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Test : Saints Row, le premier GTA-like Next Gen

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Quittons un instant les projections pessimistes -ou pas- autour de la PS3 pour nous concentrer sur du concret: Saints Row sur Xbox 360. Il était temps, après 10 mois pile de commercialisation que les jeux à  la mode GTA débarquent sur Xbox360. C’est désormais chose faite avec Saints Row, sorti le 1er septembre et qui revendique haut et fort sa filiation. Mais ce jeu propose-t-il réellement quelque chose de plus que l’illustre série dont il est issu ou sert-il uniquement de palliatif en attendant le vrai Messie (GTA 5, prévu pour 2007 d’après Curtis Cheng-Ropopov, mon insider à  moi)? C’est ce que nous allons tenter de voir à  travers le test ci-après. (Ca c’est de l’intro, hein?)

Quittons un instant les projections pessimistes -ou pas- autour de la PS3 pour nous concentrer sur du concret: Saints Row sur Xbox 360.

Il était temps, après 10 mois pile de commercialisation que les jeux à  la mode GTA débarquent sur Xbox360. C’est désormais chose faite avec Saints Row, sorti le 1er septembre et qui revendique haut et fort sa filiation.

Mais ce jeu propose-t-il réellement quelque chose de plus que l’illustre série dont il est issu ou sert-il uniquement de palliatif en attendant le vrai Messie (GTA 5, prévu pour 2007 d’après Curtis Cheng-Ropopov, mon insider à  moi)?

C’est ce que nous allons tenter de voir à  travers le test ci-après. (Ca c’est de l’intro, hein?)

Pour les personnes ayant séjourné sur Pluton ces 5 dernières années (et étant revenues depuis que ce n’est plus une planète), nous allons faire un bref rappel historique.

GTA 101

A l’origine, donc, Grand Theft Auto (GTA) n’était qu’un jeu pourri en vue aérienne sur PC. Par “pourri” j’entends qu’il ne proposait que de la provoc’ pour la provoc’ en permettant de dealer de la dope, d’écraser des mémés et de tuer des flics. Bon OK, au début on aime bien. Mais à§a reste pourri quand même. Et de toute faà§on, même les joueurs non équipés d’une morale finissaient par choper la nausée… A cause du mode d’affichage du jeu avec ses zooms avant-arrière incessants. Bref GTA à  l’époque c’était un jeu de merde, voila c’est dit. Et puis…

Et puis est arrivé GTA 3 sur PS2. Et là  ce fut la claque. Mais la vraie, celle administrée par un bûcheron.
Un environnement en 3D qui permet enfin de diversifier les méthodes de jeu, des phases à  pied ou en voiture parfaitement intégrées et réussies et la possibilité de finir une mission de n’importe quelle faà§on.
Voila qui a décroché la machoire de pas mal de monde, à  l’époque ou la liberté d’aller et venir était considérée comme le but absolu de bien des éditeurs (Shenmue de SEGA par exemple).
Pour atténuer l’aspect “freestyle” et “immoral” du jeu, Rockstar avait eu la bonne idée de saupoudrer le tout de seconds rà´les hilarants et d’une dose de 2nd (voir 3eme) degré salutaire.

Evidemment comme tout filon juteux, d’autres éditeurs se sont engouffrés dans la brêche mais toutes leurs tentatives sont restées lettre morte (la série des True Crime ou autres Head Hunter etc…). La faute à  un gameplay beaucoup plus complexe qu’il n’y parait et à  un savant dosage d’exploration/missions scénarisées souvent indigeste pour qui n’est pas Rockstar. Il faut dire que tous les titres tentaient de se soustraire des GTA en essayant d’apporter leur propres ingrédients à  la recette.

GTA-like ou GTA-clone?

Pour Saints Row, les types de Volition Inc. ne se sont pas pris la tête. “Ok Dylan, on reprend tout de GTA, on change le nom de la ville et on refait les dialogues, le tout en essayant de faire plus joli (à§a, c’est pas trop dur).”

Et voila, Saints Row est une copie tellement éhontée de GTA qu’on peut presqu’en dire que c’est un hommage. Tout y est. Les gangs stéréotypés, les missions scénarisées et les -nombreuses- quêtes annexes, les boutiques d’armes, de vêtements, les salons de coiffure, les planques, les voitures, les radios qui vont avec, les motos… Ah non, tiens, ils ont oublié les motos. Manque de temps, paresse ou add-on ultérieur payant? Allez savoir.

Un scénario innovant…

Jugez plutà´t:

Alors que vous vous promenez de nuit dans le quartier de Saints Row (certainement pour visiter votre arrière grand-tante souffrante), vous vous retrouvez au beau milieu d’une altercation entre les Westside Rollerz et les Carnales.
Ca se tire dessus, à§a explose et alors que vous peinez à  vous relever, un membre des Vice Kings s’apprête à  vous faire la peau. Heureusement pour vous, Julius, le mentor des Saints de Saints Row, l’abat d’une balle dans la tête et vous sauve la mise.

Alors? C’est bateau, hein? Remarquez c’est un GTA-like alors heureusement que l’action n’a pas pour cadre un congrès d’astrophysiciens.

Vous vous sentez donc redevable de Julius et intégrez les Saints dans le but évident de défendre votre quartier au début avant de suivre la fougue expansionniste de votre leader par la suite.

Ce “scénario” est donc prétexte à  la quête principale, émaillée de missions secondaires pas si secondaires que à§a d’ailleurs. En effet, les missions scénarisées ne peuvent être débloquées que lorsque que le personnage atteint un certain niveau de “respect” qui se gagne en terminant les quêtes annexes appelées ici Activités.

Pour cela il faudra donc alterner les missions d’escorte, de fraude à  l’assurance (en simulant des accidents de la route), de “mac à  dames” (sic)… Bien entendu, comme dans GTA, certaines quêtes annexes sont permanentes, comme celle du “tueur à  gages” qui demandent d’abattre un certain nombre de personnes avec l’arme adéquate ou encore celle du “garage clandestin” qui demande de voler certaines voitures (certaines devant être customisées pour pouvoir être acceptées par le commanditaire).

Contenant et contenu

Pour mener à  bien vos différentes missions, Stilwater, la ville de 16km2 vous propose évidemment différents quartiers, le centre d’affaires, la banlieue chic, le(s) ghetto(s) habituel(s), la zone industrielle, le front de mer, bref tout ce qu’on pouvait trouver dans San Andreas, l’arrière pays en moins.

De nombreux véhicules de toutes catégories sont également présents, d’ailleurs pour les modèles rares dans la rue (ahaha) un concessionnaire auto propose des véhicules racés à  des prix qui ne le sont pas moins.

Comme dans GTA, le soleil laisse sa place à  la pluie, le jour à  la nuit… Et les boutiques ne font pas nocturne. En revanche -pour ce que j’en ai vu- aucune horloge ne vous indique à  quel moment de la journée vous vous trouvez.
Heureusement que la carte accessible via le menu Pause vous indique si les boutiques sont fermées pour vous éviter des trajets inutiles. Cette carte plutà´t réussie vous propose en outre un système de navigation très bien fait dans le but de diminuer les errances en ville à  la recherche d’une boutique ou d’une activité.

Comme dit plus haut, 4 gangs se partagent la ville: les Westside Rollerz (bleus), Los Carnales (rouges), les Vice Kings (jaunes) et bien sûrs les Saints (violets). Le but de chaque gang est bien sûr de conquérir indirectement des territoires en menant à  bien certaines missions prenant place dans le QG (bastion) du gang contrà´lant une zone donnée.

Mais attention car ces derniers n’hésitent pas à  transformer les rues en un véritable Bagrouth (un mix entre Bagdad et Beyrouth) pour reprendre ce qui leur appartenait. Dans ce cas un coup de fil vous avertira de la zone en péril et vous devrez éliminer les lieutenants adverses pour que le quartier reste sous votre contrà´le.

Ce qui change…

Malgré la présence de quelques innovations, le travail principal accompli par les devs de chez Volition a été d’apporter des retouches aux points les plus énervants de GTA. Copier c’est sympa mais si on peut améliorer la copie, tant qu’à  faire, hein…

Pour commencer, en cas d’une mission ratée il est possible de la reprendre à  partir de la cut-scene d’introduction. Inutile de se retaper le trajet, pas la peine de refaire le plein de cartouches et de nourriture, on reprend juste avant que les hostilités ne commencent. Evidemment tout l’argent et les armes engrangées en cours de route disparaissent mais c’est un moindre mal.

Pour les activités, en revanche, une arrestation ou une mort vous conduiront respectivement au commissariat ou à  l’hà´pital. Ca vous coûtera évidemment un pourcentage du pécule amassé jusqu’ici mais vos armes ne vous seront pas retirées (!!!).

Autre point rageant dans GTA et amélioré pour Saints Row, la gestion du garage. Il était en effet hautement énervant de bichonner une voiture pendant de longues minutes pour aller l’exploser bêtement contre un platane ou l’abandonner au cours d’une mission tout en sachant qu’on ne la retrouvera jamais après.
Eh bien là , pas de soucis, toute voiture mise au garage à  un moment reste disponible, même si vous l’abandonnez là¢chement dans une ruelle. Résultat, le véhicule fait désormais partie intégrante de la panoplie du gangster et pour rouler au volant de sa voiture fétiche on n’a plus besoin de se contenter des missions annexes.

Voila pour les améliorations notables.

Au chapitre des innovations, on notera un répertoire téléphonique qui mémorisera certains contacts que vous pourrez appeler en cas de coup dur.

De même la jauge de respect est ici au centre de l’aventure dans la mesure ou c’est elle qui débloque l’accès aux missions scénarisées et à  certaines aptitudes comme celle de pouvoir embarquer plusieurs potes pour des virées sanglantes au Freckle’s Bitches (le McDo local).

Alors, c’est beau?

Support Next-Gen oblige, les graphismes ne sont pas en reste. Bon on n’atteint pas non plus la perfection d’un Project Gotham Racing 3, mais c’est autrement plus beau que ce à  quoi nous avions été habitué sur PS2 (heureusement, vous me direz).

La modélisation urbaine est diversifiée et se promener à  pied dans le quartier des affaires au milieu des buildings est réellement impressionant. A noter qu’à  l’inverse de certaines plaintes croisées sur des forums, je n’ai pas eu à  déplorer la présence de clipping à  outrance en HD.
Je le dis donc ici: le clipping en 720p est quasi-inexistant. Ou alors je regarde mal. Bon, des bugs d’affichage existent bien sûr mais aucun ne m’a jusqu’ici empêché de mener une mission à  son terme.
Intimement lié à  l’aspect graphique, le jeu s’enrichit également du célèbre moteur physique Havok et du coup, l’ensemble de l’univers gagne en cohérence. Le comportement des voitures est impeccable, les passants s’envolent, passent au travers des pare-brises et les véhicules explosent pour de vrai… Cooooool.

Après avoir retourné le mode solo gargantuesque nul doute que la majorité des joueurs se tourneront vers le mode multijoueur logiquement un peu vide pour le moment mais qui a le mérite de proposer plusieurs modes classiques mais intéressants comme l’escorte de VIP ou la customisation de véhicule et le retour au garage avant que les autres équipes ne la détruisent.
Je pourrais continuer mais la taille énorme du jeu et la multitude d’expériences qu’il propose me forceraient à  balancer 12 pages de test et comme je ne suis pas pigiste… :p

My 2 cents

Vous l’aurez compris, Saints Row est une vraie surprise. On l’envisage d’abord comme un simple clone sans à¢me de GTA avant de découvrir la propre “personnalité” du titre et les bonnes idées disséminées un peu partout par les développeurs.

Le premier opus du genre sur Xbox 360 est donc a considérer comme une franche réussite à  tous points de vue et nul doute que le mode multi, inédit pour ce type de jeu, ne fera qu’asseoir cet état de fait.

En un mot comme en cent, si vous avez une Xbox 360 et que les GTA-like réussis ne vous font pas peur, achetez Saints Row!

Le coin du Techos

Graphismes: je prends peu de risques en affirmant que Saints Row est le GTA-like le plus beau du monde. Il est donc logiquement plus beau que GTA SA sur PC. Hop, c’est dit.
Evidemment en voyant des titres comme PGR3 ou GRAW, on voit que la console en a encore pas mal sous le capot mais l’ensemble n’agresse jamais les yeux et les étendues d’eau affichent sans complexes leurs pixels shaders.

Animation: démarche chaloupée des gangsters, framerate honnête le tout chapeauté par Havok pour la physique, en ce qui me concerne, R.A.S.

Jouabilité: rien de transcendant, c’est du GTA amélioré pour les séquences de tir depuis un véhicule. A noter toutefois, la visée sans assistance et l’obligation de s’arrêter pour changer d’arme, particulièrement périlleux en période de stress.

Sons: les “fuck dem muthafuckas” s’enchainent à  la perfection, la bande-son est variée et les bruitages réussis, rien à  dire. Des acteurs connus prêtent leurs voix à  plusieurs seconds rà´les, gage de qualité. On citera entre autres Tia Carrere, Michael Clarke Duncan alias John Coffey de La Ligne Verte, ou encore Daniel Dae Kim peu connu jusquâ€™à  son interprétation de Jin dans Lost… Ca fait toujours plaisir.

Durée de vie: Le mode solo semble plus qu’honnête (20% en plus de 9h de jeu) et nul doute que le mode multi, premier du genre sur consoles de salon et apparemment plutà´t bien fait, risque d’être très fréquenté dans peu de temps. En bref: y’a de quoi faire.

Note: 8/10 Des débuts encourageants, continuez.

Avis: Pour les joueurs rejoignant le Xbox Live et n’appartenant donc pas à  une équipe, le JDG Network Gang vous attend!

Mon gamertag XBox Live: Alvkast

Quittons un instant les projections pessimistes -ou pas- autour de la PS3 pour nous concentrer sur du concret: Saints Row sur Xbox 360.

Il était temps, après 10 mois pile de commercialisation que les jeux à  la mode GTA débarquent sur Xbox360. C’est désormais chose faite avec Saints Row, sorti le 1er septembre et qui revendique haut et fort sa filiation.

Mais ce jeu propose-t-il réellement quelque chose de plus que l’illustre série dont il est issu ou sert-il uniquement de palliatif en attendant le vrai Messie (GTA 5, prévu pour 2007 d’après Curtis Cheng-Ropopov, mon insider à  moi)?

C’est ce que nous allons tenter de voir à  travers le test ci-après. (Ca c’est de l’intro, hein?)

Pour les personnes ayant séjourné sur Pluton ces 5 dernières années (et étant revenues depuis que ce n’est plus une planète), nous allons faire un bref rappel historique.

GTA 101

A l’origine, donc, Grand Theft Auto (GTA) n’était qu’un jeu pourri en vue aérienne sur PC. Par “pourri” j’entends qu’il ne proposait que de la provoc’ pour la provoc’ en permettant de dealer de la dope, d’écraser des mémés et de tuer des flics. Bon OK, au début on aime bien. Mais à§a reste pourri quand même. Et de toute faà§on, même les joueurs non équipés d’une morale finissaient par choper la nausée… A cause du mode d’affichage du jeu avec ses zooms avant-arrière incessants. Bref GTA à  l’époque c’était un jeu de merde, voila c’est dit. Et puis…

Et puis est arrivé GTA 3 sur PS2. Et là  ce fut la claque. Mais la vraie, celle administrée par un bûcheron.
Un environnement en 3D qui permet enfin de diversifier les méthodes de jeu, des phases à  pied ou en voiture parfaitement intégrées et réussies et la possibilité de finir une mission de n’importe quelle faà§on.
Voila qui a décroché la machoire de pas mal de monde, à  l’époque ou la liberté d’aller et venir était considérée comme le but absolu de bien des éditeurs (Shenmue de SEGA par exemple).
Pour atténuer l’aspect “freestyle” et “immoral” du jeu, Rockstar avait eu la bonne idée de saupoudrer le tout de seconds rà´les hilarants et d’une dose de 2nd (voir 3eme) degré salutaire.

Evidemment comme tout filon juteux, d’autres éditeurs se sont engouffrés dans la brêche mais toutes leurs tentatives sont restées lettre morte (la série des True Crime ou autres Head Hunter etc…). La faute à  un gameplay beaucoup plus complexe qu’il n’y parait et à  un savant dosage d’exploration/missions scénarisées souvent indigeste pour qui n’est pas Rockstar. Il faut dire que tous les titres tentaient de se soustraire des GTA en essayant d’apporter leur propres ingrédients à  la recette.

GTA-like ou GTA-clone?

Pour Saints Row, les types de Volition Inc. ne se sont pas pris la tête. “Ok Dylan, on reprend tout de GTA, on change le nom de la ville et on refait les dialogues, le tout en essayant de faire plus joli (à§a, c’est pas trop dur).”

Et voila, Saints Row est une copie tellement éhontée de GTA qu’on peut presqu’en dire que c’est un hommage. Tout y est. Les gangs stéréotypés, les missions scénarisées et les -nombreuses- quêtes annexes, les boutiques d’armes, de vêtements, les salons de coiffure, les planques, les voitures, les radios qui vont avec, les motos… Ah non, tiens, ils ont oublié les motos. Manque de temps, paresse ou add-on ultérieur payant? Allez savoir.

Un scénario innovant…

Jugez plutà´t:

Alors que vous vous promenez de nuit dans le quartier de Saints Row (certainement pour visiter votre arrière grand-tante souffrante), vous vous retrouvez au beau milieu d’une altercation entre les Westside Rollerz et les Carnales.
Ca se tire dessus, à§a explose et alors que vous peinez à  vous relever, un membre des Vice Kings s’apprête à  vous faire la peau. Heureusement pour vous, Julius, le mentor des Saints de Saints Row, l’abat d’une balle dans la tête et vous sauve la mise.

Alors? C’est bateau, hein? Remarquez c’est un GTA-like alors heureusement que l’action n’a pas pour cadre un congrès d’astrophysiciens.

Vous vous sentez donc redevable de Julius et intégrez les Saints dans le but évident de défendre votre quartier au début avant de suivre la fougue expansionniste de votre leader par la suite.

Ce “scénario” est donc prétexte à  la quête principale, émaillée de missions secondaires pas si secondaires que à§a d’ailleurs. En effet, les missions scénarisées ne peuvent être débloquées que lorsque que le personnage atteint un certain niveau de “respect” qui se gagne en terminant les quêtes annexes appelées ici Activités.

Pour cela il faudra donc alterner les missions d’escorte, de fraude à  l’assurance (en simulant des accidents de la route), de “mac à  dames” (sic)… Bien entendu, comme dans GTA, certaines quêtes annexes sont permanentes, comme celle du “tueur à  gages” qui demandent d’abattre un certain nombre de personnes avec l’arme adéquate ou encore celle du “garage clandestin” qui demande de voler certaines voitures (certaines devant être customisées pour pouvoir être acceptées par le commanditaire).

Contenant et contenu

Pour mener à  bien vos différentes missions, Stilwater, la ville de 16km2 vous propose évidemment différents quartiers, le centre d’affaires, la banlieue chic, le(s) ghetto(s) habituel(s), la zone industrielle, le front de mer, bref tout ce qu’on pouvait trouver dans San Andreas, l’arrière pays en moins.

De nombreux véhicules de toutes catégories sont également présents, d’ailleurs pour les modèles rares dans la rue (ahaha) un concessionnaire auto propose des véhicules racés à  des prix qui ne le sont pas moins.

Comme dans GTA, le soleil laisse sa place à  la pluie, le jour à  la nuit… Et les boutiques ne font pas nocturne. En revanche -pour ce que j’en ai vu- aucune horloge ne vous indique à  quel moment de la journée vous vous trouvez.
Heureusement que la carte accessible via le menu Pause vous indique si les boutiques sont fermées pour vous éviter des trajets inutiles. Cette carte plutà´t réussie vous propose en outre un système de navigation très bien fait dans le but de diminuer les errances en ville à  la recherche d’une boutique ou d’une activité.

Comme dit plus haut, 4 gangs se partagent la ville: les Westside Rollerz (bleus), Los Carnales (rouges), les Vice Kings (jaunes) et bien sûrs les Saints (violets). Le but de chaque gang est bien sûr de conquérir indirectement des territoires en menant à  bien certaines missions prenant place dans le QG (bastion) du gang contrà´lant une zone donnée.

Mais attention car ces derniers n’hésitent pas à  transformer les rues en un véritable Bagrouth (un mix entre Bagdad et Beyrouth) pour reprendre ce qui leur appartenait. Dans ce cas un coup de fil vous avertira de la zone en péril et vous devrez éliminer les lieutenants adverses pour que le quartier reste sous votre contrà´le.

Ce qui change…

Malgré la présence de quelques innovations, le travail principal accompli par les devs de chez Volition a été d’apporter des retouches aux points les plus énervants de GTA. Copier c’est sympa mais si on peut améliorer la copie, tant qu’à  faire, hein…

Pour commencer, en cas d’une mission ratée il est possible de la reprendre à  partir de la cut-scene d’introduction. Inutile de se retaper le trajet, pas la peine de refaire le plein de cartouches et de nourriture, on reprend juste avant que les hostilités ne commencent. Evidemment tout l’argent et les armes engrangées en cours de route disparaissent mais c’est un moindre mal.

Pour les activités, en revanche, une arrestation ou une mort vous conduiront respectivement au commissariat ou à  l’hà´pital. Ca vous coûtera évidemment un pourcentage du pécule amassé jusqu’ici mais vos armes ne vous seront pas retirées (!!!).

Autre point rageant dans GTA et amélioré pour Saints Row, la gestion du garage. Il était en effet hautement énervant de bichonner une voiture pendant de longues minutes pour aller l’exploser bêtement contre un platane ou l’abandonner au cours d’une mission tout en sachant qu’on ne la retrouvera jamais après.
Eh bien là , pas de soucis, toute voiture mise au garage à  un moment reste disponible, même si vous l’abandonnez là¢chement dans une ruelle. Résultat, le véhicule fait désormais partie intégrante de la panoplie du gangster et pour rouler au volant de sa voiture fétiche on n’a plus besoin de se contenter des missions annexes.

Voila pour les améliorations notables.

Au chapitre des innovations, on notera un répertoire téléphonique qui mémorisera certains contacts que vous pourrez appeler en cas de coup dur.

De même la jauge de respect est ici au centre de l’aventure dans la mesure ou c’est elle qui débloque l’accès aux missions scénarisées et à  certaines aptitudes comme celle de pouvoir embarquer plusieurs potes pour des virées sanglantes au Freckle’s Bitches (le McDo local).

Alors, c’est beau?

Support Next-Gen oblige, les graphismes ne sont pas en reste. Bon on n’atteint pas non plus la perfection d’un Project Gotham Racing 3, mais c’est autrement plus beau que ce à  quoi nous avions été habitué sur PS2 (heureusement, vous me direz).

La modélisation urbaine est diversifiée et se promener à  pied dans le quartier des affaires au milieu des buildings est réellement impressionant. A noter qu’à  l’inverse de certaines plaintes croisées sur des forums, je n’ai pas eu à  déplorer la présence de clipping à  outrance en HD.
Je le dis donc ici: le clipping en 720p est quasi-inexistant. Ou alors je regarde mal. Bon, des bugs d’affichage existent bien sûr mais aucun ne m’a jusqu’ici empêché de mener une mission à  son terme.
Intimement lié à  l’aspect graphique, le jeu s’enrichit également du célèbre moteur physique Havok et du coup, l’ensemble de l’univers gagne en cohérence. Le comportement des voitures est impeccable, les passants s’envolent, passent au travers des pare-brises et les véhicules explosent pour de vrai… Cooooool.

Après avoir retourné le mode solo gargantuesque nul doute que la majorité des joueurs se tourneront vers le mode multijoueur logiquement un peu vide pour le moment mais qui a le mérite de proposer plusieurs modes classiques mais intéressants comme l’escorte de VIP ou la customisation de véhicule et le retour au garage avant que les autres équipes ne la détruisent.
Je pourrais continuer mais la taille énorme du jeu et la multitude d’expériences qu’il propose me forceraient à  balancer 12 pages de test et comme je ne suis pas pigiste… :p

My 2 cents

Vous l’aurez compris, Saints Row est une vraie surprise. On l’envisage d’abord comme un simple clone sans à¢me de GTA avant de découvrir la propre “personnalité” du titre et les bonnes idées disséminées un peu partout par les développeurs.

Le premier opus du genre sur Xbox 360 est donc a considérer comme une franche réussite à  tous points de vue et nul doute que le mode multi, inédit pour ce type de jeu, ne fera qu’asseoir cet état de fait.

En un mot comme en cent, si vous avez une Xbox 360 et que les GTA-like réussis ne vous font pas peur, achetez Saints Row!

Le coin du Techos

Graphismes: je prends peu de risques en affirmant que Saints Row est le GTA-like le plus beau du monde. Il est donc logiquement plus beau que GTA SA sur PC. Hop, c’est dit.
Evidemment en voyant des titres comme PGR3 ou GRAW, on voit que la console en a encore pas mal sous le capot mais l’ensemble n’agresse jamais les yeux et les étendues d’eau affichent sans complexes leurs pixels shaders.

Animation: démarche chaloupée des gangsters, framerate honnête le tout chapeauté par Havok pour la physique, en ce qui me concerne, R.A.S.

Jouabilité: rien de transcendant, c’est du GTA amélioré pour les séquences de tir depuis un véhicule. A noter toutefois, la visée sans assistance et l’obligation de s’arrêter pour changer d’arme, particulièrement périlleux en période de stress.

Sons: les “fuck dem muthafuckas” s’enchainent à  la perfection, la bande-son est variée et les bruitages réussis, rien à  dire. Des acteurs connus prêtent leurs voix à  plusieurs seconds rà´les, gage de qualité. On citera entre autres Tia Carrere, Michael Clarke Duncan alias John Coffey de La Ligne Verte, ou encore Daniel Dae Kim peu connu jusquâ€™à  son interprétation de Jin dans Lost… Ca fait toujours plaisir.

Durée de vie: Le mode solo semble plus qu’honnête (20% en plus de 9h de jeu) et nul doute que le mode multi, premier du genre sur consoles de salon et apparemment plutà´t bien fait, risque d’être très fréquenté dans peu de temps. En bref: y’a de quoi faire.

Note: 8/10 Des débuts encourageants, continuez.

Avis: Pour les joueurs rejoignant le Xbox Live et n’appartenant donc pas à  une équipe, le JDG Network Gang vous attend!

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