[Test] Samsung Galaxy A50 : entre la photo et les performances, il faut choisir

Depuis quelques jours, tous les yeux sont rivés sur le Galaxy Fold, le premier smartphone avec écran pliable de Samsung. Sa prouesse technologique, ses déboires, son prix rocambolesque… il alimente l’actualité et les rêves, mais il atteindra difficilement le cœur et plus précisément, le portefeuille du grand public. Revenons un peu sur terre pour le test d’un autre Galaxy bien plus accessible et classique : le A50. Pour 349 euros, il embarque l’Exynos 9610 couplé à 4 Go de RAM, une dalle Super AMOLED de 6,4 pouces, un triple module photo, 4000 mAh et le tandem Android 9 et One UI.

Avant de rendre notre verdict, voici ci-dessous la fiche technique du Samsung Galaxy A50 afin de jeter un rapide coup d’œil sur l’ensemble de ses caractéristiques.

Meilleurs prix pour la Samsung Galaxy A50

Design

L’encoche ? Jamais… sur les flagships de Samsung. Le Galaxy A50 témoigne d’une montée de gamme, mais s’accompagne d’une petite goutte d’eau sur la face avant pour accueillir une caméra frontale. Discrète, elle se fait vite oublier. Le smartphone profite d’un design tout en finesse, élégant, très classique et qui a le mérite d’être agréable en main. Les bordures qui encadrent l’écran sont relativement étroites bien que le menton demeure encore imposant.

Les boutons pour régler le volume audio et déverrouiller l’écran se trouvent à l’emplacement habituel, soit sur la tranche droite de l’appareil. À l’opposé a été placé un tiroir à cartes nano Sim et micro SD. Le côté inférieur héberge un port USB Type-C pour la recharge, un micro, une grille de haut-parleurs ainsi qu’un emplacement pour la prise jack. Au dos, pas de surprise non plus ; il emprunte à ceux qui l’ont précédé ces derniers mois : effet miroir, plastique qui copie le verre, le nom de Samsung apposé ainsi que la triplette de caméra et son flash à la verticale. Attention, il a tendance à glisser !

Pour ce test, Samsung nous a prêté le modèle bleu, un beau coloris que l’on avait déjà apprécié sur le Galaxy A7 de 2018. Sachez qu’il existe par ailleurs dans d’autres couleurs : noir, blanc et corail.

Écran

Samsung a fait le choix d’intégrer une dalle Super AMOLED de 6,4 pouces affichant une définition Full HD+ (2340 x 1080 pixels) dans un format de 19,5:9. Et comme on pouvait s’y attendre, c’est une réussite. Lumineux, contraste infini, couleurs vives et naturelles… une lisibilité à toute épreuve et un régale pour les yeux chaque jour passé en sa compagnie. Enfin, pour arriver à un tel constat, on vous conseillera tout de même de vous rendre dans les paramètres d’affichage pour choisir le profil de colorimétrie basique. Bref, le fabricant sud-coréen prouve à nouveau qu’il maîtrise son sujet. Le capteur d’empreintes se situe à l’intérieur de l’écran et malheureusement, il se révèle assez lent, plus que la concurrence.

Logiciel

Outre toutes les dernières fonctionnalités d’Android 9 Pie, le Galaxy A50 tire parti de la nouvelle interface de Samsung à savoir One UI. Claire, intuitive et moins intrusive que par le passé, cette nouvelle expérience logicielle apporte beaucoup de confort au quotidien. Elle vient compléter les quelques manques d’Android comme les réglages de l’écran, la possibilité d’accéder plus facilement d’une seule main aux informations sur l’écran et raccourci ou encore le fameux thème sombre à la fois plus agréable pour les yeux et la batterie. Ce sont plein de petits éléments de personnalisation qui viennent enrichir l’utilisation du smartphone. L’assistant de Samsung Bixby est toujours de la partie, mais sa pertinence reste encore aujourd’hui discutable. Fort heureusement, le Galaxy A50 se passe volontiers d’un bouton physique dédié à cette fonction.

Performances

Sous le capot se cache l’Exynos 9610, la puce mobile maison de Samsung pensée pour les appareils de milieu de gamme les plus performants. Avec 4 Go de RAM, il tient la route et se montre fluide dans l’exécution des tâches quotidiennes. Mais attention, n’espérez pas faire tourner moult applications ou jeux 3D trop gourmands sans contraintes… Si l’appareil se voit trop sollicité, il va ralentir. Cela se remarque notamment du côté du logiciel photo ce qui peut se relever frustrant. Surtout que face à lui, le Xiaomi Mi 9 SE fait mieux, beaucoup mieux.

Autonomie et recharge rapide

Avec sa belle batterie de 4000 mAh, il a de quoi devenir le compagnon idéal qui ne vous lâchera jamais. En effet, il est capable de tenir une bonne journée et demie sans sourciller avec une utilisation assez soutenue. Si vous n’êtes pas trop friand de multimédia et que vous utilisez le mode sombre pour préserver votre consommation d’énergie, il peut même durer jusqu’à la fin de la seconde journée. Pas mal, mais le Mi 9 SE qui dispose également d’un écran Oled, mais d’une batterie moins conséquente propose à p)eu près la même endurance, si ce n’est plus.

Il jouit de la recharge rapide et grâce à l’adaptateur secteur fourni retrouve 100 % de ses capacités en une heure et demie. Plutôt cohérent pour un smartphone de cette gamme de prix.

Expérience photo

La tendance est désormais au triple module photo dorsal, même sur les milieux de gamme. Le A50 opte pour un capteur principal de 25 Mégapixels avec un objectif ouvrant à f/1,2, soutenu par un second de 5 Mégapixels pour gérer le flou en arrière-plan et un troisième capteur de 8 Mégapixels dédié à l’ultra grand-angle.

D’une manière générale, la qualité des photos a de quoi séduire et fait mieux que la concurrence. En hautes lumières, le niveau de détails se trouve à la fois généreux et précis et la gestion de la gamme dynamique ne souffre pas trop d’autant plus que le mode HDR se montre très utile. Pour ce qui est des couleurs et des contrastes, il arrive qu’ils soient un peu trop prononcés, jusqu’à leur retirer l’effet naturel pourtant permis sur certains clichés. Cela se remarque surtout à l’extérieur quand le soleil illumine la scène. En basses lumières, les photos s’encombrent de bruit, les sources lumineuses artificielles sont mal gérées et la palette de couleurs se réduit considérablement par rapport aux clichés de jour. Néanmoins, le résultat n’a rien de mauvais non plus étant donné la position tarifaire du smartphone.

L’ultra grand-angle devient peu à peu un incontournable sur les appareils photo des smartphones de 2019. Pratique, cette fonctionnalité permet de grappiller un peu plus d’éléments ce qui peut être vraiment sympa quand vous manquez de recul par exemple. La qualité de l’image est certes moins bonne qu’avec les deux premiers capteurs (couleurs particulièrement saturées, déformations sur les bords, perte de détails), mais les clichés restent satisfaisants. De nuit, difficile d’en tirer véritablement quelque chose.

La caméra avant et ses 25 Mégapixels s’avèrent être à la hauteur. Les couleurs sont éclatantes, mais, même en retirant le mode beauté, la peau a tendance à se trouver un poil trop lissée. Un mode portrait permet de flouter l’arrière-plan. Le résultat n’est pas si mal, si les conditions lumineuses le permettent.

Où l’acheter ?

Le Samsung Galaxy A50 est disponible en France au prix de 349 euros. Vous pouvez le trouver dans de nombreuses enseignes physiques et sur les boutiques en ligne habituelles.

Galerie Photo

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