Depuis plusieurs années, Samsung affine sa stratégie sur le marché des wearables en combinant design, performances et innovation. La Galaxy Watch Ultra ne déroge pas à la règle et s’inscrit comme une alternative sérieuse aux références du secteur. À l’instar de l’Apple Watch Ultra qui ne fonctionnera vraiment qu’avec un iPhone, il est nécessaire de posséder un Samsung dernière génération pour profiter pleinement de toutes ses fonctionnalités. Voyons si elle tient toutes ses promesses.
Design et ergonomie
Si vous n’aimez pas les montres avec un aspect massif, passez votre chemin. La Galaxy Watch Ultra arbore un boîtier en titane de 47 mm et un verre saphir, assurant une résistance accrue aux chocs et aux rayures. Si cette robustesse rassure, elle s’accompagne d’un poids conséquent (60,5 g) ce qui peut la rendre moins confortable pour les poignets plus fins.
L’écran AMOLED de 1,47 pouce offre une excellente lisibilité, même en plein soleil. La navigation se fait via une interface tactile fluide et deux boutons latéraux. Cependant, l’absence de la lunette rotative traditionnelle de Samsung pourra décevoir certains habitués.
Performances et fonctionnalités
Sous le capot, la Galaxy Watch Ultra embarque le processeur Exynos W1000 (5 cœurs, 3nm), couplée à 2 Go de RAM et 32 Go de stockage interne. L’ensemble assure une réactivité sans faille, que ce soit pour le suivi sportif ou les notifications.
Côté santé, la montre intègre un capteur BioActive amélioré, permettant de mesurer la fréquence cardiaque, l’ECG, la SpO2 et la composition corporelle. Samsung inaugure également un indicateur AGEs (Advanced Glycation End Products) censé fournir une estimation des risques liés au diabète et aux AVC, bien que son efficacité réelle reste à prouver.
Le suivi sportif est également renforcé avec des modes multisports, un GPS double fréquence et une étanchéité jusqu’à 10 ATM. De quoi séduire les amateurs de randonnées et de sports extrêmes. Lors de nos tests, que ce soit à vélo, en course à pied ou lors d’une séance de rameur, la Watch Ultra a montré non seulement ses capacités mais aussi une précision sans faille.
Lors de notre test, la montre nous a servi de compagnon sur une randonnée en montagne. Elle a parfaitement suivi l’itinéraire fourni (trace GPX téléchargée), même dans les zones boisées où le smartphone perdait souvent le signal. Nous avons même essayé la fonction de retour sur ses pas avec succès. La boussole et les données d’altitude en temps réel ont également été très utiles. Un sans-faute.
Autonomie et charge
Avec une batterie de 590 mAh, la Galaxy Watch Ultra affiche une autonomie de 70 heures en utilisation standard et jusqu’à 24 heures en mode GPS activé. Un progrès certain par rapport aux modèles précédents, mais qui reste en retrait face à certains concurrents, davantage axés sports, comme la Garmin Fenix 8 ou la Suunto Vertical. Cependant, la charge rapide permet de récupérer 50 % d’autonomie en 30 minutes, ce qui est très appréciable pour les utilisateurs pressés. Pour une charge complète, il faudra encore compter environ 90 minutes.
Logiciel et compatibilité
La montre tourne sous Wear OS avec l’interface One UI Watch 5 de Samsung. L’expérience est intuitive et fluide, mais certaines fonctionnalités restent exclusives aux smartphones Samsung, notamment la mesure de la pression artérielle et l’ECG. Comme l’Apple Watch avec un iPhone, l’intégration avec l’écosystème Samsung est impeccable. Si son utilisation avec d’autres appareils Android est tout à fait correcte, il est quand même dommage de se priver de ces mesures de santé avancées… Quant aux possesseurs d’iPhone, il faudra carrément passer son chemin : aucune application compatible n’a été développée pour WatchOS.
Une dose d’IA
La Watch Ultra embarque une intelligence artificielle. Celle-ci s’intègre dans les fonctions sportives (comme l’ajustement des zones de fréquences cardiaques après plusieurs sorties running) mais aussi au quotidien. Par exemple, elle peut vous suggérer plusieurs types de réponse à un SMS envoyé par un proche après avoir analysé le contexte. C’est un petit plus mais ce n’est pas non plus un élément qui change tout.
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