrence vidéoludique, les types de chez Koei ont trouvé un bon marché de niche: celui de {roulement de tambour} l’action tactique. Et là nous réalisons à quel point une appellation est relative: pour moi, action tactique = Rainbow Six (avant que la franchise ne vire au jeu de plate-forme), Swat, bref, des jeux avec des cagoules, des semelles de crêpe et des MP5 avec silencieux o๠tout le monde avance en canard pour ne pas se faire canarder, justement.
Eh bien pour Koei, action tactique = affrontements dantesques sur terrain ouvert avec des combattants par centaines gueulant comme des… Combattants par centaines, et un souffle épique certain. Et vous savez quoi? Eh bien l’appellation va aussi pour ces jeux là .
Prenez ce Samurai Warriors 2. En faisant abstraction du titre qui peut rappeller les grandes heures des nanars US avec Michael Dudikoff en premier rà´le (Ahhh, American Ninja 4), on obtient un jeu qui tient plutà´t bien la route. D’autant que les persos et les batailles ont réellement existé.
C’est là la force du titre: offrir un contenu qui fait jeu-video mais en basant le tout sur l’Histoire. La caution didactique à 3000%. Coup de maà®tre de Koei qui offre là un contenu en béton armé.
Un contenu certain
La preuve: une bonne poignée de persos réels mais stéréotypés disposant chacun d’une quête perso, des modes de jeux variés en sus du mode Story principal, un soupà§on de RPG pour l’évolution des compétences du personnage (Musou, endurance, mouvements spéciaux…) et la boutique permettant de s’équiper.
Tout y est. D’ailleurs avant de jouer, on se demande de quoi sera fait le gameplay. Et après 3 secondes, on ne se demande plus.
Tiens? Mais c’est un hack ‘n’ slash en fait
Ben oui. Un beau en plus: un compteur de K.O. trà´ne en bas de l’écran et il a tendance à s’emballer dès que l’on croise des ennemis. Sur le champ de bataille, on défend une armée et chaque briefing de mission distribue les forces en présence et fixe des objectifs. Pour renforcer l’immersion, d’autres personnages “charismatiques†incarnés par le CPU se battent à nos cà´tés et dans le camp d’en face, laissant place à des combats homériques lorsqu’ils se croisent. Car oui, le but est bel et bien d’écraser les généraux adverses, les soldats “lambda†n’étant là que pour meubler un peu entre 2 objectifs annexes.
Un jeu poulpifiant
En fait d’objectifs annexes, ils sont tellement nombreux qu’à la fin, on ne sait plus pourquoi on a pris telle ou telle direction. Vous n’êtes jamais seul et vos alliés doivent le savoir puisqu’ils n’arrêtent pas de vous solliciter.
A un point tel que dès la première mission, il faut avoir quatre mains et 3 pads pour réussir à faire tout ce que l’on nous demande:
Oh là là ! L’Empereur mange sa maman!
Ok, j’y vais, je suis un bon guerrier, ouais!
Ah! Le général Trucmuche a besoin d’un coup de main!
Ah? Bon ben c’est sur le chemin de l’Empereur alors je vais aider, tiens.
Ahahaha! Tu n’iras nulle part, parole de Shikokuken!
Zut! Un duel contre un général ennemi, je ne m’y attendais pas.
Damned! La porte Sud ne va réussir à tenir!
Gné? Bon OK mais c’est à l’opposé à§a devient dur. Tiens? Un cheval. Cool, je vais aller plus vite.
Argh! L’Empereur a mal!
Ah oui, je l’avais oublié lui
Garrrgl! L’Empereur est mort! Game Over.
Et encore, pendant tout ce temps, les ennemis affluent, les KO et les fury s’enchainent, les généraux se parlent entre eux, et la jauge de contrà´le des 2 armées fait le yoyo.
En un mot comme en cent: c’est le foutoir. Mais comme dans la vraie vie, le foutoir à§a a parfois du bon.
Le coin du techos
Graphisme: rien de transcendant, le jeu ne tue pas les yeux dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. C’est propre sans plus.
Animation: les persos disposent de combos et d’attitudes de poseurs qui peuvent faire passer Dante de Devil May Cry pour un hémiplégique. Le tout bouge sans problème même avec des dizaines de persos en simultané à l’écran.
Jouabilité: On a connu mieux, surtout à cause de ce $%@£ d’angle de caméra qui est franchement mal placée. On est sans cesse obligé relever la vue, elle pointe naturellement à 5m devant le perso principal et dans les premiers temps la moindre mêlée un peu touffue avec 2-3 à¼ber ennemis et c’est le K.O. assuré.
Sons: Pour un jeu destiné en priorité au sol nippon, les doublages sont nickel chrome, les acteurs y mettent les formes, les briefings sont intégralement lus et les bruitages comme les musiques ne sont pas en reste.
Durée de vie: Au vu du nombre de personnages, à§a devrait le faire. Pour peu que l’on ne soit pas rebuté par l’apparente difficulté du titre et que l’on prenne la tête de s’intéresser au contexte historique et au travail de fourmi de Koei, il y’a de quoi s’amuser au coin du feu. A noter qu’un mode Live est disponible, reste à voir si la fréquentation des serveurs lui permettra de décoller.
Note: 7/10
Le jeu dispose d’atouts certains et s’avère à mon sens plus consistant qu’un jeu comme Ninety Nine Nights qui lui ressemble beaucoup dans le concept baston ouverte avec des méchants partout. On a le cà´té action d’un N3 quoique moins axé “grand spectacle†et l’aspect historique avec un soupà§on de fantaisie qui permet de frimer en société.
Dommage que des problèmes de gameplay et d’angles de caméra viennent ternir le tableau.
Malgré n années de “gamerisme”, j’ai toujours su me préserver de 3 dangers nippons potentiels: le pachinko, les jeux de drague style Tokimeki Memorial et les jeux avec plein de types en costumes qui se démontent la tête à coup de sabre. Enfin à§a, c’était jusqu’à ce que notre rédac’ chef vénéré me donne 2 jeux de chez Koei à tester. La vie est cruelle.
Koei… Personnellement, ce nom m’évoque un animateur grassouillet affublé d’une blonde pas drà´le et pas -très- jolie. Mais là n’est pas le sujet. Aujourd’hui, nous parlons de Koei, éditeur nippon de son état, qui depuis quelque temps propose aux occidentaux motivés des jeux emprunts de culture asiatique et d’ésotérisme (les 2 vont souvent ensemble d’ailleurs).
Dans action tactique, il y’a action
Toujours est-il qu’en ces temps de forte concurrence vidéoludique, les types de chez Koei ont trouvé un bon marché de niche: celui de {roulement de tambour} l’action tactique. Et là nous réalisons à quel point une appellation est relative: pour moi, action tactique = Rainbow Six (avant que la franchise ne vire au jeu de plate-forme), Swat, bref, des jeux avec des cagoules, des semelles de crêpe et des MP5 avec silencieux o๠tout le monde avance en canard pour ne pas se faire canarder, justement.
Eh bien pour Koei, action tactique = affrontements dantesques sur terrain ouvert avec des combattants par centaines gueulant comme des… Combattants par centaines, et un souffle épique certain. Et vous savez quoi? Eh bien l’appellation va aussi pour ces jeux là .
Prenez ce Samurai Warriors 2. En faisant abstraction du titre qui peut rappeller les grandes heures des nanars US avec Michael Dudikoff en premier rà´le (Ahhh, American Ninja 4), on obtient un jeu qui tient plutà´t bien la route. D’autant que les persos et les batailles ont réellement existé.
C’est là la force du titre: offrir un contenu qui fait jeu-video mais en basant le tout sur l’Histoire. La caution didactique à 3000%. Coup de maà®tre de Koei qui offre là un contenu en béton armé.
Un contenu certain
La preuve: une bonne poignée de persos réels mais stéréotypés disposant chacun d’une quête perso, des modes de jeux variés en sus du mode Story principal, un soupà§on de RPG pour l’évolution des compétences du personnage (Musou, endurance, mouvements spéciaux…) et la boutique permettant de s’équiper.
Tout y est. D’ailleurs avant de jouer, on se demande de quoi sera fait le gameplay. Et après 3 secondes, on ne se demande plus.
Tiens? Mais c’est un hack ‘n’ slash en fait
Ben oui. Un beau en plus: un compteur de K.O. trà´ne en bas de l’écran et il a tendance à s’emballer dès que l’on croise des ennemis. Sur le champ de bataille, on défend une armée et chaque briefing de mission distribue les forces en présence et fixe des objectifs. Pour renforcer l’immersion, d’autres personnages “charismatiques†incarnés par le CPU se battent à nos cà´tés et dans le camp d’en face, laissant place à des combats homériques lorsqu’ils se croisent. Car oui, le but est bel et bien d’écraser les généraux adverses, les soldats “lambda†n’étant là que pour meubler un peu entre 2 objectifs annexes.
Un jeu poulpifiant
En fait d’objectifs annexes, ils sont tellement nombreux qu’à la fin, on ne sait plus pourquoi on a pris telle ou telle direction. Vous n’êtes jamais seul et vos alliés doivent le savoir puisqu’ils n’arrêtent pas de vous solliciter.
A un point tel que dès la première mission, il faut avoir quatre mains et 3 pads pour réussir à faire tout ce que l’on nous demande:
Oh là là ! L’Empereur mange sa maman!
Ok, j’y vais, je suis un bon guerrier, ouais!
Ah! Le général Trucmuche a besoin d’un coup de main!
Ah? Bon ben c’est sur le chemin de l’Empereur alors je vais aider, tiens.
Ahahaha! Tu n’iras nulle part, parole de Shikokuken!
Zut! Un duel contre un général ennemi, je ne m’y attendais pas.
Damned! La porte Sud ne va réussir à tenir!
Gné? Bon OK mais c’est à l’opposé à§a devient dur. Tiens? Un cheval. Cool, je vais aller plus vite.
Argh! L’Empereur a mal!
Ah oui, je l’avais oublié lui
Garrrgl! L’Empereur est mort! Game Over.
Et encore, pendant tout ce temps, les ennemis affluent, les KO et les fury s’enchainent, les généraux se parlent entre eux, et la jauge de contrà´le des 2 armées fait le yoyo.
En un mot comme en cent: c’est le foutoir. Mais comme dans la vraie vie, le foutoir à§a a parfois du bon.
Le coin du techos
Graphisme: rien de transcendant, le jeu ne tue pas les yeux dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. C’est propre sans plus.
Animation: les persos disposent de combos et d’attitudes de poseurs qui peuvent faire passer Dante de Devil May Cry pour un hémiplégique. Le tout bouge sans problème même avec des dizaines de persos en simultané à l’écran.
Jouabilité: On a connu mieux, surtout à cause de ce $%@£ d’angle de caméra qui est franchement mal placée. On est sans cesse obligé relever la vue, elle pointe naturellement à 5m devant le perso principal et dans les premiers temps la moindre mêlée un peu touffue avec 2-3 à¼ber ennemis et c’est le K.O. assuré.
Sons: Pour un jeu destiné en priorité au sol nippon, les doublages sont nickel chrome, les acteurs y mettent les formes, les briefings sont intégralement lus et les bruitages comme les musiques ne sont pas en reste.
Durée de vie: Au vu du nombre de personnages, à§a devrait le faire. Pour peu que l’on ne soit pas rebuté par l’apparente difficulté du titre et que l’on prenne la tête de s’intéresser au contexte historique et au travail de fourmi de Koei, il y’a de quoi s’amuser au coin du feu. A noter qu’un mode Live est disponible, reste à voir si la fréquentation des serveurs lui permettra de décoller.
Note: 7/10
Le jeu dispose d’atouts certains et s’avère à mon sens plus consistant qu’un jeu comme Ninety Nine Nights qui lui ressemble beaucoup dans le concept baston ouverte avec des méchants partout. On a le cà´té action d’un N3 quoique moins axé “grand spectacle†et l’aspect historique avec un soupà§on de fantaisie qui permet de frimer en société.
Dommage que des problèmes de gameplay et d’angles de caméra viennent ternir le tableau.
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