En marge des prestigieuses gammes S et Z, respectivement dédiées aux modèles premium et pliants, la marque coréenne n’abandonne pas ses Galaxy A, proposés à des prix beaucoup plus raisonnables. Face à une concurrence féroce où se bousculent fabricants historiques et nouveaux géants chinois, pas facile de se faire une place au soleil. Surtout avec un smartphone commercialisé à près de 500€.
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FNACFiche technique du Samsung Galaxy A55
| Galaxy A55 | |
|---|---|
| Écran | - Super AMOLED - 6,6 pouces - Définition Full HD+ - 120 Hz |
| Design | - Dos en verre holographique - IP67 |
| SoC et GPU | - Exynos 1480 - GPU Xclipse 530 |
| Mémoire | - 8 ou 12 Go de RAM - 128 Go ou 256 Go de stockage - Port microSD |
| Coloris | - Bleu nuit - Lilas - Lime - Bleu |
| Appareil photo | - Capteur principal de 50 Mpx grand-angle (f/1.8) et stabilisation optique électronique - Capteur de 12 Mpx ultra grand-angle (f/2,2) - Capteur macro de 5 Mpx (f/2,4) - Vidéo 4K à 30 fps - Caméra frontale 32 Mpx |
| Batterie | - 5000 mAh - Charge "Super rapide" 25W - Pas de charge sans-fil - Pas de Powershare |
| Connectivité | - WiFi 6 - NFC - Bluetooth 5.3 - 5G - GPS - Capteur d'empreinte sous l'écran |
| Logiciel | - Android 14 - One UI 6.1 - Apps Samsung |
| Prix | - 479€ pour 8+128 Go - 529€ pour 12+256 Go |
| Date de disponibilité | 15 mars 2024 |
Design et ergonomie : un S24+ à moindre coût
On ne s’attendait pas à moins, Samsung fait encore une fois très fort dans la conception de son Galaxy A55. Vu de l’extérieur, le smartphone n’a pas grand-chose de milieu de gamme. Avec son revêtement tout en verre et son châssis en aluminium, l’appareil offre des finitions et un design impeccables. On y retrouve tous les marqueurs de la génération S24, avec des bordures plates, des coins arrondis, et ses trois blocs photo intégrés au châssis. Peu importe le prix, Samsung veille à assurer la cohérence visuelle de sa gamme, et ce nouveau A55 joue des coudes avec le S24+, en proposant un format légèrement plus compact de 6,6 pouces (161,1 x 77,4 x 8,2 mm) pour 213 grammes à la pesée.
En termes de design, le Galaxy A55 fait un sans-faute. Son dos en verre Gorilla Glass a tendance à accrocher les traces de doigts, mais et son revêtement lilas légèrement holographique (parmi les quatre proposés par la marque) est du plus bel effet. Entre nos mains, le smartphone arbore un format plutôt classique, qui tient dans la paume, mais reste plus confortable à manier des deux mains. On retrouve aussi une certification IP67, qui lui assure une parfaite étanchéité, conformément au reste de la gamme Galaxy, ainsi que deux boutons de commande, parfaitement situés sur la tranche droite. On retrouve aussi un lecteur d’empreinte digitale sous l’écran, et — bonne nouvelle ! — La prise en charge du microSD.
En matière d’écran, Samsung frappe aussi très fort. Le fabricant équipe les plus grandes marques du monde, il était logique que son Galaxy A55 soit irréprochable à ce niveau. Pas de surprise donc, mais une conception à la hauteur de nos attentes. Avec ses 6,6 pouces de diagonales et ses bordures fines, la dalle Super AMOLED Full HD+ du smartphone brille par sa réactivité (avec une fréquence de rafraichissement de 120 Hz non adaptative) autant que sa qualité. Très beau, très lumineux (jusqu’à 1 000 nits avec l’option Vision Booster), et doté d’une maîtrise quasi parfaite du spectre colorimétrique, l’écran du Galaxy A55 constitue sans doute l’une de ses qualités premières, et rivalise avec les modèles les plus hauts de gamme.
Performances et IA : le grand absent
Sous le capot, Samsung fait encore le choix d’un Exynos. Son prédécesseur misait sur le 1380, la nouvelle mouture du fabricant coréen s’appuie logiquement sur le modèle suivant, avec un Exynos 1480 aux ambitions polyvalentes. Pas de surprise donc, le smartphone profite des mêmes qualités que son ainé, autant qu’il souffre des mêmes défauts.
Modèle milieu de gamme oblige, le Galaxy A55 de Samsung est efficace lorsqu’il s’agit de tâches basiques (réseaux sociaux, messagerie, etc). En revanche, il subit des ralentissements dès qu’il est sollicité pour des tâches plus gourmandes. Outre la fonte prématurée de sa batterie, sur laquelle on reviendra, la consommation de contenus multimédia — les jeux 3D notamment — manque de fluidité et de confort. Le smartphone sait se montrer utile, mais il est loin de briller au quotidien.
L’autre point noir de ce test réside fatalement dans l’absence d’IA. Les nouvelles fonctionnalités offertes par l’intelligence artificielle générative de Samsung avaient fait notre bonheur sur les Galaxy S24. Depuis quelques semaines, la gamme premium du fabricant n’est plus la seule à en profiter, puisque tous les smartphones précédents ont profité de la mise à jour One UI 6 et de ses outils intégrés. Pour la gamme A, il faudra s’en passer. Malgré la présence de One UI 6.1, pas d’IA à l’horizon. Une décision sans doute motivée par l’absence de SoC haut de gamme, qui aurait pu provoquer de sérieux ralentissements sur l’appareil, mais qui nous laisse un arrière-goût amer.
Seule consolation sur le plan logiciel : l’interface de One UI est toujours aussi agréable. Malgré l’absence d’IA, elle se montre toujours aussi agréable à prendre en main.
Photo : tout juste moyen
Il s’agit sûrement là d’un des défauts majeurs de Samsung sur le milieu de gamme. Le A54 avant lui souffrait d’ailleurs de la même problématique : à vouloir être bon partout, le smartphone milieu de gamme de Samsung ne brillait nulle part, et surtout pas en photographie. Plutôt que de revoir sa copie, en espérant rivaliser avec un Google Pixel 7a très performant, le Samsung Galaxy A55 fait le choix de reprendre exactement le même bloc photo que son ainé. À l’arrière, on retrouve ainsi un capteur principal de 50 Mpx avec objectif grand-angle (f/1.8) et stabilisation optique. Pour compléter le tout, le téléphone embarque aussi un capteur de 12 Mpx ultra grand-angle (f/2,2), et un objectif macro de 5 Mpx (f/2,4). À l’avant, on retrouve une caméra selfie de 32 Mpx.
Comme pour le A54, le résultat est convaincant, mais loin de se démarquer. En extérieur, il est possible d’obtenir un résultat très correct, même si le zoom x2 montre rapidement ses limites. En basse lumière, le rendu est décevant, mais pas surprenant. Malheureusement, le mode nuit ne fait pas de miracle de ce côté-là. La vidéo fait un peu mieux, avec un joli rendu en pleine lumière, et un enregistrement 4K à 30 fps qui se révèle étonnement stable.
Autonomie
Dommage pour le A55, la grosse batterie du nouveau smartphone de Samsung ne suffit pas à améliorer son autonomie. Malgré ses 5000 mAh sous le capot, on atteint tout juste une journée complète, un peu moins en cas d’utilisation compulsive ou de tâches plus gourmandes. La prise de vue et le gaming par exemple, vous obligeront à brancher votre téléphone plus vite que prévu. Pour un milieu de gamme, le constat est difficile à justifier. C’est d’autant plus dommage qu’il s’agit sans doute là d’un souci d’optimisation plus que de performances pures. L’absence de taux de rafraichissement adaptatif et la chauffe excessive de l’appareil lorsqu’il est poussé dans ses retranchements ne jouent définitivement pas en sa faveur.
Ce manque d’autonomie aurait pu être rattrapé par la charge “super rapide” promise par la marque. Sauf qu’à 25W, la batterie passe de 0 à 100% en plus d’une heure et demie. C’est beaucoup, même pour un milieu de gamme. D’autant plus que le Galaxy A55, comme le A54 avant lui, et le reste de la gamme A, ne prend toujours pas en compte la charge sans-fil et le PowerShare, réservés aux modèles premiums de la gamme S.
Prix et disponibilité
Le Samsung Galaxy A55 est disponible depuis le 15 mars 2024, et décliné en quatre coloris : bleu, bleu nuit, lilas et lime (jaune). En fonction de la configuration choisie, comptez 499€ pour la version 128 Go, et 549€ pour la version 256 Go.
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